lundi 30 novembre 2015

Strasbourg: après les attentats de Paris, murs et trottoirs ont à nouveau la parole

Après les attentats, vu à Strasbourg, place Kléber

Murs et trottoirs ont repris la parole: beaucoup d'incompréhension, mais également le refus de la haine. La conscience d'un monde à rebâtir sur d'autres bases ?

 





 





dimanche 22 novembre 2015

Attentats de Paris: le point de vue du Dalai-Lama

Le Dalai-Lama , à propos des attentats de Paris: " Travaillez pour la paix, et n'attendez pas d'aide de Dieu, ni des gouvernements"  

Dalai Lama on Paris attacks: " Work for peace, and don't expect help from God and governments "


C'est sous ce titre que DW ( la chaîne internationale allemande Deutsche Welle) rend compte d'une interview du Dalai-Lama réalisée tout récemment en Inde. Parmi les thèmes abordés, les attentats terroristes de Paris, la violence, la thématique croissance économique et principes moraux, la question tibétaine, l'institution du Dalai-Lama et l'intolérance religieuse en Inde. Nous reprenons ici la partie de l'interview relative aux attentats à Paris qui intéressera certainement plus particulièrement les lecteurs français, le site web de DW ne proposant malheureusement pas de version française de l'article.
 

Capture d'écran video DW

DW : " Quel regard portez-vous sur les attentats terroristes de Paris ? "

Dalai-Lama : " Le 20e siècle a été violent et a vu plus de deux cent millions d'hommes mourir à cause des guerres et des conflits. Nous voyons en ce moment les retombées dans ce siècle des effusions de sang du siècle précédent.Si nous mettons davantage l'accent sur la non-violence et l'harmonie, cela sera la marque d'un nouveau commencement. Si nous ne faisons pas des efforts sérieux pour parvenir à la paix, nous continuerons à assister à la répétition du chaos que l'humanité a connu au 20e siècle.

Les gens veulent une vie tranquille. Les terroristes ne voient pas bien loin, c'est l'une des raisons de la cascade actuelle d'attentats suicide. Nous ne pouvons pas résoudre ce problème par la prière seulement. Je suis bouddhiste et je crois en la prière. Mais ce sont les hommes qui ont créé ce problème, et voilà que nous demandons à Dieu de le résoudre. C'est illogique. Dieu dirait: "Résolvez le vous-mêmes, puisque c'est vous qui l'avez créé au départ."

Nous avons besoin d'une démarche qui nourrisse les valeurs humaines d'unicité et d'harmonie. Si nous nous y mettons tout de suite, nous pourrons espérer que ce siècle soit différent du précédent. C'est dans l'intérêt de tous. Il nous faut donc travailler en faveur de la paix dans nos familles et dans la société, et ne rien attendre de Dieu, du Bouddha ou des gouvernements."     

 DW: "Votre message essentiel a toujours prôné la paix, la compassion et la tolérance religieuse, mais le monde semble s'être engagé dans la direction inverse. Votre message n'a-t-il donc pas été entendu par les populations ?"

Dalai-Lama :"Je ne suis pas d'accord avec vous. C'est à mon avis un petit pourcentage de gens qui souscrivent à un discours violent. Nous sommes des êtres humains, et nous n'avons aucun fondement, aucune bonne raison pour tuer les autres. Quand on considère les autres comme des frères et des soeurs, alors il n'y a plus de place pour la violence.

De plus, les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont le résultat de différences superficielles sur des questions de foi et de nationalité. Nous sommes un seul et même peuple." [...]

Interview réalisée pour DW par Murali Krishnan, à Jalandhar, Inde.

Traduction prana infos :Aucune version française n'étant proposée par DW, la traduction a été effectuée pour prana infos par un ami qui a souhaité rester anonyme. Tous nos remerciements à lui. 

LIRE L'ARTICLE EN ANGLAIS SUR DW

samedi 21 novembre 2015

Share and save the world. Le partage sauvera le monde



"Sans partage, il ne peut y avoir de justice,
sans justice il ne peut y avoir de paix
et sans paix il n'y a pas d'avenir" 

"La seule solution qui garantisse la paix et la fin du terrorisme est l'instauration d'un monde juste. Sans justice, il n'y aura pas de paix. Sans justice, il n'y a aucun espoir pour personne, parce que tous les hommes de la Terre mourront si nous n'établissons pas la justice dans le monde. Il n'existe qu'une façon d'instaurer la paix, c'est de partager plus équitablement les ressources mondiales. C'est on ne peut plus simple, pourtant nous ne le faisons pas. Sans partage, il n'y aura jamais de justice. Sans justice, il n'y aura jamais de paix. Sans paix, il n'y a aucun avenir pour personne."

Benjamin Creme  ( L'Instructeur mondial pour toute l'humanité.  PARTAGE Publication)   

Consulter le site Partage International









"Without sharing there will never be justice. 
Without justice there will never be peace.
 Without peace there is no future for us"

"Only one thing will create peace and the end of terrorism - the creation of a just world. If there is no justice, there will never be peace. If there is no justice, there is no hope for any of us because everybody in the world will die unless we establish justice in the world. There is only one way to establish justice and that is to share the resources of the world more equitably. It is so simple and yet we refrain from doing it. Without sharing there will never be justice. Without justice there will never be peace. Without peace there is no future for us."


Benjamin Creme ( Book: The World Teacher for all Humanity )


Share International website




vendredi 20 novembre 2015

Mikhaïl Gorbatchev et son Manifeste pour la Terre


Mikhaïl Gorbatchev, un homme "inspiré"

Si le grand public connaît généralement assez bien le rôle déterminant qu'a pu jouer, dans un contexte difficile, Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, alors à la tête de l'URSS, dans le processus de libéralisation dans son pays et de détente au niveau international, son engagement en faveur de la cause écologiste et pacifiste est lui plutôt méconnu.

Pourtant, dès l'année 2002, est paru aux Editions "Le Relié" son ouvrage: "Mon Manifeste pour la Terre". En le lisant, l'on découvre à quel point il est sensible à la notion de conscience planétaire et combien son analyse se vérifie aujourd'hui en ces temps troublés où le terrorisme a ensanglanté Paris. Paix, lutte contre la pauvreté, environnement : tout est lié et il y a urgence à agir, disait-il déjà à l'époque.



Un extrait du livre

"Aujourd'hui, aucun être humain, quelle que soit sa religion, quelle que soit la partie du monde où il vit, ne saurait se soustraire aux trois défis que lance le nouveau siècle.

Le premier de ces défis, c'est la nécessité de maintenir le monde en paix, de faire en sorte que la communauté internationale s'efforce de mettre fin aux conflits prétendus locaux en les empêchant de s'étendre, telles des taches sanglantes, sur la planète. Parmi les acteurs de ces conflits, certains Etats sont dotés de l'arme nucléaire ou sont en passe de l'être, certains pays disposent d'armes chimiques. La communauté internationale doit se montrer également unie dans la lutte contre le terrorisme, qui ne saurait être justifié par aucune considération politique ou morale.

Le deuxième défi concerne la lutte contre la pauvreté partout dans le monde. Comment le "milliard nanti" d'individus servis par la chance peut-il rester indifférent au spectacle de la misère où se débat la moitié de la population du globe, réduite à vivre avec un ou deux dollars par jour, souffrant quotidiennement de la faim, souvent privée d'eau potable et de conditions d'hygiène décentes ? Comment peut-on admettre qu'à l'époque d'Internet et de la mondialisation , des millions d'enfants soient contraints de ne subsister qu'au prix de travaux pénibles et se voient interdit tout accès aux études ?

Le troisième défi touche aux problèmes d'environnement. Les changements climatiques qui affectent le monde aujourd'hui sont évidents, le nombre de cataclysmes naturels - typhons, tempêtes, inondations, sécheresses - est en constante augmentation, quantité d'espèces végétales et animales sont en voie de disparition, les calottes glaciaires des pôles fondent progressivement, les océans sont de plus en plus pollués, des forêts primaires sont anéanties à une vitesse prodigieuse. Nous sommes entrés en conflit avec notre propre milieu d'habitation, c'est à dire la nature, notre terre nourricière.

Ces trois défis lancés à l'humanité sont interdépendants. Si on échoue à construire l'unité du monde, à mettre fin aux guerres, à surmonter les conflits qui menacent la planète, on échouera également à amener toutes les nations à coopérer dans d'autres domaines, et notamment à faire en sorte qu'elles unissent leurs efforts pour sauver la planète.

Si on ne lutte pas contre la misère, si on ne parvient pas à combler l'abîme qui sépare les riches des pauvres, les gens instruits des analphabètes, jamais nous ne viendrons à bout du fanatisme grandissant, de la criminalité, de la toxicomanie, autant de plaies faisant le lit du terrorisme. Si on lutta pas contre la misère, les mesures écologiques resteront vaines. Comment interdire à un paysan indigent du bassin amazonien de défricher la jungle pour semer un champ ? Comment exiger d'un pays pauvre qu'il prenne des mesures coûteuses pour créer des entreprises écologiquement propres ?

Mais, si on ne s'occupe pas d'écologie, tous nos efforts pour bâtir un monde plus juste se trouveront voués à l'échec, et nos descendants devront, durant des centaines et des milliers d'années, payer notre comportement insensé et destructeur envers la nature. La vie même sur Terre risque de s'éteindre, comme un épisode éphémère de l'histoire de l'Univers"  

Mikhaïl Gorbatchev  (Mon Manifeste pour la Terre  - Editions Le Relié - 2002) 

mardi 17 novembre 2015

" Laudato Si' " et la "maison commune" du pape François

L'encyclique Laudato si' du pape François : un appel à sauver notre "maison commune"

La planète est en danger et chacun peut désormais en faire le constat. A travers son encyclique Laudato si' rendue publique le 18 juin 2015, le pape François a lancé un appel à changer de cap et livré une analyse pour sauver "soeur Terre".

Mais au-delà de l'aspect strictement environnemental, l'on comprend bien que nous sommes tous reliés et que tout est lié. Une autre prise de conscience à réaliser par l'ensemble de l'humanité ...


Quelques extraits de l'encyclique Laudato si'  


 Le pape François: une figure marquante de notre époque


52 La dette extérieure des pays pauvres s'est transformée en un instrument de contrôle, mais il n'en est pas de même avec la dette écologique. De diverses manières, les peuples en développement, où se trouvent les plus importantes réserves de la biosphère, continuent d'alimenter le développement des pays les plus riches au prix de leur présent et de leur avenir.

La terre des pauvres du Sud est riche et peu polluée, mais l'accès à la propriété des biens et aux ressources pour satisfaire les besoins vitaux leur est interdit par un système de relations commerciales et de propriété structurellement pervers. Il faut que les pays développés contribuent à solder cette dette, en limitant de manière significative la consommation de l'énergie non renouvelable et en apportant des ressources aux pays qui ont le plus de besoins, pour soutenir des politiques et des programmes de développement durable.

Les régions et les pays les plus pauvres ont moins de possibilités pour adopter de nouveaux modèles en vue de réduire l'impact des activités de l'homme sur l'environnement, parce qu'ils n'ont pas la formation pour développer les processus nécessaires, et ils ne peuvent pas en assumer les coûts.

C'est pourquoi il faut maintenir claire la conscience que, dans le changement climatique, il y a des responsabilités diversifiées et, comme l'ont exprimé les Evêques des Etats-Unis, on doit se concentrer "spécialement sur les besoins des pauvres, des faibles et des vulnérables, dans un débat souvent dominé par les intérêts les plus puissants".

Nous avons besoin de renforcer la conscience que nous sommes une seule famille humaine. Il n'y a pas de frontières ni de barrières politiques ou sociales qui nous permettent de nous isoler, et pour cela même il n'y a pas non plus de place pour la globalisation de l'indifférence.    


138 L'écologie étudie les relations entre les organismes vivants et l'environnement où ceux-ci se développent. Cela demande de s'asseoir pour penser et pour discuter avec honnêteté des conditions de vie et de survie d'une société, pour remettre en questions les modèles de développement, de production et de consommation. 

Il n'est pas superflu d'insister sur le fait que tout est lié. Le temps et l'espace ne sont pas indépendants l'un de l'autre, et même les atomes ou les particules sous-atomiques ne peuvent être considérés séparément. 

Tout comme les différentes composantes de la planète - physiques, chimiques et biologiques - sont reliées entre elles, de même les espèces vivantes constituent un réseau que nous n'avons pas encore fini d'identifier et de comprendre. Une bonne partie de notre information génétique est partagée par beaucoup d'êtres vivants. Voilà pourquoi les connaissances fragmentaires et isolées peuvent devenir une forme d'ignorance si elles refusent de s'intégrer dans une plus ample vision de la réalité.   


139 Quand on parle d' "environnement", on désigne en particulier une relation, celle qui existe entre la nature et la société qui l'habite. Cela nous empêche de concevoir la nature comme séparée de nous ou comme un simple cadre de notre vie. Nous sommes inclus en elle, nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle.

Les raisons pour lesquelles un endroit est pollué exigent une analyse du fonctionnement de la société, de son économie, de son comportement, de ses manières de comprendre la réalité. Etant donné l'ampleur des changements, il n'est plus possible de trouver une réponse spécifique et indépendante à chaque partie du problème. Il est fondamental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. 

Il n'y a pas deux crises séparées, l'une environnementale et l'autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature.        


164 Depuis la moitié du siècle dernier, après avoir surmonté beaucoup de difficultés, on a eu de plus en plus tendance  à concevoir la planète comme une patrie, et l'humanité comme un peuple qui habite une maison commune. Que le monde soit interdépendant ne signifie pas seulement comprendre que les conséquences préjudiciables des modes de vie, de production et de consommation affectent tout le monde, mai surtout faire en sorte que les solutions soient proposées dans une perspective globale, et pas seulement pour défendre les intérêts de certains pays. 

L'interdépendance nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun. Mais la même intelligence que l'on déploie pour un impressionnant développement technologique, ne parvient pas à trouver des formes efficaces de gestion internationale pour résoudre les graves difficultés environnementales et sociales.

Pour affronter les problèmes de fond qui ne peuvent pas être résolus par les actions de pays isolés, un consensus mondial devient indispensable, qui conduirait, par exemple, à programmer une agriculture durable diversifiée, à développer des formes d'énergies renouvelables et non polluantes, à promouvoir un meilleur rendement énergétique, une gestion plus adéquate des ressources forestières et marines, à assurer l'accès à l'eau potable pour tous.


189 La politique ne doit pas se soumettre à l'économie et celle-ci ne doit pas se soumettre aux diktats ni au paradigme d'efficacité de la technocratie. Aujourd'hui , en pensant au bien commun, nous avons impérieusement besoin que la politique et l'économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine.

Sauver les banques à tout prix, en en faisant payer le prix à la population, sans la ferme décision de revoir et de réformer le système  dans son ensemble, réaffirme une emprise absolue des finances qui n'a pas d'avenir et qui pourra seulement générer de nouvelles crises après une longue, coûteuse et apparente guérison. 

La crise financière de 2007-2008 était une occasion pour le développement d'une nouvelle économie  plus attentive aux principes éthiques, et pour une nouvelle régulation de l'activité financière spéculative  et de la richesse fictive. Mais il n'y a pas eu de réaction qui aurait conduit à repenser les critères obsolètes qui continuent à régir le monde.

La production n'est pas toujours rationnelle, et souvent elle est liée à des variables économiques qui fixent pour les produits une valeur qui ne correspond pas à leur valeur réelle. Cela conduit souvent à la surproduction de certaines marchandises, avec un impact inutile sur l'environnement qui, en même temps, porte préjudice à de nombreuses économies régionales.

La bulle financière est aussi, en général, une bulle productive. En définitive, n'est pas affrontée avec énergie la question de l'économie réelle, qui permet par exemple que la production se diversifie et s'améliore, que les entreprises fonctionnent bien, que les petites et moyennes entreprises se développent et créent des emplois.      


202  Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l'humanité a besoin de changer. La conscience d'une origine commune, d'une appartenance mutuelle et d'un avenir partagé par tous, est nécessaire. Cette conscience fondamentale permettrait le développement de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie. Ainsi, un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération, est mis en évidence.


dimanche 15 novembre 2015

"Le Prophète" : sortie du film d'animation le 2 décembre 2015

"Le Prophète": un film d'animation d'après l'oeuvre de Khalil Gibran

Une fois n'est pas coutume, nous nous intéresserons à un film d'animation, pour petits et grands, réalisé d'après l'oeuvre du même nom du grand poète Khalil Gibran né le 6 janvier 1883 à Bécharré, au Liban, dans une très ancienne famille chrétienne et décédé à New York le 10 avril 1931.  

Il est dit que son grand-père  était prêtre du rite maronite. Autre information intéressante: après avoir émigré aux Etats-Unis avec sa famille, il revient, seul, au Liban en 1897 pour faire ses études à l'Ecole de la Sagesse à Beyrouth. Il a également séjourné à Paris où il a fréquenté un certain nombre de personnalités du monde des Arts. C'est en 1910 qu'il se fixe définitivement à New-York où il s'adonne à la poésie et à la peinture.

Après son décès, son corps est rapatrié au Liban et déposé dans la crypte du monastère de Mar Sarkis, à Bécharré.

Capture d'écran de la bande-annonce (Pathé Films)

A en croire la fin de la courte bande-annonce du film, l'on peut considérer que le propos du film retiendra l'attention de tous ceux qui s'intéressent aux spiritualités:

"Chère Almitra, je vais te dire un secret.
Je me suis souvent envolé loin d'ici. Nous ne sommes emprisonnés ni par les murs, ni par le corps; nous sommes des esprits, libres comme l'air.
Pour être libre, il faut briser les liens avec lesquels on s'est soi-même enchaîné.
Quand l'amour te fait signe, il faut le suivre, même si la route est difficile et abrupte.
Les mots sont mes ailes et toi, tu es mon messager."

 
Photo du film (site Pathé Films)

Synopsis

Sur l'île fictionnelle d'Orphalese, Almitra, une petite fille de huit ans , rencontre Mustafa, prisonnier politique assigné à résidence. Contre toute attente, cette rencontre se transforme en amitié. Ce même jour, les autorités apprennent à Mustafa sa libération. Des gardes sont chargés de l'escorter immédiatement au bateau qui le ramènera vers son pays natal. 

Sur son chemin, Mustafa partage ses poèmes et sa vision de la vie avec les habitants d'Orphalese. Almitra, qui le suit discrètement, se représente ces paroles dans des séances oniriques visuellement éblouissantes. Mais lorsqu'elle réalise que les intentions des gardes sont beaucoup moins nobles qu'annoncées, elle fait tout son possible pour aider son ami. Arrivera-t-elle à le sauver ? 
(Source: Pathé Films)



Le livre  Le Prophète

Publié en 1923 et composé de vingt-six textes poétiques, son recueil Le Prophète est devenu particulièrement populaire pendant les années 1960 dans le courant de la contre-culture et les mouvements New Age.  (Source: Wikipédia)

Khalil Gibran: Le Prophète est son chef d'oeuvre. Il en avait rédigé une première version en arabe à l'âge de quinze ans; deux fois, dans la suite, il avait remanié et amplifié celle-ci. C'est après la troisième version en arabe qu'il avait réécrit le texte en anglais, texte qu'il devait encore retravailler quatre fois avant de le confier à l'impression parce que, disait-il, "je voulais être tout à fait sûr que chaque mot fût vraiment le meilleur que j'eusse à offrir." (Source: Le Prophète / Traduit par Camille Aboussouan / 19e édition / Casterman / 1977 )


Un extrait du livre

"Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit, Parlez- nous des Enfants.

Et il dit:
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

(Source: Le Prophète / Traduit par Camille Aboussouan / 19e édition / Casterman / 1977 )


jeudi 12 novembre 2015

Keep an eye on your environment

Graffiti art à Limburg an der Lahn (Allemagne) / photo prana infos

"L'heure est venue pour chacun de prendre conscience de notre responsabilité envers le sort de la planète. Nous l'avons transformée au point de la rendre méconnaissable. Nous avons désormais le devoir d'y préserver la vie."

Mickaïl Gorbatchev ( Mon manifeste pour la Terre)