jeudi 19 décembre 2013

Ghaziabad (Inde) : "miracle" de la statue de la Vierge (2)

La statue "miraculeuse" de Ghaziabad



Gros-plan sur la statue de Ghaziabad /photo mars 2013 webm. prana infos
Lors de notre avant-dernier post du  6 avril 2013 nous avions évoqué cette information relayée par quelques médias et donnée également en décembre 2012 par la revue Partage International. Il s'agissait d'une statue de la Vierge qui, le 14 juillet 2012, a versé des larmes de sang pendant trois jours.

En synthèse, l'on peut dire que l'événement se serait produit dans la chapelle de la communauté des Carmelites, à Mariam Nagar, sur une statue ramenée quelques mois plus tôt du Centre St Paul à New Delhi.

Ainsi en ce mois de juillet 2012, vers 11 h 30, alors qu'elle nettoyait la chapelle, Sunita, une aide, remarqua les larmes de sang qui s'écoulaient de la statue. Elle essaya de les essuyer, mais le flux persista. La nouvelle s'est répandue rapidement et plus de quatre mille personnes, de diverses religions, ont pu constater le phénomène. Les autorités de l'Eglise ont transféré la statue à la St Mary's Assumption Church de Mariam Nagar, à Ghaziabad.

Les analyses du sang ont montré que celui-ci était du groupe B+.

L'église de Ghaziabad



Ayant voyagé près de six mois en Inde, nous avions voulu nous rendre compte par nous-même du phénomène lors de notre premier passage à Delhi, fin mars 2013. Une fois à Ghaziabad, à une trentaine de kilomètres de New Delhi, il a fallu que notre chauffeur de taxi demande un certain nombre de fois avant de trouver l'endroit où était conservée la statue. Nous publions ici quelques photos de la statue, dans son emplacement actuel dans l'église.


Au fond à droite, la statue de la Vierge

























Pourquoi y prêter attention ? Quelle interprétation ?

Si probablement des personnes doutent de l'authenticité de ce phénomène, d'autres, notamment des chrétiens, y voient là un "miracle" attribué à Marie.  

Si nous nous y intéressons ici, c'est parce que ce phénomène s'inscrit dans toute une série de "signes extraordinaires" qui touche toutes les religions, incluant le bouddhisme, l'islam, l'hindouisme, mais aussi dans toute une série de signes n'ayant absolument rien à voir avec les religions, parmi lesquels l'on peut citer les agroglyphes (crop-circles), les cercles de lumière, et bien d'autres ...  C'est un peu comme si quelque chose, une force invisible, voulait attirer notre attention et susciter un questionnement par rapport à nos croyances actuelles ...que nous ayons une religion ou non, que nous intéressions simplement aux différentes formes de spiritualité (spiritualité n'étant pas synonyme de religion) ou que nous nous disions athée ...

C'est donc une vision plus ésotérique qui nous intéresse ici.

Une interprétation ésotérique

Depuis plus de trente ans, à la fois peintre, ésotériste, écrivain et conférencier, Benjamin Creme s'efforce de délivrer à ceux qui sont assez ouverts et veulent bien l'entendre, une compréhension "différente" de la vie et de ce que nous sommes réellement.

Nous ne donnerons ici que deux ou trois indications extrêmement succinctes en rapport avec le sujet de ce post.

Selon la tradition ésotérique préservée par les Maîtres de Sagesse (dont l'un d'entre eux est en contact télépathique permanent avec Benjamin Creme), tout est énergie, sous une forme ou une autre. Nous avons parfaitement conscience de l'existence des règnes minéral, végétal, animal et humain et nous considérons généralement le règne humain comme le summum, l' "aboutissement de la vie". Cependant ce que nous ignorons, c'est qu'il existe au-dessus du règne humain, un autre règne encore plus évolué, plus élevé en fréquence vibratoire et donc pas ou peu visible à nos yeux.

Tout en écartant volontairement toute référence "religieuse" de ce concept, l'on peut dire que, pour chacun d'entre nous, quelles que soient par ailleurs ses croyances actuelles, notre être véritable est en réalité "spirituel". En réalité, nous sommes tous une "âme" immortelle, parfaite sur le plan de l'âme, qui lors de sa naissance sur le plan physique descend dans la matière, elle-même d'une fréquence vibratoire très basse, et prend un corps physique qui lui servira de "véhicule" de sa naissance à sa mort sur le plan physique. Ainsi au fil de nombreuses incarnations, tantôt dans un corps d'homme, tantôt dans un corps de femme, cette entité "spirituelle", cette âme incarnée que nous sommes se meut dans la matière, apprend par ses erreurs et se perfectionne, visant également à spiritualiser la matière.

Au fur et à mesure de son évolution sur d'innombrables vies, la fréquence vibratoire de l'entité (l'âme incarnée) que nous sommes augmente, nous amenant ainsi à un niveau de conscience supérieur. D'après la tradition ésotérique, à moment donné, l'entité en incarnation atteint la perfection et son corps est désormais composé de particules sub-atomiques, en fait de lumière. A ce moment-là, l'âme incarnée que nous sommes a acquis la maîtrise de son corps physique et de ses corps émotionnel et mental; elle est libérée des incarnations sur le plan physique et rejoint le règne supérieur. Nous devenons un Maître de Sagesse. De par sa maîtrise du plan physique, celui-ci a la possibilité de réaliser des choses que nous ne comprenons pas et que nous appelons des "miracles". Désormais le Maître de Sagesse peut choisir de rester encore un temps sur Terre pour apporter son aide d'une façon ou d'une autre à ses frères humains ou aux règnes inférieurs, ou peut faire le choix de continuer sa propre évolution sur d'autres planètes encore plus évoluées.    

Ainsi donc, chacun d'entre nous deviendra un jour un Maître de Sagesse. Ainsi selon la tradition ésotérique, Jésus, lui-même disciple déjà très avancé du Christ (terme à comprendre dans son sens ésotérique) il y a deux mille ans, est devenu un Maître dans une incarnation ultérieure. De même pour Marie, la mère de Jésus.

Alors, dira-t-on, à supposer que cela soit vrai, quel rapport avec les surprenants phénomènes que nous pouvons constater à travers le monde, statues au comportement irrationnel ou autres ?

D'après Benjamin Creme, qui tient ses informations de l'un des Maîtres de Sagesse, ces signes sont créés volontairement afin d'attirer notre attention et annoncent l'émergence publique prochaine, dans le respect du libre arbitre de l'humanité, d'un groupe de Maîtres de Sagesse. Ce groupe de Maîtres aura à sa tête le plus avancé d'entre eux, l'Instructeur mondial (sans aucune connotation "religieuse") venu pour tous les hommes quelles que soient leurs croyances, comme cela a déjà été le cas à de nombreuses reprises dans la longue histoire de l'humanité.

Pour en savoir plus sur cette vision non conventionnelle des choses, il conviendrait bien sûr de lire les différents ouvrages de Benjamin Creme. L'on peut aussi se reporter au site web de la revue Partage International ou de Share International.

Pour consulter des extraits de la revue Partage International de décembre 2012


vendredi 12 avril 2013

Le temps du voyage

Voyager, découvrir, se ressourcer...

Voilà venu le temps du voyage et voilà quasiment trois semaines que nous nous trouvons en Inde, un séjour qui devrait se prolonger jusque vers mi-septembre. En raison des contingences liées à ce type de voyage, le temps est venu de faire une grande pause sur ce blog, sauf événement extraordinaire que nous aurions la possibilité de relater, techniquement parlant.

Cela fait près de deux ans que sur ce blog ont été évoqués différents aspects d'une autre réalité, même si cette autre réalité n'est pas encore communément prise en compte à ce jour.

Une histoire inconnue des hommes ?

Ainsi, parmi les thèmes majeurs, ont été évoqués ici la réalité de civilisations antérieures remontant très loin dans le passé, l'existence des ovnis et de nos Frères de l'Espace, la preuve de la vie après la mort, la présence dans le monde, parmi nous, des Maîtres de Sagesse et des nombreux signes qui accompagnent leur retour progressif dans la sphère publique, dans le respect du libre arbitre de l'humanité.

Est-il donc si difficile de concevoir qu'il puisse y avoir une histoire méconnue de l'humanité, ou plutôt qu'au cours des âges elle perdu de vue, de même d'ailleurs que le sens de la vie ?  Et lorsqu'on perd le sens de la vie, n'y a-t-il pas le risque qu'on s'égare ? N'est-ce pas le cas de nos jours ? Ne sommes-nous pas au bord du précipice à différents points de vue, notamment écologique ? 

Est-il si extravagant de penser qu'un nouvel Instructeur, comme à d'autres époques à travers les millénaires de l'histoire mouvementée de l'humanité, se tienne prêt à émerger publiquement et nous faire bénéficier de sa sagesse et de ses conseils avisés, allant dans le sens du partage, de la justice et de la liberté ? Se peut-il donc que nous puissions voir et entendre très bientôt ces Maîtres de Sagesse, ce groupe d'hommes (et de femmes) qui nous ont précédé sur le chemin de l'évolution et qui ne demandent nullement qu'on leur rende un culte mais souhaitent simplement nous aider à prendre conscience que nous pouvons suivre leurs traces en toute sécurité ?

L'avenir nous le dira. En attendant, lors de ce périple en Inde qui nous mènera également au Ladakh pendant une douzaine de jours, peut-être aurons-nous la chance d'observer l'un de ces nombreux phénomènes ovnis qui se  produisent dans cette région ? Peut-être également, avec beaucoup, beaucoup de chance, pourrons nous localiser cette grotte, dans la région de Raisen, où il y a environ trois ans a été découverte une peinture murale représentant un ovni, et dont l'ancienneté remonterait à environ 40 000 ans, de mémoire (Source: Revue Partage International, pour la datation) ...

Voilà. Merci à ces milliers de personnes, de nombreux pays, qui ont cheminé à un moment ou un autre avec ce blog . Puisse la sagesse l'emporter et permettre l'établissement d'un monde meilleur, plus juste, plus sûr et plus libre. C'est l'affaire de tous et chacun, à son niveau, peut y oeuvrer.

samedi 6 avril 2013

Inde : une statue de la Vierge qui verse des larmes de sang

Un signe "miraculeux"

Nous voici en Inde depuis près de deux semaines et ce nouveau voyage nous a déjà donné l'occasion de vérifier non loin de New Delhi, à Ghaziabad, une information donnée il y a quelques mois  par la revue Partage International, à savoir l'existence d'une statue de la Vierge qui, le 14 juillet 2012, a versé des larmes de sang pendant trois jours. L'événement se serait produit dans la chapelle de la communauté des Carmelites, à Mariam Nagar, sur une statue ramenée quelques mois plus tôt du Centre St Paul à New Delhi.

Vers 11 h 30, alors qu'elle nettoyait la chapelle, Sunita, une aide, remarqua les larmes de sang qui s'écoulaient de la statue. Elle essaya de les essuyer, mais le flux persista. La nouvelle s'est répandue rapidement et plus de quatre mille personnes, de diverses religions, ont pu constater le phénomène. Les autorités de l'Eglise ont transféré la statue à la St Mary's Assumption Church de Mariam Nagar, à Ghaziabad.

Les analyses du sang ont montrré que celui-ci était du groupe B+.

Le prêtre en charge de l'église nous a indiqué que le phénomène n'a fait l'objet d'aucune publicité de sa part ou de la paroisse.

Nous avons bien sûr pu photographier cette statue, mais pour des raisons techniques nous ne pouvons la publier ici. Nous reprenons donc celle d'un blog indien :  http://tvaraj.com/2012/08/24/marys-statue-shedding-tears-of-blood-in-ghaziabad-india/


Statue de Mariam Nagar / photo tvaraj.com




Sources : Partage International / / http://tvaraj.com/2012/08/24/marys-statue-shedding-tears-of-blood-in-ghaziabad-india/ 



vendredi 22 mars 2013

La Grande Révélation est proche : Conférence à Paris

La Grande Révélation est proche

Conférence et Vidéo d'après les informations données par Benjamin Creme

Samedi 20 avril 2013 de 15 h à 19 h 30 à l'Espace Charenton à Paris 

 5 rue Théodore Hamont  Paris 12e 




Il est prévu un adombrement de Benjamin Creme par Maitreya, en direct de Londres (par videoconference).

L'injustice et la souffrance n'ont qu'une seule et unique cause : nous ignorons le but de la vie. Le moment est venu pour nous de connaître le sens de notre existence afin de faire face aux défis du monde actuel et instaurer une nouvelle civilisation où régneront la justice, la paix et la liberté.

Cette nouvelle compréhension sera le fruit des enseignements de Maitreya, le grand Instructeur annoncé par différentes traditions, et dont la mission publique a déjà commencé.
Progressivement, il se fait connaître des médias, sans pour l'instant révéler son véritable statut.

Ce processus d'émergence culminera prochainement lors du Jour de Déclaration, où il dira enfin qui il est. Soyons assurés que l'humanité mettra bientôt un terme à ses errements.

Depuis plus de trente ans, dans ses innombrables conférences autour du monde et un quinzaine d'ouvrages, Benjamin Creme annonce le retour des Maîtres et l'aube de l'Ere du Verseau. Son message suscite l'espoir dans le monde entier.

En savoir plus

mardi 12 mars 2013

Le Suaire de Turin montré à la télé le 30 mars 2013

Le Suaire de Turin montré en direct pendant une heure sur RAI Uno, la veille de Pâques

Il semble que dans le cadre de ses derniers actes officiels, Joseph Aloisius Ratzinger, le pape démissionnaire, ait demandé que le Suaire de Turin soit exposé à la télévision. D'après le journal La Croix, cette ostension exceptionnelle, "décrite par le Saint-Siège comme un ultime cadeau du pape émérite à l'Eglise catholique, sera uniquement télévisée et aura lieu dans l'après-midi du samedi saint 30 mars.

Jusqu'ici, une telle ostension télévisée n'a eu lieu qu'une seule fois: le 23 novembre 1973, à la demande de Paul VI. Cette fois-ci, les images ne seront pas réservées à la seule RAI italienne mais tous les diffuseurs qui en feront la demande pourront obtenir les images."

Sources: La Croix / Grenzwissenschaft-aktuell

De quoi nous conforter dans l'idée qu'au-delà des apparences, il pourrait peut-être s'agir de quelque chose de très particulier, voire d'exceptionnel ...  

Pourtant entre rationalisme et foi, les avis divergent. Il y a ceux qui, pour différentes raisons, doutent de l'authenticité et de la "fonction" passée attribuée à cette pièce de tissu et ceux qui donnent du crédit à la croyance selon laquelle il aurait servi à envelopper le corps de Jésus après la crucifixion.  

Si pour nos contemporains bien des dogmes de l'Eglise suffisent à jeter le doute sur bien des croyances religieuses qu'elle professe, ou même entraînent leur rejet pur et simple, il est non moins certain que l'histoire supposée du Suaire semble difficile à admettre d'un simple point de vue rationnel, du moins du point de vue contemporain tel que communément accepté. 

L'on ne sera donc guère étonné de savoir que, si nous nous y intéressons ici, c'est parce qu'entre les deux positions évoquées plus haut, il existe peut-être encore une autre explication possible, susceptible de nous éclairer et c'est bien celle-là qui retient notre attention, tout à fait dans l'esprit particulier de ce blog.

Très peu souvent exposé au public (quatre fois au cours des 100 dernières années), ce fut cependant le cas en 2010, ce qui nous a poussé à nous rendre à Turin pour voir ce suaire et nous publions ici nos photos prises à cette occasion.

Suaire de Turin, vu de côté / photo mai 2010 webm prana infos

Suaire de Turin, vu de face / photo mai 2010 webm prana infos

Parmi l'abondante documentation disponible, à signaler un dossier assez complet sur Wikipédia. Egalement un point de vue extrêmement original à travers un article de la revue Books, sur lequel nous sommes tombés dans une salle d'attente d'un médecin, il y a quelques mois.

Un passionnant article de la revue Books 

Il s'agit d'un article paru dans le numéro de septembre 2011 de Books , en relation avec la présentation de "L'énigme du Suaire", un livre de Ian Wilson paru chez Albin Michel, 2010.

Il y est précisé que Ian Wilson est un auteur anglais vivant en Australie, spécialisé dans l'analyse des mystères historico-religieux et qu'il a publié une vingtaine de livres. Il y est précisé également que cet article de John Ray est paru dans le Times Literary Supplement le 29 octobre 2010 et qu'il a été traduit par Laurent Bury.

Le Suaire de Turin, encore et toujours ...
Est-ce un faux réalisé par un artiste génial au Moyen Âge, ou une relique beaucoup plus ancienne, voire, peut-être ... ? Les scientifiques y perdent leur latin.
Le saint suaire de Turin est d'abord apparu en France, vers 1350. Un litige naquit aussitôt sur la question de sa propriété et sur sa nature. L'affaire remonta jusqu'au pape. Fort commodément, on trouva bientôt un homme qui avoua l'avoir peint. Cette "oeuvre" ne ressemble à aucune autre dans l'art médiéval, mais notre époque sceptique a de plus en plus de mal à y voir un objet miraculeux.
 En 1988, la datation au carbone 14 régla apparemment le sujet en situant la création du suaire aux alentours du XIVe siècle. Pour l'accusation, le dossier est clair: malgré les marques pâles et énigmatiques qu'il arbore, le tissu conservé à Turin est tout simplement un faux, fabriqué au Moyen Âge. 
 Le principal avocat de la défense, Ian Wilson, en revanche, n'a cessé de contester le verdict prononcé en 1988. Selon lui, le carbone 14 est un outil de datation utile, mais pas infaillible. Le suaire est représenté dans un manuscrit hongrois rédigé dans les années 1190, et l'analyse chimico-légale continue de révéler des détails comme des traces de calcaire ressemblant fort à de la poussière de Jérusalem, qu'un faussaire ordinaire aurait été incapable d'introduire.
 Les traces de pollen, qui ont été analysées deux fois, indiquent que le tissu est passé par l'Anatolie, et aussi, semble-t-il, par la Terre sainte. Le peintre inconnu connaissait les techniques de la crucifixion aussi bien que les archéologues actuels , et on se demande d'où il tirait ce savoir. Même les tâches de sang sur la toile semblent avoir été présentes avant l'image du corps, ce qui donne pour le moins l'impression que l'artiste avait choisi la difficulté. Il n'a laissé ni esquisse des contours, ni coup de pinceau, et il a osé représenter Jésus nu. 
 On sait depuis plus d'un siècle que l'image figurant sur la toile est un négatif photographique, mais il s'avère à présent qu'elle possède un élément tridimensionnel, contrairement aux photos ordinaires.   [...]
On voit de temps en temps surgir l'hypothèse que le suaire serait le fruit d'une sorte de coïncidence. Il pourrait, par exemple, n'être que l'image d'un individu lambda qui se trouve avoir été crucifié, et qui réussit à se photographier sur un bout de tissu, sous la forme d'un négatif en 3D.
Les données fournies par Wilson mènent à la conclusion que deux explications seulement sont possibles. Selon la première, il s'agit bien du suaire de Jésus de Nazareth, et il y a une part d'inexplicable. Tout lecteur des Evangiles sait que Jésus a fait l'objet d'affirmations extraordinaires de son vivant et plus encore après sa mort. Des millions de gens sont persuadés de leur véracité. Cela ne signifie pas que les chrétiens sont tenus de croire en l'authenticité du suaire de Turin; beaucoup n'y croient pas, et la plupart sont sans opinion. Mais cela signifie qu'ils ne peuvent entièrement tourner le dos au transcendant.
Une sophistication stupéfiante
La seconde explication sera une bonne nouvelle pour les laïcs et les sceptiques: nous avons affaire à une oeuvre d'art religieux. Mais c'est aussi une mauvaise nouvelle: l'artiste est d'une sophistication stupéfiante. Il y a tout à parier qu'il ne travaillait pas au beau Moyen Âge, mais avant, en ce temps que les Anglo-Saxons appellent l' "Âge sombre ". En ce cas, le silence des historiens d'art à son sujet est de plus en plus étonnant. 
 A quelle école appartient-il ? Où travaillait-il ? Qu'a-t-il produit d'autre ? Avec quels moyens ? Après tout, cet homme aurait eu des leçons à donner à Léonard de Vinci. Est-il plus simple d'admettre l'existence d'un tel artiste ou d'accepter qu'il y a des choses qui nous dépassent ? 
 La vérité est peut-être celle-ci: les croyants ont peur que le suaire se révèle être une oeuvre d'art et les historiens d'art craignent le contraire. Aucune de ces explications n'est facile à digérer, mais Ian Wilson a fait son choix et nous en donne les raisons. Ses lecteurs se trouvent à leur tour pris entre l'enclume de la foi et la recherche d'un faussaire forcément génial. Un choix qu'il devient de plus en plus difficile d'éviter.   
 Source : Revue Books no 25 (reproduction partielle de l'article avec l'accord de Books)



Le Suaire de Turin : un inestimable témoignage d'une autre réalité ?

A noter qu'en principe il est interdit de photographier le Suaire, mais l'interdiction n'est guère respectée, à commencer par les Italiens. Ainsi donc avons nous également pris une série de photos en ce mois de mai 2010. Chacun peut dès lors  faire l'expérience suivante par lui-même à partir d'une de ses photos du suaire.


Photo du Suaire recadrée et redressée à la verticale / mai 2010 webm prana infos

La même photo, traitée en négatif / mai 2010 photo webm prana infos

Même photo traitée en négatif, puis couleur sépia / mai 2010 photo webm prana infos
 
Le Suaire de Turin : un inestimable témoignage d'une autre réalité ?

L'on ne s'étonnera guère non plus que nous regardions aussi du côté d'une explication d'ordre ésotérique, et plus spécialement des indications données par Benjamin Creme, peintre, écrivain et ésotériste anglais, rédacteur en chef de la revue Share International ( Partage International pour la version française).

Rappelons en deux mots que d'après la tradition ésotérique à laquelle il se réfère, il y a deux mille ans, Jésus était le disciple du Christ, ce terme étant à prendre et comprendre dans son acception ésotérique. Pour Benjamin Creme, le Suaire est tout à fait authentique et témoigne d'une réalité qui reste à être connue du monde.

Le lecteur intéressé pourra se reporter à la revue Partage International et/ou au site du même nom où la thématique du Suaire de Turin a été abordée plusieurs fois au cours des dernières années.

Nous ajouterons simplement que, toujours d'après Benjamin Creme, le Christ, Maitreya, et Jésus (lui même devenu un Maître de Sagesse entretemps), ces Frères Aînés de l'humanité, s'apprêtent à émerger en groupe, publiquement, au terme d'un processus en cours, dans le respect du libre arbitre de l'humanité ...

Une vision ésotérique des choses qui peut donner un éclairage différent de bien des événements... 

Photo d'une photo exposée dans une chapelle à Turin / mai 2010 webm prana infos


mercredi 6 mars 2013

"Pierre Rabhi, au nom de la Terre"

Une information reçue par mail, que nous reprenons bien volontiers.


Sortie du film le 27 mars 2013

" Réalisé par Marie-Dominique Dhelsing, "Pierre Rabhi, au nom de la Terre" retrace l'itinéraire de Pierre Rabhi, du désert algérien à son expertise internationale en sécurité alimentaire. C'est aussi l'histoire d'un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir pour un monde différent, plus respectueux des hommes et de la terre.

Au fil des images, vous découvrez les organisations qui se sont créées pour incarner les idées de Pierre Rabhi : Terre et Humanisme, la Fermes des Enfants, le Hameau des Buis, Colibris, les Amanins ...
Qu'il s'agisse de transmettre l'agroécologie, de reconstruire l'autonomie alimentaire, de développer des éco-lieux, d'éduquer autrement nos enfants, de montrer des initiatives pionnières dans tous les domaines, chaque organisation, à son échelle, propose des voies d'avenir, appropriables par tous."


Pierre Rabhi / photo 2009 webm. prana infos

Synopsis

" Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l'un des pionniers de l'agro-écologie en France.
Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l'Homme et de la Nature, il appelle aujourd'hui à l'éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une "sobriété heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines. 

Ce film retrace l'histoire d'un "sage", du désert algérien à son expertise alimentaire en sécurité alimentaire. L'histoire d'un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir en fédérant ce que l'humanité a de meilleur pour préserver notre planète des souffrances qu'elle subit.
"Pierre Rabhi, Au nom de la Terre" raconte le cheminement d'une vie et la conception d'une pensée qui met l'Humanité face à l'enjeu de sa propre destinée. "  


dimanche 3 mars 2013

Pérou : à Ica, les pierres gravées du Dr Cabrera

Ica : une extraordinaire bibliothèque de pierre ?

"La Terre est un cimetière de civilisations. D'immenses mystères nous défient, des rives du Nil jusqu'à une île dans le Pacifique, du Golfe du Morbihan à la Cordillère des Andes."

Chronique des  civilisations disparues, de Patrick Ferryn et Ivan Verheyden / Ed. Robert Laffont

Nul doute que cette citation d'un ouvrage paru en 1976 risque d'être d'actualité pour un bon moment encore, et le Pérou pourrait en être l'une des meilleures illustrations.

Après Nazca et Toro Muerto, nous évoquerons aujourd'hui une autre destination de cette même région du Pérou que nous avons visitée lors de notre voyage en 1976. Il s'agit de la ville d'Ica, située approximativement au milieu d'une ligne qui irait de Pisco / Paracas (où se trouve une autre énigme connue sous le nom de "Chandelier des Andes") à Nazca, non loin de l'océan Pacifique. C'est à Ica que le Dr Javier Cabrera Darquea avait rassemblé des milliers de pierres gravées semblant raconter une bien étrange histoire, qui, si elle est authentique, remet en cause bien des schémas de pensée, et bien au-delà...

C'est bien ce qui, déjà à l'époque de notre passage, lui avait valu bien des critiques et ennuis de la part d'une certaine archéologie officielle qui le traitait de faussaire, car bien évidemment ces motifs et dessins gravés ne collaient pas avec les thèses officielles de l'archéologie, il faut bien le reconnaître, et il ne pouvait donc s'agir que de faux, disaient ses détracteurs.

Eternelle querelle entre les "pontes du savoir", les "gardiens d'un dogme temporaire" et celui qui a eu l'outrecuidance de mettre en lumière quelque chose sortant du champ de compréhension connu et reconnu et qu'il convient d'expliciter... Et l'on pourrait citer, entre autres, dans un tout autre domaine, les fameux "crop-circles" ou agroglyphes, dont certains d'une sublime beauté. Et il est vrai que dans les deux cas, pour discréditer le phénomène, certains se sont laissés aller à susciter quelques faux, aux caractéristiques cependant discernables pour un connaisseur.   

Le Dr Cabrera regrettait que ces mêmes détracteurs refusent de venir étudier scientifiquement ces milliers de pierres en andésite, de tailles variables allant du gros galet au déjà imposant bloc rocheux, aux motifs quelquefois très raffinés, complexes, énigmatiques, bref surprenants.

Le Dr Javier Cabrera Darquea dans son bureau / photo 1976 webm. prana infos
 Le Dr Javier Cabrera Cabrera

Né en 1924 à Ica, à 300 kms au sud de Lima, le Dr Cabrera était une personnalité connue et reconnue d'Ica dans le domaine médical et culturel. Très actif sa vie durant, le 14 octobre 2001 il a reçu un hommage appuyé de ses concitoyens pour l'ensemble de son oeuvre. Il est décédé le 30 décembre 2001 après avoir consacré une grande partie de sa vie à l'étude des pierres connues sous le nom de "pierres gravées d'Ica", mais en réalité découvertes non loin de là, à Ocucaje.  

C'est donc dans un immeuble de la Plaza de Armas à Ica qu'il nous fut donné de le rencontrer et qu'il nous raconta comment il en vint à s'intéresser à ces étranges pierres qui d'après lui constituaient une espèce de bibliothèque relatant des scènes d'un lointain passé et d'une "autre humanité", du moins d'après nos souvenirs.

Il est clair que trente six ans plus tard nous sommes bien incapables de rapporter ses propos autrement que de façon générale, d'autant plus qu'à l'époque l'entretien eut lieu au moins partiellement en espagnol, limitant ainsi quelque peu la portée de notre échange.


 Une fois encore, n'ayant aucune compétence en la matière, nous nous contentons donc de simplement relater l'existence de ces mystérieuses pierres, en publiant quelques unes des photos prises en septembre 1976 et en nous inspirant de la source  principale pour tenter d'en donner une explication que nous espérons la plus fidèle possible à celle de leur "découvreur".

Nous nous référons donc au livre du Dr Cabrera : El mensaje de las piedras grabadas de Ica, paru en 1976 aux Editions Inti sol, que nous avons acquis en sortant de chez lui.


[A noter qu'il existe aussi un ouvrage de J.J. Benitez intitulé Existio otra humanidad , paru en 1975 en Espagne chez Plaza & Janes, ainsi qu'un livre en français  L'énigme des Andes , de Robert Charroux, paru en 1974 chez Robert Lafont].

En écoutant les explications du Dr Cabrera / photo 1976 webm prana infos

Une bibliothèque préhistorique ?

A l'époque nous avions eu connaissance de ces pierres à travers le livre de Robert Charroux, "L'énigme des Andes". Par ses différents ouvrages, cet auteur a sans doute fait un extraordinaire travail de défricheur, qui a contribué à bousculer bien des idées figées et à susciter l'intérêt de milliers de personnes pour des lieux et faits énigmatiques en France et dans le monde entier. Cependant il nous semble qu'inévitablement, à côté de faits réellement avérés et certaines intuitions vérifiées par la suite, sans doute emporté par sa fougue, il n'a pu éviter dans l'ensemble de ses écrits des approximations et thèses hasardeuses, ce qu'il convient de garder à l'esprit. Toujours est-il que lui parle de "Bibliothèque des Atlantes" à propos de ces pierres d'Ica ... 

Pour poser l'une des hypothèses, par commodité et n'ayant pas le temps de nous lancer dans une traduction des écrits du Dr Cabrera, nous empruntons un passage au livre de R. Charroux ( sans nécessairement y adhérer). Citant le Dr Cabrera :

"  [...] 
- Mes pierres, nous dit-il, proviennent de la civilisation des premiers hommes cultivés de notre Terre.

Pour une raison inconnue, peut-être un cataclysme naturel, cette civilisation disparut, mais les hommes de l'Ica ancien voulurent en laisser un témoignage indestructible ou du moins susceptible de traverser les périls du temps. Ou bien ces archives sont celles d'un peuple plus proche de nous, mais héritier direct des connaissances des grands ancêtres.
On peut logiquement penser que ces Ancêtres Supérieurs étaient les Atlantes, dont des ethnies rescapées auraient, après l'engloutissement de leur continent, opéré leur diaspora (dispersion) dans la région d'Ica, en y laissant en dépôt les pierres parlantes de mon musée.

C'est à tort que l'on date l'avènement de l'homo sapiens de deux ou trois millions d'années de nos temps. L'homme est beaucoup plus ancien qu'on ne le dit et il a certainement connu les grands monstres qui établissaient leur dictature sur le règne vivant de l'ère secondaire.

Je puis certifier que ces monstres : plésiosaures, diplodocus, iguanodons, etc, qui vivaient à la fin du secondaire, ont survécu au tertiaire jusqu'à une époque où les hommes les ont connus et ont engagé avec eux la lutte pour la suprématie sur le globe.

J'ai commencé à collectionner mes pierres en 1966, mais les premières furent trouvées dès 1961 par les huaqueros chercheurs de poteries."     (  Extrait de "L'énigme des Andes" de Robert Charroux )


Une des pierres particulières du Dr Cabrera
Le musée du Dr Cabrera contient des milliers de pierres, mais il en restait à priori encore beaucoup plus à découvrir dans des caches de la région.

Que peuvent bien signifier toutes ces scènes diverses, opérations chirurgicales, personnages, oiseaux, poissons, animaux préhistoriques ? 


Mappemonde de l'ère secondaire ? / photo 1976 webm. prana infos

Seraient représentées sur cette carte: la Lémurie (en haut à droite), l'Arabie (en haut, au centre), l'Australie (en bas, à droite) et l'Afrique (en bas, à gauche). 

 A noter que, si nous avons bien compris, il existerait également une mappemonde d'une autre planète... De même, seraient aussi représentées sur certaines pierres Jupiter, Vénus, des constellations, des comètes... 

Voici en vrac, quelques autres photos de ces "extraordinaires" et "impossibles" pierres :


Intervention chirurgicale: transplantation de coeur  / photo 1976 webm. prana infos
Intervention chirurgicale: greffe du cerveau ? / photo 1976 webm. prana infos

Intervention chirurgicale / photo 1976 webm. prana infos


Intervention chirurgicale / photo 1976 webm. prana infos
Un ensemble de petites pierres / photo 1976 webm. prana infos
Des thèmes de toute nature /  photo 1976 webm. prana infos


Des pierres à profusion, sur des étagères, sur le sol / photo 1976 webm. prana infos

On aura compris qu'avec de tels thèmes gravés et de telles interprétations, certains soient tentés de crier au faussaire. Pourtant, en raison de la quantité phénoménale de pierres, de toutes tailles, de la qualité des gravures, combien aurait-il fallu de faussaires ? combien d'années auraient-ils mis ? dans quel but ? 

Pour notre part, sans qualification ou compétence dans ce domaine, nous nous contentons de rapporter les faits, l'esprit ouvert, en souhaitant qu'une étude scientifique pluridisciplinaire puisse avoir lieu.

Par contre, pour avoir rencontré le Dr Cabrera l'espace de deux heures environ, nous n'hésitons pas à dire qu'à notre avis, ou plutôt à notre ressenti, c'était un homme très cultivé, parfaitement honnête et intègre.

C'était sans doute également le sentiment de nombreuses personnes, puisque l'éditeur Robert Laffont et Francis Mazière se sont également rendus sur place, de même que, semble-t'il, l'une ou l'autre tête couronnée ont eu un entretien avec le Dr Cabrera, parmi bien d'autres personnalités et visiteurs de marque. Et l'on apprend d'ailleurs sur le site du musée que la reine d'Espagne a reçu un de ces blocs rocheux d'Ica, qu'elle a entreposé en un lieu spécial à son Palacio de la Zarzuela à Madrid.De même pour la reine Silvia de Suède qui elle aussi le conserve au Palais royal de Stockholm. 



vendredi 1 mars 2013

Suisse : Le Dalai Lama à l'Université de Lausanne

A Lausanne:  Vivre et mourir en paix : Regards croisés sur la vieillesse

La journée d'échanges entre le Dalai Lama et les chercheurs de l'Université de Lausanne (UNIL) sera consacrée au vieillissement et à la mort. Lors de deux sessions, les scientifiques présenteront l'état de la recherche dans plusieurs domaines, ainsi que leurs interrogations. Le Dalai Lama s'exprimera sur ces travaux et ouvrira le dialogue.

A Fribourg : Conférence publique du Dalai Lama : L'éthique au-delà des religions

Les religions du monde partagent différentes définitions du mot "éthique".

Au-delà des religions, la notion d'éthique est aujourd'hui largement débattue et discutée à un moment où le monde change rapidement et où les valeurs de conduite morale et d'altruisme sont essentielles pour notre avenir et celui des générations futures. 

A Fribourg le 14 avril 2013

jeudi 28 février 2013

Conférence Alsace : La fraternité à portée de main

Nous répercutons une information qui nous est parvenue ce jour et qui pourra intéresser les résidents de l'Est de la France.


La fraternité à portée de main

Conférence par Luc GUILLORY


L'humanité traverse la crise spirituelle la plus profonde de son histoire.

L'ordre ancien issu de la compétition et de la division s'effondre, l'écosystème planétaire est à la dérive.

Nous sommes cependant à l'aube d'une transformation profonde de notre civilisation. Un groupe d'Hommes éclairés appelés Maîtres de Sagesse s'apprête à se faire connaître afin de nous indiquer comment bâtir une société fondée sur la justice, le partage et la coopération.

Ils nous enseigneront l'art de la réalisation du Soi afin d'établir de justes relations pour le bien et l'épanouissement de tous.

C'est à nous qu'il appartient de décider de notre avenir, mais l'émergence publique des Maîtres sur la scène mondiale est la garantie que la Fraternité est, pour la première fois, à portée de main.

Mardi 5 mars 2013   19 h 30 - 22 h  au Biodome 36 rue des Landes 68220 Hegenheim  

jeudi 21 février 2013

Extraterrestres au Pérou : preuves au Toro Muerto ?

Toro Muerto : des preuves archéologiques de visites extraterrestres ?

Se pourrait-il que sur une étendue désertique dénommée Toro Muerto et située dans la province de Castille du département d'Arequipa, au sud du Pérou, l'on trouve, parmi les milliers de gravures rupestres, des représentations de visiteurs extraterrestres ? Les faits semblent accréditer cette thèse et certains chercheurs plus intrépides et moins conformistes que d'autres en sont convaincus.

Pérou, terre d'énigmes

Dans le précédent post nous avions évoqué notre voyage au Pérou en 1976 et notre survol des énigmatiques lignes et dessins connus sous le nom de "pistes de Nazca". Dans le présent post, nous allons évoquer cet autre site, extraordinaire à différents points de vue, d'autant plus que le Toro Muerto pourrait être l'un des témoignages (parmi d'autres découverts entretemps, notamment en Inde) de la réalité du phénomène extraterrestre depuis des siècles.

Le webmestre tient cependant à préciser que lui-même n'a eu connaissance de ce site que peu après son voyage au Pérou en 1976 et qu'il n'a donc pas eu l'occasion de le visiter par lui-même. Cependant, en raison de circonstances particulières, il a pu donner toutes indications utiles à son épouse qui s'y est rendue en 1978 et à qui il doit ces quelques photos sélectionnées ici, parmi beaucoup d'autres. Ceci étant précisé par honnêteté intellectuelle et pour la remercier, car l'exercice n'était guère évident en ce temps-là, où même localement le site était très peu connu.   

C'est donc par le biais d'ouvrages d'un auteur sans doute injustement méconnu, en l'occurrence Christine Dequerlor, qu'il a pu être pris connaissance de ce site en ce qui nous concerne.

Qui était Christine Dequerlor ?

Elle est l'auteur d'au moins trois livres :
- Les oiseaux messagers des dieux , paru en 1975 aux Editions Albin Michel
- Ces dieux venus d'ailleurs, paru en 1977 aux Editions Albin Michel
- Les extra terrestres des Andes, paru en 1978 aux Editions Alain Lefeuvre



"De vieille souche bretonne, elle passe une grande partie de son enfance en Bolivie où elle est née. Elevée en contact permanent avec les Indiens, leurs belles légendes, coutumes et traditions resteront gravées dans sa mémoire, associées aux paysages grandioses des Andes.

Après avoir visité le Nord de l'Argentine jusqu'à Buenos Aires, elle reste avec ses parents en France, où elle fera ses études. Tout en poursuivant une carrière de professeur, elle se passionne pour l'étude des anciennes civilisations, particulièrement celles de l'Amérique précolombienne.

   
Conférencière, membre de plusieurs instituts et sociétés savantes, membre du Comité directeur des Recherches de l'Institut des Hautes Synthèses, elle a parcouru le monde, pris des milliers de notes, croquis et photographies. Aux frontières de l'Himalaya, elle rencontre des moines réfugiés du Tibet ayant fui devant l'occupation chinoise et des chamanes dont les étranges pouvoirs s'apparentent à ceux des sorciers des Amériques. Elle est reçue par le Karmapa, grand maître de la secte des Bonnets rouges dans son monastère de Rumtek et par le dalaï-lama au Pendjab.

Au Pérou, un Indien la conduit dans un site extraordinaire, où des milliers de rochers gravés portent LA PREUVE que des Extra-terrestres ont contacté des autochtones.

C'est grâce à ses voyages, sur les hauts lieux de la connaissance, grâce également à des études très approfondies sur les religions comparées, les écritures sacrées, les origines des mythes et légendes de tous les continents, que Christine Dequerlor a pu écrire le présent ouvrage."
Source : texte de présentation de l'auteur dans Ces dieux venus d'ailleurs.

Dans l'autre ouvrage consacré au Toro Muerto,il est indiqué que: "Peu portée de par sa formation à accepter d'emblée la possibilité de ces visiteurs insolites,  ce n'est qu'après quatre années de recherches approfondies que Christine Dequerlor livra ses travaux."  

Le cadre du Toro Muerto

Alors que lors d'un voyage au Pérou en 1970 elle visitait "en un vaste périple les centres archéologiques et initiatiques les plus célèbres des côtes du Pacifique et de la Cordillère des Andes", c'est fortuitement à la suite d'une panne de voiture, raconte l'auteur, qu'un Indien l'amène au Toro Muerto. Ce site se révèle  d'accès difficile, en raison de l'éloignement, du paysage inhospitalier, du silence absolu qui  règne dans ce cadre à la fois désertique et volcanique qui inspirait la crainte aux autochtones.

Des milliers de pétroglyphes se présentaient aux yeux de l'auteur, gravés à profusion sur les innombrables roches, certains ayant cependant déjà été détériorés. Parmi eux, des milliers de symboles magiques et cosmiques, difficiles de compréhension lorsque l'on est extérieur à la culture de ces anciens Péruviens qui avaient leur propre conception de l'Univers. C'est en ce sens que Christine Dequerlor, née en la voisine Bolivie, peut apporter sa compréhension et son éclairage de cette culture.  

Comme pour Nazca, nous ne ferons qu'évoquer rapidement le site, sachant que pour une étude approfondie il conviendrait de se reporter aux deux ouvrages ci-dessus.

Une symbolique propre à la culture des anciens Péruviens / photo oct. 1978 prana infos
Dessin C. Dequerlor



Sur les rochers sont représentés diverses scènes et différents types de personnages humains, ainsi que "d'astronautes tels que reproduits aux diverses époques, reconnaissables à leurs combinaisons collantes et à leurs casques volumineux."

Source: Christine Dequerlor ( Ces dieux venus d'ailleurs)
Dessins de Christine Dequerlor
Pour Christine Dequerlor, il ne fait absolument aucun doute que les auteurs des gravures ont été en contact avec des visiteurs extra terrestres, qui sont de différentes catégories. Elle s'en explique et étudie également le phénomène ovni à travers les âges et à l'époque contemporaine.

"Quantité de roches portaient des symboles mystérieux, des figures géométriques variées, des signes cosmiques, dont le Soleil sous différents aspects. Souvent tout cela se mêlait à un monde d'animaux fabuleux, mythiques ou réels.

De grandes compositions prenaient un sens magique et illustraient le culte rendu au dieu Félin, divinité primordiale des civilisations précolombiennes. De véritables tableaux représentaient la vie quotidienne d'un peuple de pasteurs avec ses troupeaux.

Ce qui me frappa le plus, dans ce prodigieux ensemble, furent des ETRES ENIGMATIQUES, admirablement dessinés, à la ressemblance de nos modernes cosmonautes, vêtus de combinaisons, coiffés de casques énormes. Ils étaient partout, semblaient voler, descendre du ciel. Isolés ou groupés, ils occupaient la totalité des grandes dalles, fréquemment ils participaient à des scènes pastorales. Dans celles d'offrandes, ils dominaient des personnages aux bras tendus vers eux. Innombrables, leur fréquence insolite montrait immédiatement leur importance.

Ces hommes casqués rappellent ceux, rares, gravés au Val Cammonica en Italie, reproduits si souvent, justement parce qu'ils évoquent des cosmonautes. Ici, ils sont des milliers, qui apportent enfin LA PREUVE que des VISITEURS VENUS DE L'ESPACE ont été vus par des Indiens, qui ne pouvaient inventer de tels costumes. A quelle époque ?

Une datation officielle fournit la réponse. Les missions archéologiques qui se rendirent sur les lieux donnèrent aux gravures une ancienneté de 1000 ans environ. [...] "

Extrait de Ces dieux venus d'ailleurs, de Christine Dequerlor (Ed. Albin Michel)

Comme bon nombre de photos figurent (en noir et blanc) dans les deux ouvrages cités ci-dessus, nous publions nos propres photos avec l'interprétation que leur donne C. Dequerlor dans son livre "Les extra terrestres des Andes" (Ed. Alain Lefeuvre), sauf mention contraire.

A noter l'interprétation reprise au bas de la photo ci-dessous représentant un extraterrestre et son vaisseau, et plus spécialement la nuance entre les différents personnages venus d'ailleurs.   

Toro Muerto : extraterrestre et son Vaisseau  / photo octobre 1978 prana infos
Interprétation de C. Dequerlor : 
"Un des grands et beaux cosmonautes extra-terrestres. Parfaitement structuré, vêtu d'une combinaison collante, les chaussures sont même indiquées. Son casque à double paroi brille au soleil, il évoque les personnages des livres sacrés nommés les "lumineux, les Etincelants, les Seigneurs de lumière".
Il sort visiblement de son appareil, accueilli comme un dieu bienfaisant par les Indiens dessinés, petits, filiformes, accompagnés du sorcier emplumé. Tous accourent, bras ouverts, à sa rencontre. Leur facture très différente des "visiteurs" ne permettra jamais qu'on les confonde."


Toro Muerto : Vaisseau extraterrestre ? / photo octobre 1978 prana infos
Précision préalable du webmestre : Sur la gauche de la fissure de ce rocher, parmi d'autres dessins, figure une représentation d'un "objet" identique muni de ce que l'on pourrait considérer comme des hublots. Cette partie du rocher n'est qu'en partie et mal visible sur la photo ci-dessus, mais est bien visible sur la photo de l'auteur dans son livre.


Interprétation de C. Dequerlor :
"Sur cette dalle, les engins sont représentés vus de l'extérieur, de profil, avec ou sans hublot et l'intérieur en coupe"      [ source: Les extra terrestres des Andes]

"Intérieur d'un engin qui paraît en contenir de petits avec pieds. Au-dessous et à gauche, le même vu de l'extérieur." [source : Ces dieux venus d'ailleurs]


Toro Muerto : personnages casqués / photo octobre 1978 prana infos
Interprétation de C. Dequerlor :
"Très finement gravés, des personnages casqués s'alignent près des habituels symboles d'ascension: piliers verticaux, étoiles, éclairs.
Entre eux, admirablement tracés, traits et points ne sont pas là pour décorer, mais parler, servir de légende; ils s'apparentent à des formes d'écritures anciennes et modernes. Au-dessus, le lama céleste ou constellation.
Au second plan, effets du vandalisme, les roches sont éclatées, écrasées, pour en détruire les dessins."   
Toro Muerto : cosmonautes ?  / photo octobre 1978 prana infos
Interprétation de C. Dequerlor :
"Autre type de grand cosmonaute au casque à antennes et longue combinaison, près d'un des "Petits", admirablement proportionnés, de beaucoup les plus nombreux." 

Toro Muerto : personnages et symboles / photo octobre 1978 prana infos

Précision préalable du webmestre : sur le côté à droite de la scène ci-dessus, figurent d'autres représentations non visibles sur la photo ci-dessus, notamment un condor.

 Interprétation de C. Dequerlor :
"Importante roche: sur l'une de ses faces, condor et serpent s'élèvent vers le ciel; sur l'autre, petits personnages près de l'éclair."

Nous arrêterons là cette rapide évocation qu'il conviendrait d'approfondir à travers les ouvrages de l'auteur. Alors, des visites extra-terrestres depuis des millénaires, une réalité qu'il faudra prendre en compte ?  Et si Christine Dequerlor avait raison ?

mardi 12 février 2013

Pérou : les mystérieuses pistes de Nazca

Pérou, terre d'énigmes

De nombreuses personnes pressentent que notre conception et vision du monde telle qu'elle est encore largement acceptée actuellement est à la veille de connaître de profonds bouleversements. D'innombrables énigmes se trouvent disséminées de par le monde (ainsi que, plus largement, dans le cosmos) , et le Pérou est assurément une de ces contrées de notre planète qui nous interpelle par bien des aspects.

C'est bien ce qui nous a poussé en 1976 à effectuer un voyage à la fois en Bolivie, surtout pour la visite de la mystérieuse cité de Tiahuanaco, mais essentiellement au Pérou où l'on cherche toujours des réponses à la présence d'impressionnants monolithes et à des sites comme Sachshuaman, Machu Picchu, Nazca, Occucaje / Ica , pour ne parler que de ceux-là.

C'est pourquoi, avant fin mars prochain, nous prévoyons de consacrer deux autres posts à des énigmes péruviennes, plus en tant que sensibilisation à l'existence de ces mystères qu'une explication reconnue et acceptée qu'on cherche d'ailleurs toujours, malgré les diverses hypothèses en présence.

Comme le dit Maria Reiche dans l'introduction de son livre trilingue "Geheimnis der Wüste"- "Mystery on the desert"-, "Secreto de la pampa", paru en 1968, le Pérou est sans doute le pays le plus intéressant d'Amérique du Sud, à la fois pour ses constructions cyclopéennes, pour la survivance d'anciennes langues et coutumes, etc...  

"Le Pérou est connu comme le pays des Incas. Cependant le règne des Incas ne fut que le dernier stade d'un long développement culturel dont les origines remontent au second millénaire avant J.C." y explique-t-elle.



Les pistes de Nazca

A vrai dire, à notre connaissance, n'existait en 1976 que peu de documentation sur les "pistes" de Nazca. Outre peut-être des articles dans les revues Kadath ou Atlantis, n'existaient guère en français qu'un livre de Robert Charroux, paru en 1974, et un livre plus généraliste d'Alban Vistel qui y consacre une page dans "L'Homme des Andes" paru en 1976.

 En 1977 s'y rajouta un livre très documenté de Simone Waisbard , intitulé "Les pistes de Nazca" (Editions Robert Laffont). Il ne fallait donc guère s'étonner que ces étranges lignes et figures soient demeurées inconnues du public jusque vers 1980 où des tour-opérators français connus ont commencé à intégrer le site de Nazca dans leurs circuits au Pérou.  




A noter qu'en 1994, les géoglyphes de Nazca ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Voici d'ailleurs la description brève qu'en donne le site de l'UNESCO [à présentation forcément prudente] :

"Situés dans la plaine côtière aride du Pérou à quelque 400 km au sud de Lima, les géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana couvrent entièrement 450 km². Ces lignes tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 après J.-C. , soulèvent une des grandes énigmes de l'archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. Certains de ces géoglyphes représentent des créatures vivantes, d'autres des végétaux stylisés ou des êtres fantastiques, d'autres encore des figures géométriques de plusieurs kilomètres de long. On suppose qu'ils auraient eu une fonction rituelle liée à l'astronomie." 

Source : http://whc.unesco.org/fr/list/700/

Vue d'avion: oiseau dont le bec finirait sur une ligne indiquant le soleil levant le 21 décembre / photo (1976) prana infos
Motifs de dessins relevés par Maria Reiche
Motifs de dessins relevés par Maria Reiche
                                                                                                                             
Quelques motifs relevés par Maria Reiche / Source : Geheimnis der Wüste (1968)

Genèse de la découverte des "pistes" de Nazca (tentative de synthèse)

Avant 1926 : D'après Simone Waisbard, ces "dessins" furent très succinctement mentionnés au 16e siècle par Cieza de Léon, l'un des chroniqueurs espagnols les plus réputés de la Conquête du Pérou incaïque. On trouve également trace en 1586 d'un rapport du Corregidor Luis de Monzon au vice-roi Toledo, qui pourrait évoquer ces pistes de Nazca.

1926 : L'archéologue péruvien Mejia Xesspe découvre les géoglyphes. Treize ans plus tard, il rend publique sa théorie selon laquelle les lignes pourraient constituer des routes à usage religio-cerémoniel.

1927 : Au cours de recherches dans la vallée du rio Grande, Julio-César Tello, le célèbre "père" de l'archéologie péruvienne, fut intrigué par la phrase sibylline de Cieza de Leon et mit ainsi Paul Kosok sur la voie de la "découverte" des glyphes. 

1930 : George E. Johnson précéda Kosok dans les airs de Nazca. Idem, ensuite, pour le commandant Péri, en hélicoptère.

1939 :  Le 22 juin 1939, par une heureuse coïncidence, l'astronome américain Paul Kosok, spécialiste en paléo-irrigation, mandaté par l'Université de Long Island pour étudier les ouvrages hydrauliques des anciens Péruviens, survole le site et distingue "sur l'un des déserts les plus secs du monde", la monumentale cryptographie des Nazcas. Et c'est avec lui que naît officiellement "la plus inexplicable énigme archéologique de tous les temps !"

1946 :  Maria Reiche, diplômée en mathématiques (pour une thèse sur les groupes algébriques) et en astronomie, qui a eu la chance de rencontrer quelque temps auparavant le Dr Jullio Tello, grand archéologue péruvien, débute ses travaux sur le plateau . Elle est également persuadée de la finalité astronomique du site et pense y voir la structure d'un immense calendrier. Ceci pourrait correspondre avec des chroniques espagnoles du 16e siècle, selon lesquelles les Péruviens devaient être en possession d'un calendrier créé d'après des observations très précises du ciel.

1954 : Simone Waisbard, américaniste, ultérieurement également membre de la Société Géographique de Lima et ultérieurement aidée par d'éminents archéologues péruviens dans ses travaux, s'installe au Pérou et prend connaissance de ces "pistes", auxquelles elle consacrera plus tard un livre.    

Source principale :  Les pistes de Nazca, de Simone Waisbard

Nazca : Vue d'avion d'une "piste" / photo webm. prana infos (1976)


Nazca, vue d'avion : lignes et dessins , un extraordinaire rébus  / photo (1976) webm. prana infos

Par qui ? pourquoi ? et comment ?

C'est à ces questions que se propose d'essayer de donner des réponses le livre de Simone Waisbard. Reprenons un passage de sa quatrième de couverture:

"Que sait-on de ces fameux "dessins" qui couvrent 500 kilomètres carrés de pampas désertiques du Sud Péruvien ? Brodées "en pointillé" sur des sables lunaires avec des cailloux oxydés, que signifient ces étranges lignes démesurées, ces gigantesques pistes géométriques et ces immenses figures stylisées d'oiseaux, d'animaux, de plantes et de dieux ? Ne peut-on les comprendre que du ciel ? Sont-ils alors l'oeuvre symbolique des mystérieux "Hommes-Volants" qui planent sur les "mantos" d'apparat des 429 princes momifiés de Paracas ? Les schémas chorégraphiques d'un culte érotique de la fertilité ? Les observatoires d'un zodiaque magico-religieux pour programmer l'avenir ? ... "   


Vue d'avion.   Des signes destinés à être vus d'en haut ?  / photo (1976) webm. prana infos
Nazca : le singe avec une main à quatre doigts et la queue enroulée à l'envers / photo 1976 webm. prana infos 
Monkey geoglyphs on Nazca planes - Photo 16 mai 2008 par Markus Leupold-Löwenthal  - Licence Creative Commons

Quelques extraits du livre de Simone Waisbard :

"  [...] Tout y est défi à notre entendement ...Que d'innombrables siècles se soient écoulés sans effacer les bizarres marques des sables ... Qu'un ancien peuple soit parvenu à étirer sur des terrains irréguliers, sans instruments de précision, des dizaines de kilomètres de lignes rigoureusement rectilignes... Que d'antiques prêtres-astronomes aient réussi à calquer sur le sol, à des dimensions colossales, les totems stellaires que leur inspira la patiente contemplation du ciel... Que privés de moyens mécaniques et d'engins aériens, ils aient pu et su comme voir d'en haut la monumentale "tapisserie" de pierres mathématiquement alignées...

Et parlant des autres réalisations de la civilisation des Nazcas :

" Et ce leitmotiv obsédant d'Hommes volants, planant à l'horizontale, entourés de serpentins qui flottent autour d'eux, ou la tête en bas, comme tombant "en piqué" des nues, brodés sur les somptueux vêtements des momies ? "

Quel sens donner à ces lignes se déroulant sur des kilomètres sur des terrains irréguliers, voisinant avec diverses représentations stylisées, notamment d'oiseaux et d'animaux ? Quelle ancienneté donner à ce que l'auteur qualifie d'incroyable "codex" des sables ?  Deux mille ans ? trois mille ans ? ou plus ?

Pourquoi cette étonnante couleur du sol qui peut surprendre à la vue des photos ? Les pierres de surface riches en oxyde de fer ont été au fil du temps fragmentées et désagrégées par les éléments en morceaux de 5 à 10 cms, donnant "aux pampas de Nazca une patine marron, tirant par endroits, sur le rouge ou le violet, tout à fait caractéristique".

"L'un des seuls points sur lequel tous les archéologues sont d'accord avec Paul Kosok, est le système employé pour faire les marques de Nazca par raspaje, c'est à dire, raclage pu plus exactement, déblaiement et nettoyage du sol. Les cailloux noircis par leur exposition à l'air, furent repoussés et entassés sur les côtés afin de mettre à nu, entre les deux bords, le terrain ocré plus clair et obtenir par contraste, des lignes facilement visibles. Ce qui représente, on s'en doute, des prouesses topographiques inouies ! Et une patience mystique pour balayer d'aussi vastes surfaces de désert !

"Jamais de pluie, jamais d'orage, jamais de tempête, tels sont les facteurs uniques au monde qui épargnèrent et assurèrent la pérennité millénaire des fameux "dessins" ! "

Le décor : désert, oui mais à préciser ceci :

" Ce décor est celui d'un véritable reg désolé, avec des dunes géantes et mouvantes qui le bornent au lointain, d'énormes "croissants" de sable blanc qui coupent parfois dangereusement la route, des lits de rocaille parsemée d'ossements de mastodonte à peine enfouis...

Pas la moindre apparence de végétation ni de vie, un désert mort comme la lune, sur une largeur de quarante à cinquante kilomètres, depuis les dernières vagues grondantes du Pacifique. Mais cela, seulement jusqu'à la rencontre du rio Nazca et de ses affluents. C'est là ce qu'oublient de dire ceux qui parlent des énigmes de Nazca ! Là le paysage change à vue, aussi brutalement qu'un décor sur la scène d'un théâtre. Coupé au fil, le désert cesse, contenu, limité par une longue, féconde et verte vallée parallèle, soigneusement cultivée depuis des milliers d'années."   

Source de ces citations et extraits : Les pistes de Nazca, de Simone Waisbard.

Le mystère demeure

De multiples hypothèses ont été avancées, certaines cocasses, d'autres tournées vers les extraterrestres, puisque certains ont cru y voir des pistes d'atterrissage, mais il serait fastidieux de les reprendre ici, tellement elles sont diverses. Beaucoup d'entre elles tournent autour de considérations astronomiques, mais on peut dire sans trop se tromper que le mystère demeure entier à ce jour. 

Si ce ne sont probablement pas des pistes d'atterrissage pour visiteurs de l'espace, il n'est cependant pas impossible que ces "lignes, pistes et dessins" puissent avoir un certain rapport avec des visiteurs venus d'ailleurs, nos "Frères de l'espace", comme semble le suggérer un autre site du Pérou que nous évoquerons sous peu. 

Quoiqu'il en soit, pour ceux qui auront eu l'occasion de survoler le site, un moment inoubliable, que peut remémorer des années plus tard le certificat de vol délivré par la compagnie opérant les vols sur place, comme celui qui nous fut attribué en ce 15 septembre 1976.