dimanche 29 avril 2012

Joao de Deus: 2012, venue en Suisse, Autriche et Allemagne

Un guérisseur spirituel

Suite à notre post du 27 octobre 2011 consacré à Joao de Deus (voir sous guérisseurs spirituels), nous reprenons ci-dessous les informations de sa venue en Europe en 2012.

Il semble indéniable qu'il se passe quelque chose au niveau énergétique, mais, bien entendu, il appartient à chacun de déterminer si cela peut lui convenir ou non.

Joao de Deus sera en Suisse, à Winterthur, du 16 au 18 juillet 2012

http://www.joaodedeus.ch/Content-FR/homefr.html

Joao de Deus sera en Autriche, à Salzburg, du 23 au 25 novembre 2012, et en Allemagne, à Alsfeld (région de Francfort), du 30 novembre au 2 décembre 2012.

http://www.earth-oasis.de/fr/journees-de-la-guerison-spirituelle

lundi 23 avril 2012

Bosnie - Herzégovine : Il y a vingt ans, le début de la guerre

Bosnie: 1992, une année sinistre

En ce mois d'avril 2012, les médias ont rappelé le sinistre anniversaire de ce conflit qui a embrasé les Balkans.En effet, le 1er mars 1992 se déroulaient les premiers affrontements en Bosnie-Herzégovine , avant que, le 4 avril 1992, la situation ne dégénère en une guerre tragique qui a coûté la vie à probablement près de 150 000 à 200 000 personnes. 

La Bosnie aujourd'hui ?

Dans ses conseils aux voyageurs, sous la rubrique "Sécurité" et dans la sous-rubrique "Contexte politique", le site France Diplomatie - Ministère des Affaires étrangères et européennes donne les informations suivantes à la date du 22 avril 2012 :

La situation sécuritaire s'est stabilisée, le calme règne sur l'ensemble du territoire de la Bosnie-Herzégovine. Dans ce contexte, la présence internationale dans le pays a vocation à diminuer peu à peu. 

Le pays étant caractérisé par la coexistence de trois communautés ( bosniaque musulmane, croate catholique, serbe orthodoxe) et par la persistance d'antagonismes hérités de la guerre de 1992-95, les voyageurs sont invités à s'informer du contexte local et à faire preuve de la plus grande retenue dans leurs éventuelles prises de position concernant les développements politiques dans la région.

Certaines zones minées demeurant sur l'ensemble du territoire sans que cela soit toujours correctement indiqué, les voyageurs sont invités à ne pas quitter les routes goudronnées ou les chemins régulièrement fréquentés et, en tout état de cause, à ne pas les emprunter seuls.

Source : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/bosnie-herzegovine-12215/


Pourquoi ce conflit ?

Si nous nous remémorons les scènes d'horreur dont les journaux télévisés nous ont fait part quotidiennement pendant cette période trouble du printemps 1992 à 1995, ces scènes qui se passaient à quelques heures de route de nos frontières, il est légitime de s'interroger sur leurs causes et d'essayer de comprendre afin de retenir la leçon, comme on le dit généralement après chaque conflit dévastateur.

Sans rentrer ici dans l'histoire complexe de cette région du monde, ni de ce pays de l'ex-Yougoslavie, il est certain que la conjonction de soif de pouvoir de l'un ou l'autre protagoniste majeur et le nationalisme exacerbé de certains, avec leur rêve de "Grande Serbie", a conduit à ce désastre. 

Pourtant il y eut des signaux. Ainsi dès 1983 eut lieu le procès de Vojislav Seselj, condamné à deux ans de prison pour avoir prôné la création d'une Grande Serbie et le partage de la Bosnie entre Serbie et Croatie. Ainsi y eut-il un discours de Slobodan Milosevic devant un million de personnes , à l'occasion du 600e anniversaire de la bataille de Kosovo Polje. Ainsi Milosevic est il élu, en cette même année 1989, président de la présidence de Serbie. (Source : Chronologie, dans Sarajevo, mon amour de Jovan Divjak - Entretiens avec Florence La Bruyère / 2004 Ed. Buchet Chastel)

(Remarque du webmestre: A noter qu'il existe un aspect particulier, relativement méconnu, ou du moins souvent passé sous silence, de la bataille de Kosovo Polje que nous évoquerons dans un prochain post).


Il se trouve qu'après un premier voyage en Croatie et Bosnie en 2007, lors d'un second périple dans ces deux pays en 2008, le hasard nous a fait rencontrer Jovan Divjak, ce général, d'origine serbe, qui a pris parti pour la Bosnie et qui a assuré la défense de Sarajevo. Pour illustrer le cas de la ville de Mostar, nous reproduisons ci-dessous l'un ou l'autre passage de son livre.

Jovan Divjak au Tunnel à Sarajevo (2008) / photo webm. prana infos
La ville de Mostar

Pour le touriste déambulant dans le centre historique de Mostar, malgré la présence encore très visible en 2007 et 2008 des signes des combats, il pouvait constater que cette petite ville n'était pas dépourvue de charme et même d'une harmonie naturelle. Cependant alors qu'avant la guerre y cohabitaient en paix les communautés locales, pour Mostar, ce qui a peut-être frappé les esprits, c'est cette destruction de son vieux pont en ce jour du 9 novembre 1993.

"La ville, exceptionnelle par l'ensemble de ses habitations et monuments réunis dans un urbanisme harmonieux qui s'est développé au fil des siècles, était célèbre pour sa douceur de vivre." (Source : Wikipédia).

Extraits du livre Sarajevo, mon amour de Jovan Divjak (Préface de Bernard-Henri Levy) :


- Qu'avez-vous ressenti lorsque le pont de Mostar a été détruit par les nationalistes croates, le 9 novembre 1993 ? 

- C'était une splendeur, une arche superbe construite au XVIe siècle par l'architecte ottoman Mimar Hayreddin. N'importe quel habitant de Bosnie, de Yougoslavie pouvait en être fier. Certains sautaient même depuis le parapet dans les eaux de la Neretva près de trente mètres plus bas.Pour moi, le choc a été tel que j'ai écrit une lettre publiée dans Oslobodjenje sous le titre "Le mardi noir". A Mostar, un de nos soldats avait une caméra vidéo et a tout filmé. La cassette est aussitôt partie pour Sarajevo et les images du pont s'effondrant dans l'eau  ont été diffusées le soir même. A l'état-major, les commentaires fusaient de tous les QG par liaison radio, les voix étaient graves, extrêmement tristes. [...]

Cet acharnement à détruire le patrimoine, c'est de la barbarie, et l'architecte serbe Bogdan Bogdanovic a été l'un des premiers à le dénoncer. J'ai beaucoup d'admiration pour cet homme remarquable, qui fut maire de Belgrade pendant dix ans. Il a dû prendre le chemin de l'exil après avoir été menacé par les nationalistes. Dans un article que j'ai conservé précieusement, il écrit que les forces serbes ont attaqué les plus belles de toutes les villes. Animés par cette haine de la beauté, les agresseurs ressemblent, selon lui, "au fou qui jette du vitriol au visage d'une femme superbe tout en lui promettant de la rendre encore plus belle". Les extrémistes pan-serbes avaient en effet juré de rebâtir Vukovar - une magnifique petite ville de Croatie, située au bord du Danube, qu'ils ont presque réduite en cendres -dans un style serbo-byzantin. Un serment d' "architectes" déments, selon Bogdanovic qui explique que l'on peut expliquer l'ascension ou l'effondrement des civilisations par "l'histoire d'un combat permanent entre ceux qui aiment les villes et ceux qui les détestent". [...]

- Que pensez-vous des nouvelles mosquées qui ont surgi de terre à Sarajevo, notamment l'immense Dzamila financée par l'Arabie saoudite et dont le style évoque plus le Moyen-Orient que l'architecture ottomane propre à la Bosnie ?

- Il me semble moins indispensable de bâtir ce genre d'édifice que de restaurer les précieuses vieilles mosquées de Sarajevo, dont il faut noter que, si certaines ont été endommagées, aucune n'a été détruite. Ce qui ne me plaît guère, c'est que les mosquées poussent dans des endroits où il n'y en avait pas auparavant. 

Cette fièvre architecturale est aussi présente à Mostar, où la guerre a défait le cosmopolitisme d'antan et séparé les Croates et les Bosniaques qui vivent de part et d'autre de la rivière Neretva. Sur la rive ouest, les Croates ont planté une immense croix sur le mont Hum, d'où ils pilonnaient les Musulmans pendant le conflit. De plus, ils ont ajouté un clocher gigantesque à l'église Pierre-et-Paul des Franciscains. Il mesure cent huit mètres de haut ! Et semble narguer les Bosniaques qui vivent sur la rive est. 

Du coup, les mosquées de la rive orientale répliquent en lançant de sonores appels à la prière. Lorsqu'on est assis à l'ombre des tilleuls et des acacias au bord de la rivière, on entend le son clair des cloches et celui des muezzins qui veulent chacun avoir le dernier mot...

Mais on voit aussi des démonstrations de bonne volonté. En 1995, le gouvernement de la Fédération a financé la rénovation de l'église orthodoxe du quartier de Novo Sarajevo. C'était un geste politique important même si, à mon sens, la priorité aurait dû aller aux entreprises, aux hôpitaux et aux écoles.    

- A propos d'initiatives pour les jeunes, une école de musique pour enfants a été ouverte à Mostar. Est-ce un succès ?

- Oui, c'est le centre fondé à l'initiative de Luciano Pavarotti. Outre une école de musique, on y trouve des ateliers de peinture et des rencontres littéraires. Il est situé dans le quartier musulman. En théorie, il est ouvert à tous, mais il est peu fréquenté par les jeunes Croates qui ont "leur" centre culturel sur l'autre rive de la Neretva.

Tout est encore difficile à Mostar. La ville a deux réseaux d'électricité, deux compagnies de téléphone, deux universités... Les jeunes Bosniaques et Croates grandissent de part et d'autre de l'ancienne ligne de front, près de laquelle se trouve un édifice un peu emblématique : l'ancien lycée, dont la belle façade ocre de style néomauresque rappelle la Bibliothèque nationale à Sarajevo. Avant guerre, il accueillait tous les Mostarois. Aujourd'hui éraflé ça et là par des tirs de roquettes, il est vide. Personne n'est d'accord pour en faire un établissement mixte.

- Vous vous êtes toujours considéré comme un Yougoslave. Cette guerre vous a-t-elle fait découvrir votre identité serbe, ou bien vous l'a-t-elle imposée ? Cela vous plaît-il d'être appelé "le général serbe" ?

- J'étais Yougoslave et maintenant que la Yougoslavie n'existe plus, je suis Bosnien. Mais on me colle toujours l'étiquette du bon Serbe; on considère cela plus important que de décrire mon rôle et ma participation à la défense du pays. Certes, je ne nie pas être né à Belgrade et ne refuse pas mon identité serbe. D'ailleurs pendant une partie de ma vie, je me suis déclaré comme Serbe dans les recensements.

Mais, en 1992, j'ai compris que le plus important était d'être un citoyen de Bosnie-Herzégovine. Et j'ai toujours détesté qu'on essaye de me récupérer. A tous les curieux qui ont voulu rencontrer le "Serbe" de l'Armija, j'ai répliqué que j'étais Bosnien. Bosnien et terrien puisque j'appartiens à la planète Terre. J'ai même dit un jour à un journaliste que j'étais juif ! Bref, les nationalités, les groupes ethniques, sont des concepts trop étriqués dans lesquels je me sens à l'étroit. Lors du recensement de la population en 1990, un citoyen de Sarajevo s'était inscrit comme Esquimau pour exprimer son ras-le-bol des étiquettes ethniques. Peut-être est-ce une forme d'arrogance de ma part, mais je me sens citoyen du monde.

 
Jovan Divjak à Sarajevo - 2008 / photo prana infos

En Bosnie, vingt-cinq mille enfants ont été tués. Trente mille ont perdu l'un de leurs parents et plus de deux mille jeunes se sont retrouvés orphelins.
Jovan Divjak est parfaitement francophone et se consacre désormais à une association " L'éducation construit la Bosnie-Herzégovine" qu'il a créée pour leur offrir un soutien moral et matériel qui leur permette de poursuivre leurs études. Il est également en contact avec des associations françaises.

Page en français de l'association : http://www.ogbh.com.ba/fr/pocetna.html

Voici une petite galerie de photos de Mostar prises en 2007 et 2008:

Mostar centre ville 2007 / photo webm. prana infos
Mostar vieille ville 2008 / photo webm. prana infos
Etat de la mosquée Karadoz Bey après la guerre / photo prana infos
Mostar vue générale 2007 / photo webm. prana infos
Mostar - Entre clochers, minarets et ruines, la vie reprend 2007 / photo webm. prana infos
Mostar vue sur le vieux pont reconstruit 2007 / photo webm prana infos

samedi 14 avril 2012

Miracle dans l'église Sveti Dimitrije à Skopje ? ( 2 )

Miracle dans l'église Sveti Dimitrije à Skopje : le point

Ce post fait suite à celui du 9 avril consacré au même thème et revient sur ce "miracle" pour faire un point, pour autant que cela soit possible, et sans prétention aucune. Quelques jours après le début du phénomène, il semble que l'on dispose de peu d'éléments nouveaux, les médias ayant relayé la dépêche initiale de l'AFP semblant en rester là pour l'instant. De plus, l'alphabet macédonien, en caractères cyrilliques, ne facilite pas la tâche pour aller glaner des informations dans les médias locaux.

Ce que l'on pense savoir à l'heure actuelle, c'est que Dimce Malinou, pope officiant sur place, aurait qualifié le phénomène de miracle, en ces termes : " D'abord apparaît une couleur rouge, qui se transforme en couleur dorée". De façon générale, il est question de processus de nettoyage des fresques, ou plutôt d'autonettoyage, de haut en bas.

Cependant, pour l'heure, aucun communiqué officiel des autorités orthodoxes macédoniennes n'est connu.

A noter aussi que Saint Dimitri de Thessalonique est un martyr chrétien des Balkans du début du IVe siècle, dont la fête est fixée au 9 avril. (Source: Wikipédia) 

Ci-dessous nous proposons différentes vidéos disponibles, dont  l'une fait apparaître quelque chose que l'on pourrait qualifier de "flammèches lumineuses" ou de "filaments lumineux" qui semblent virevolter dans l'air... Mystification ou phénomène insolite en lien avec le "miracle" ?

Le phénomène peut-il être considéré comme crédible ?

Comme pour tous les cas de "miracles", des opinions divergentes s'expriment, opposant généralement deux grandes façons de voir. La première, à profil plutôt matérialiste ou rationaliste, considère que cela ne peut exister et qu'inévitablement c'est donc un faux, ou une manipulation, ou encore qu'il doit forcément y avoir une explication rationnelle.  

La seconde, surtout dans le cas de "miracles" à connotation "religieuse", concernerait plutôt les croyants ou fidèles de la tradition religieuse concernée qui y voient ainsi la confirmation de leur foi ou de leurs croyances spécifiques et se trouvent confortés dans leur propre démarche religieuse, souvent considérée par certains d'entre eux, hélas, comme "la seule vraie", à l'exclusion des autres. Et dans les médias, et surtout sur internet, cette confrontation de thèses opposées se traduit généralement par des salves d'invectives avant que l'effervescence ne retombe et qu'on ne passe finalement à une autre polémique. Bref chacun campe sur ses positions. 

L'illustration toute récente

Le portail francophone  " Le courrier des Balkans " a mis en ligne le 12 avril, un article très critique publié dans la presse locale le 10 avril 2012, sous le titre "Macédoine, miracle, vous avez dit miracle ?". On peut y lire : " Au "pays des merveilles", rien de plus normal que des miracles ! Il suffit d'un peu de vapeur d'eau, d'imagination et de beaucoup de crédulité."  Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'hypothèse du miracle ne semble pas avoir la faveur de son auteur qui fait remarquer que " l'explication rationnelle du "miracle" restait inconnue".

Attente de courte durée puisque l'auteur enchaîne : "Il a fallu attendre les éclaircissements de l'historien de l'art Kosta Balabanov qui a démystifié la beauté du phénomène en expliquant que l'évaporation et la condensation de l'eau sur certaines parties des icônes murales provoquaient une réaction chimique et les rendaient aussi lumineuses que si elles avaient fait l'objet d'une restauration. [...]" ( Source : Le Courrier des Balkans - http://balkans.courriers.info/article19675.html  )

L'explication peut-elle être recevable ?

A remarquer que la réalité de cet "autonettoyage" ne semble pas contestée, mais plutôt sa cause, qui de "surnaturelle" devient tout ce qu'il y a de plus "naturelle" puisque induite par l'évaporation et la condensation de l'eau ... Mais on reste sur sa faim puisqu'il n'est précisé ni de quelle eau il s'agit, ni pourquoi ce phénomène intervient justement maintenant au moment de la fête du saint de l'église et de la période de Pâques (la Pâques orthodoxe étant fixée au dimanche 15 avril 2012), alors que pourtant les icônes et les fresques ont perdu leur éclat non pas en une nuit, mais, probablement en grande partie, du fait des bougies et chandelles brûlées au cours des décennies passées, alors que le "miracle rationnellement expliqué" aurait donc pu se produire à de multiples reprises, ce qui ne semble pas être le cas ... A moins qu'il ne s'agisse d'une mystification, le mystère reste entier...

Des "miracles" dans toutes les traditions religieuses

Il se peut que l'explication mentionnée ci-dessus puisse satisfaire certains, par défaut, mais peut-être y en a-t-il encore une autre ? Et il n'empêche qu'il est permis de se remémorer le "miracle des statues hindoues qui buvaient du lait" pour lequel, à défaut d'explication rationnelle, certains ont avancé qu'on avait affaire à un phénomène de capillarité, alors que pourtant, parmi ces statues, certaines étaient en pierre, en marbre, en métal, voire en matière plastique ...  De même, des explications similaires sont-elles données dans les cas des "Vierges qui pleurent" alors que là-aussi il s'agit de statues en pierre, en plâtre, en métal ou même d'icônes peintes... Ajoutons encore que toutes les traditions religieuses, y compris le bouddhisme et l'islam, connaissent des "miracles" qui échappent à toute explication rationnelle, du moins sur la base de nos connaissances actuelles ... 

Que cela peut-il signifier ? Cherche t-on à essayer de faire comprendre quelque chose aux "croyants" des différentes traditions religieuses ... alors que les "athées" auraient d'autres "signes" à se mettre sous la dent comme, par exemple, les "crop-circles", dont certains d'une sublime beauté, qui apparaissent également un peu partout dans les champs de céréales à travers le monde, mais cependant tout aussi controversés ?

Quelques vidéos

Quelques vidéos sont disponibles, qui permettront de se faire au moins une petite idée. (MAJ du 17.04.12 : la vidéo de LCI ne semblant plus fonctionner, nous l'avons supprimée).


Une vidéo du 9 avril publiée par Orbis Tv et disponible sur Youtube:




Une autre courte vidéo du 8 avril 2012 disponible sur Youtube :





Une vidéo du 10 avril 2012 mise en ligne sur Youtube par mina89madcap:


Une courte vidéo de TheGorcePetrov mise en ligne le 11 avril 2012. L'auteur y mentionne ces " strange particles floating" que nous avons  qualifiés de "flammèches ou filaments lumineux" (?) .


Un reportage de la télévision macédonienne MKTV Sat (MTB) mise en ligne le 12 avril par aristotelpiperka :



Enfin, une dernière publiée le 9 avril par mina89madcap


lundi 9 avril 2012

Skopje : un nouveau "miracle" dans une tradition religieuse ?

Des "miracles" de plus en plus nombreux ?

Nous nous étions fait l'écho des "miracles" qui semblent se présenter de plus en plus souvent dans toutes les traditions religieuses depuis au moins une décennie. A ce titre, nous avions plus spécialement évoqué le "miracle" des statues hindoues qui buvaient du lait (voir nos posts du 29 janvier 2012 et du 5 février 2012) et celui de l'icône de la "Vierge qui pleure" de Garges les Gonesse ( voir nos posts du 8 et du 12 novembre 2011).

Ce lundi 9 avril, les médias macédoniens ont fait état d'un phénomène étonnant qui pourrait être assimilé à un nouveau "miracle".

Capture écran : source : Makfax.com
Cette information a été reprise par de nombreux médias européens et nous reprenons ci-après une capture d'écran du site de France 24.

 
Capture écran  - Source : France 24

D'après les informations disponibles pour l'heure, le phénomène toucherait l'église Sveti Dimitrije à Skopje. D'après les éléments transmis par l'AFP, agence à laquelle se réfèrent les médias francophones, il y aurait été constaté que des icônes et des fresques se sont "mises à briller sans explication apparente", un pope parlant d'ailleurs de processus d'autonettoyage, toujours selon l'AFP.

Ce phénomène aurait d'ailleurs été confirmé par une journaliste de l'AFP qui l'aurait vu se produire sous ses yeux.

Bien entendu, cela demande confirmation et nul doute que diverses sources pourront donner des informations complémentaires sous peu.

dimanche 8 avril 2012

Nucléaire, pesticides : deux émissions télé à venir

Plusieurs mails relatifs à des émissions de télé consacrées aux dangers du nucléaire et des pesticides nous sont parvenus. Et comme elles ne sont quand même pas légions, ces émissions consacrées à notre environnement, nous répercutons les deux infos.

Au détour d'une rue à Limburg-an-der-Lahn (Allemagne) / photo prana infos


Nucléaire - La bombe humaine sur France 5, mardi 10 avril à 21 h 18

Il y a un an, la catastrophe de Fukushima confrontait les autorités françaises à la question du risque nucléaire. Mais l'audit engagé depuis dans les centrales du pays le plus nucléarisé du monde, par rapport au nombre d'habitants, omet un facteur majeur: l'utilisation massive de la sous-traitance. Ce documentaire met en lumière un phénomène aux conséquences inquiétantes. Le débat sera ouvert par Carole Gaessler, qui accueillera en direct sur son plateau plusieurs invités.

"Si, demain, il arrive un accident nucléaire, on va vous dire que c'est nous, les prestataires, qui sommes responsables parce qu'on n'a pas fait notre travail correctement, alerte un sous-traitant. La réalité, c'est qu'on ne nous donne ni le temps, ni les moyens de le faire."

80 % des ouvriers de la maintenance des centrales nucléaires françaises viennent désormais de la sous-traitance. Parmi ces vingt mille nomades du travail, ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer la pression croissante sur les équipes et l'exigence de rentabilité au détriment de la qualité et de la sécurité. 

La leur, mais aussi celle de la population... En marge des stress tests ordonnés dans les centrales françaises au lendemain de la catastrophe japonaise, deux enquêtes officielles - l'une menée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l'autre par une commission parlementaire - ont pour mission d'établir un état des lieux des installations.

Quelle place est réservée à l'organisation du travail ? La journaliste Elsa Fayner a enquêté au près de ces ouvriers du nucléaire et rencontré ceux qui militent contre les dangers de cette sous-traitance à outrance: syndicalistes, avocats, chercheurs ...

Son documentaire montre les relations souvent délicates entre politique, sûreté nationale et nécessité industrielle ...      ( Source : France 5 )       


La mort est dans le pré  sur France 2 , mardi 17 avril à 22 h 40 (ou 23 h ?)

"Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n'ai pas de raisons de me taire." 

L'agriculteur qui nous parle est atteint d'un cancer à 47 ans. C'est une victime des pesticides qu'il manipule tous les jours. Des centaines d'agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l'on croyait "anodins" . Ces élèves issus de l'école agricole intensive les utilisent depuis les années cinquante sur leurs exploitations jusqu'au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l'hôpital.   (Source : France 2 )


jeudi 5 avril 2012

Christiane Singer ( 2 )

En complément à notre dernier post du 2 avril, c'est une vidéo en trois séquences (du moins, celles disponibles) d'une émission de la télévision belge RTBF qui nous permet de prolonger la découverte ou la redécouverte de la pensée de Christiane Singer.

S'il y transparaît les intuitions de l'enfance, y est exprimée cette expérience du Marseille de son enfance, cette ville où " le monde entier était au rendez-vous ", l'omniprésence de la vie à travers toutes les odeurs imaginables, tous les bruits, les bruissements, le frémissement de toutes les couleurs, de toutes les images de vie imaginables, dans cette richesse multiple des cultures, pour reprendre ses termes. Cette interrogation douloureuse aussi sur ce qui semblait inculqué mais qui n'était pas le reflet de son vécu : "Y aurait-il une séparation entre le sacré et le profane ?" La réminiscence de cette intuition première que le sacré est partout, et l'évidence de la rencontre avec "cette divinité qui habite tout".     

Egalement, à travers quelques photos, l'évocation des saisons de la vie, et encore, cette "nostalgie de réveiller, sous les gravats de l'existence, la mémoire profonde, la mémoire de ce que nous sommes dans notre profondeur, et que nous oublions au cours d'errances."

Le partage aussi de ce "pressentiment que les choses importantes de cette Terre se passent dans l'ordre du caché, dans l'ordre de l'invisible, du quasi-invisible, ce dont on ne parlera jamais dans les médias." Au-delà des "rôles" que nous jouons tous dans nos vies, "dans cet univers de déchirements qui est notre monde", une invite à découvrir "l'être qui habite derrière toutes les apparences".

Au-delà de cette profonde réflexion, de cette introspection, auxquelles nous amène Christiane Singer, peut-on surtout retenir un hymne à la Vie qui coule, éternellement, qui se renouvelle sans cesse, sans se laisser emprisonner dans un carcan carcéral, cette Vie qu'on ne peut figer dans une institution ? 


Christiane Singer 1 par supervielle


Christiane Singer (2) par supervielle


christiane singer (3) par supervielle

Enfin, une dernière vidéo d'une émission télé de France 2 , avec Juliette Binoche, lectrice du livre de Christiane Singer : "Derniers fragments d'un long voyage". 




Christiane Singer par Juliette Binoche par supervielle

lundi 2 avril 2012

Christiane Singer, un être rayonnant

Un lecteur du blog nous ayant fait parvenir, il y a quelques semaines déjà, un lien vers une vidéo de Christiane Singer, c'est bien sûr avec grand plaisir que nous en faisons part ici, d'autant plus que nous avions eu l'opportunité et la chance de participer à un séminaire qu'elle animait lors d'un week-end au Hohwald, en Alsace, à l'invitation du groupe local, strasbourgeois, de l'Europe des Consciences, peut-être en 2004 (?). 

Nous publions l'une ou l'autre de nos photos (non numériques) de Christiane Singer, prises le dimanche, à la clôture,  lors de son départ.

Au moment du départ, Christiane Singer au Hohwald (Alsace) / photo prana infos

Au moment du départ, Christiane Singer au Hohwald (Alsace) / photo prana infos

Quelques éléments biographiques

Christiane Singer, née à Marseille en 1943, est décédée le 4 avril 2007 des suites d'un cancer, et, en revoyant les quelques rares vidéos d'elle qui existent, peut-être un certain nombre de ceux qui ont croisé sa route, même très brièvement comme ce fut notre cas, ont-ils seulement réalisé par la suite qu'ils ont eu de la chance de rencontrer une personne aussi remarquable et aussi lumineuse.

Née à Marseille en 1943, d'un père d'origine juive hongroise et d'une mère catholique ukrainienne (source : Wikipédia) elle fut l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages. Après avoir eu différentes résidences, elle était établie en Autriche, dans le château de Rastenberg. Imprégnée de la sagesse de bien des traditions spirituelles différentes, y compris de sagesse amérindienne, de chamanisme, de soufisme, ect...(ce qui se ressentait parfaitement lors de notre séminaire), elle n'avait probablement de cesse de vivre une spiritualité ouverte, vivante, rayonnante et excluant tout dogmatisme.

Une "athéiste aimante"

Pour revenir à la vidéo recommandée, il s'agit d'une remarquable interview de 16 minutes de Christiane Singer par Nelly Thevenaz, le 13 mars 2005, dans le cadre de Racines, une émission de la télévision suisse, RTS.

Dès les deux premières minutes, on entre dans le vif du sujet: la journaliste évoque les ouvrages rédigés par Christiane Singer, et souligne qu'ils sont tous habités par une certaine recherche du sacré, alors que pourtant elle se dit une "athéiste aimante".

De Dieu et du sacré

A quoi l'interviewée répond qu'il faut entendre par cette expression, qu'elle a fait surgir dans une situation donnée, une personne "sans représentation de Dieu".  Et de préciser : "La chose la plus terrible, c'est ce piège qui se referme en faisant "clac" et en prétendant, en croyant tenir Dieu. Dans chaque tradition, dans chaque religion, à un moment il y a d'abord la rencontre véritable du sacré, et puis, à un moment il y a la fermeture qui se fait. On croit le détenir, on a détenu la vérité, comme on parle d'un détenu en prison, et à partir de ce moment-là, toute la vibration du sacré a disparu, comme par magie.

Quand je parle d'un a-théisme aimant, c'est le "a" privatif (comme on le trouve dans le sanskrit), qui simplement interdit toute représentation . D'ailleurs Maître Eckhart [  Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260- 1327) / note du webmestre] l'a redéfini de façon extraordinaire en disant : " Toute représentation que nous avons de Dieu n'est radicalement pas Dieu".

Et c'est dans ce sens-là , je suis dans cette liberté du surgissement de la rencontre du divin dans chaque instant. En ce moment, dans notre rencontre, puisque toute rencontre crée cet espace entre, qui est la définition même ,probablement, de cette présence-là."

Et au-delà de ces deux premières minutes, de quoi est il question ? De la Vie, de la "transmission du flambeau de la vie", du sacré de la vie, de notre société superficielle du divertissement, de la nécessité de s'ancrer en nous, de ce que ou de qui nous sommes, du mal-être, de la souffrance ...ect... Et à moment donné apparaît la couverture de l'un de ses livres : "Où cours tu ? Ne sais tu pas que le ciel est en toi ?"

Copie d'écran de la vidéo de l'émission Racines

Pour voir la vidéo directement sur le site de la Radio Télévision Suisse RTS, cliquer ici
(Il semble qu'il puisse y avoir un problème de son au démarrage: stopper et relancer)