mercredi 30 novembre 2011

Pierre Rabhi interrogé sur le changement de société

Mercantilisme et mainmise de grands groupes ?

"S'il n'y a plus que des multinationales qui ont le droit de vendre des semences, alors que nous avons un patrimoine semencier de 10 à 12 000 ans, transmissible de génération en génération, ça veut dire que l'on engage l'humanité dans un processus de prise en otage et de hold-up légalisé".

Ce sont les propos de Pierre Rabhi recueillis par deux étudiants en journalisme, Hélène Lancial et Leïla Piazza,  et publiés sur le site du journal Libération  le 26 novembre 2011, donc avant le vote à l'Assemblée Nationale d'une proposition de loi en date du 28 novembre 2011. Bien que relativement court, l'article est néanmoins fort intéressant.  Au-delà de l'aspect technique et éthique relatif aux semences, il rejoint la problématique largement évoquée sur ce blog de la nécessité d'un changement, de la création d'un autre monde:

Comment enclencher le changement de société ?

"Un changement de société ne se fait pas du jour au lendemain. Mais je dirais qu'il commence par soi. Si on veut que la société change, il faut que l'humain change. Et l'humain ne peut changer que si chacun de nous change. Il ne faut pas se faire d'illusion là dessus et réfléchir au modèle que nous voulons mettre en place. Je le base sur la sobriété, sur quelque chose qui nous ramènerait à la juste mesure. Avec une croissance économique infinie, le toujours plus infini n'amènera certainement pas le changement, mais une chaotisation générale."

Une solution politique ?

"Bien sûr, la politique est indispensable. Seulement le discours politique d'aujourd'hui ne remet pas en question le modèle. Il veut simplement l'aménager, le faire perdurer à tout prix. On est donc en train de faire de l'acharnement thérapeutique sur un modèle qui ne fonctionne plus. Les citoyens, en s'impliquant dans le changement, réussiront à amener, sans doute, une politique différente."

Lire l'article de Libération

vendredi 25 novembre 2011

Ere du Verseau et nouvelles énergies

Même les plus sceptiques d'entre nous ne peuvent nier qu'il se passe indéniablement quelque chose de particulier dans le monde depuis 3 ou 4 ans, et spécialement en cette année 2011 où semble souffler avec force le vent du changement. Déjà très débattus dans les cercles plus ou moins ésotériques autour des années 1970, les thèmes de l'ère du Verseau et des nouvelles énergies déversées sur la Terre peuvent permettre de comprendre ce qui se passe sous nos yeux.

Crise : quelle crise ?

Bien que largement entamé dans d'autres domaines et déjà sensible il y a quelques années, notamment au travers des "créatifs culturels" qui ne se reconnaissent plus dans notre système , ce phénomène de crise, ou de transformation, a commencé à devenir particulièrement évident en 2008, dans le domaine économico-financier, avec la crise financière. Rappelons nous:

Journal La Tribune du 18 mars 2008 / photo webm. prana infos

La Tribune du 30 septembre 2008 /photo webm. prana infos


A l'époque, après plusieurs replâtrages consécutifs au niveau mondial, notre ministre de l'économie, actuelle directrice du FMI, indique que la situation est sous contrôle. Une fois l'alerte passée, du moins en apparence, un peu partout dans le monde, les milieux de la finance reprennent sans scrupules leurs petits jeux d'avant, presque comme si de rien n'était. Spéculation, bonus à gogo: ragaillardis, ils s'en donnent à coeur joie, fermement convaincus de retrouver le monde d'avant, après ce qui, à leurs yeux, n'était qu'une parenthèse ...

L'ancien monde se fissure de partout

Mais patatras, arrive 2011. L'année démarre fort en Tunisie et l'aspiration à la liberté s'étend: ce sont les "révolutions arabes", encore inachevées... Au Japon, Fukushima met à mal la folle doctrine du nucléaire propre, apanage de certains politiciens et du lobby nucléaire, mais qui, hélas, aveugle même des forces se voulant progressistes.  Et comme cela était prévisible, arrive le constat que rien n'était réglé au niveau économique, où l'économie réelle est désormais elle-aussi touchée de plein fouet. Rien ne va plus; l'ancien monde se fissure de toutes parts...

Une civilisation en crise

C'est sous ce titre que Le Monde.fr a publié le 29.10.2011 un point de vue du philosophe Dany-Robert Dufour, dont voici un court extrait:
"En effet, la civilisation occidentale, entraînant avec elle le reste du monde, est emportée par un nouveau démon où se mélangent en proportions diverses l'ultra et le néolibéralisme. Ce diagnostic, partagé, est cependant un peu trompeur: il porte à croire que la crise est d'abord économique et financière. De sorte que, pour la résoudre, on aurait avant tout besoin de la science des économistes. On aurait tort de le croire. Pour plusieurs raisons. La première est triviale: la science des économistes est au moins aussi versatile que celle du marc de café. La seconde est plus sérieuse: nous ne vivons pas seulement une crise économique et financière, mais aussi politique, écologique, morale, subjective, esthétique, intellectuelle... Ce sont les fondements sur lesquels repose notre civilisation qui sont atteints. "

Un monde à reconstruire 

Reconstruire le monde sur d'autres bases. C'est ce que, confusément, beaucoup ressentent: notre civilisation est en bout de course.

"La nouvelle politique doit se mettre au service des citoyens, et ceux-ci se mettront à son service.Nous sommes au seuil d'une nouvelle Histoire humaine et déjà partout, notamment dans les jeunes générations, naissent des initiatives porteuses d'un futur d'espérance."  (Appel du 19 octobre 2011 de Stephane Hessel et d'Edgar Morin sur Mediapart)

Et parmi beaucoup d'autres, un autre ressenti de Dominique Julien Labruyère, vice-président de France-Ecologie, paru le 23 novembre 2011 dans Le Monde.fr sous le titre de Pour une écologie joyeuse  :
"Quand notre monde ne va pas, que les problèmes sont légion et qu'ils apparaissent quasiment insolubles, il est logique de voir se lever des groupes organisés pour tenter de répondre à cette inquiétude.
La contestation et le refus de l'inéluctable, face aux lobbies trop peu soucieux de la qualité de la vie, sont inscrits dans l'évolution normale de nos sociétés. Les mouvements des indignés qui se développent un peu partout, montrent bien l'inadéquation entre gouvernants et gouvernés. Si l'exaspération grandit aussi vite, c'est que le modèle universel actuel ne permet plus de croire à la venue d'un monde meilleur.
Mais pour autant, les choix et les décisions qui nous concernent sont encore trop souvent à mille lieux de ces préoccupations journalières. C'est un peu comme si, seuls les citoyens commençaient à s'approcher de la sagesse quand leurs dirigeants s'en éloignaient régulièrement."

Dans un article du 19 novembre 2011 publié par le Figaro, Jean-Marie Guénois indique qu'au second jour de sa visite au Bénin, le Pape s'est adressé au continent africain en prévenant les régimes injustes qu'ils ne pourraient "plus éviter" désormais la "revendication légitime" des peuples "pour une gouvernance limpide" .
Et encore "la personne humaine aspire à la liberté; elle veut vivre dignement; elle veut de bonnes écoles et de la nourriture pour les enfants, des hôpitaux dignes pour soigner les malades; elle veut être respectée; elle veut une gouvernance limpide qui ne confonde pas l'intérêt privé avec l'intérêt général; et plus que tout, elle veut la paix et la justice. En ce moment, il y a trop de scandales et d'injustices, trop de corruption et d'avidité, trop de mépris et de mensonges, trop de violences qui conduisent à la misère et à la mort. (...) Chaque peuple veut comprendre les choix politiques et économiques qui sont faits en son nom . Il saisit la manipulation, et sa revanche est parfois violente. Il veut participer à la bonne gouvernance."

A croire, du moins à première vue, que même le président Sarkozy, hôte le 3 et 4 novembre 2011 du dernier G20 à Cannes,  l'a pris en compte:

Capture d'écran et graph. webm. prana infos

Cependant, avons-nous beaucoup progressé depuis 2008 ? Et très vite, au regard de la complaisance envers les lobbies bancaire et nucléaire, l'on se pose la question: est ce avec les dirigeants en place actuellement que naîtra le nouveau monde ?...  Et pourtant il viendra ce monde nouveau...

Une explication un peu plus spirituelle et ésotérique ?

Tout est énergie, tout vibre à différentes fréquences vibratoires, et la matière n'est finalement que de l'énergie densifiée. La physique quantique ajoutera sans doute que nous sommes tous reliés, donc interdépendants et provenons de la même source. Comme essayaient de l'enseigner les grands Instructeurs du passé, nous sommes donc tous frères et soeurs et certaines impulsions au cours de l'Histoire ont tenté de traduire  quelque peu dans la réalité cette notion de fraternité avec la velléité de créer un monde plus juste.

Et pourtant n'avons nous pas aujourd'hui à faire face à un monde à l'économie complètement débridée , avec des millions de personnes qui meurent de faim alors que d'autres n'ont pour seule perspective que d'amasser toujours plus et de se retrouver en position de domination, mettant également en danger l'équilibre écologique de la planète ?

Des Sages diraient qu'il existe deux types d'environnement: l'un, intérieur et l'autre, extérieur.
"L'extérieur reflète l'intérieur. Si l'intérieur est perturbé, l'extérieur l'est aussi. C'est ce à quoi nous assistons aujourd'hui . Du fait de notre environnement intérieur profondément perturbé, de notre incapacité à nous reconnaître en tant qu'êtres spirituels interdépendants, nous violons, pillons et dépouillons nos semblables. Déversant les uns sur les autres notre avidité et notre agressivité , nous provoquons guerres et conflits divers. Et nous en récoltons les fruits: en l'occurrence, l'érosion graduelle de l'environnement même qui assure notre survie en tant qu'espèce sur cette planète." (Source: La mission de Maitreya, tome 3, de Benjamin Creme - 1997 - Partage Publication)  

Energies et croyances de l'ère des Poissons

Peut on dire que c'est en quelque sorte le résultat de conceptions très séparatistes générées par les énergies de l'ère des Poissons, dont nous sortons actuellement ? Car majoritairement, contrairement à ce que redécouvre la physique quantique actuellement, les hommes des siècles derniers n'ont ils pas été amenés à croire que nous étions des êtres "séparés", alors que nous sommes tous des êtres de nature "spirituelle", des âmes en incarnation et qu'en réalité il n'existe pas d'âme séparée ?

Ne sont ce pas ces croyances séparatistes qui ont amené l'établissement d'institutions et de structures qui ont mené au monde que nous connaissons aujourd'hui et à cette civilisation  désormais mourante dont nous constatons les derniers soubresauts ?

Nous ne savons pas qui nous sommes

"Il s'agit essentiellement d'un problème politico-économique. L'humanité traverse aujourd'hui une crise spirituelle: nous ne savons pas qui nous sommes. Nous avons oublié la réalité de notre être. Cette crise spirituelle se focalise dans les domaines politique et économique, et si nous ne parvenons pas à créer des institutions politiques et économiques "spirituelles", nous ne connaîtrons ni la paix, ni la justice et l'évolution humaine cessera sur cette planète. Telle est la nature de la crise: découvrir qui nous sommes."   (Source: La mission de Maitreya, tome 3, de Benjamin Creme  - 1997 - Partage Publication) 

L'ère du Verseau et les nouvelles énergies

Si cette notion d'ère du Verseau a été évoquée autour des années 1970 avec la comédie musicale Hair, en particulier avec la chanson Aquarius, et si différents courants ésotériques en donnent des interprétations quelques fois divergentes, elle n'en demeure pas moins inconnue du grand-public.

Un postulat de base de l'ésotérisme: Tout est énergie et il n'existe rien d'autre que la Vie dans tout le cosmos.

Il est possible de se documenter sur ces notions de "précession des équinoxes" et d "ère du Verseau", mais , de par la spécificité de ce blog, nous ferons ici le choix de nous reporter à nouveau aux explications données par Benjamin Creme:
" Nous entrons dans une nouvelle ère, l'ère du Verseau. Il n'est, bien entendu, pas question d'astrologie, mais d'un événement astronomique. Il s'agit de la relation qui s'établit actuellement dans le cosmos entre notre système solaire et la constellation du Verseau. Pendant les 2500 ans à venir environ, nous allons absorber l'énergie cosmique du Verseau, qui transformera toute la vie sur notre planète. Cette énergie est synthétisante: elle rassemble, fusionne et mélange, tandis que l'énergie des Poissons, celle de l'ère qui se termine, a séparé et divisé le monde. Ce processus se poursuivra pendant une période de 2500 ans,et, progressivement, l'humanité comprendra la réalité de sa nature spirituelle." (  Source: Les enseignements de la Sagesse éternelle, dans La mission de Maitreya, tome 3 - 1997 - Partage Publication)

De par la nature des énergies cosmiques qui se déversent désormais, le temps serait donc venu d'établir de justes relations entre les êtres, de mettre en place partage, coopération, justice et paix afin de créer une nouvelle et brillante civilisation (y compris du point de vue technologique), ou, de disparaître, du fait de nos propres actes... 

mardi 22 novembre 2011

Danielle Mitterrand: résistante et altermondialiste engagée

Une conviction forte: un autre monde est possible

Elle n'aimait pas trop parler d'elle, mais elle consentait à parler de son engagement.

La disparition ce jour, à l'âge de 87 ans, de Danielle Mitterrand ne peut laisser indifférent quiconque partage, comme elle, la conviction qu'un autre monde est possible. Résistante dans sa jeunesse, elle a, par la suite, épousé le combat pour les droits de l'homme, sous toutes ses formes. Elle s'était d'ailleurs notamment engagée pour la reconnaissance des droits du peuple tibétain. C'est également à travers sa fondation, la Fondation France Libertés, qu'elle a mené un combat pour faire reconnaître que l'accès à l'eau était un droit, pas seulement un besoin.

Le Monde.fr reprend ce jour un article du 23 mars 2010, co-écrit par Danielle Mitterrand et William Bourdon sous le titre : "Eau : assez d'hypocrisie".

Voir l'article du Monde

Voici également un court extrait de l'article du 24 février 2008 publié par Nord éclair et repris ce jour  dans ses colonnes :

La certitude d'un avenir possiblement meilleur  a soutenu Danielle Mitterrand au fil du temps. "Bien sûr qu'on peut changer le monde" annonce-t-elle, comme une évidence et un pied de nez aux sceptiques. Une évidence qui s'ancre dans des idéaux nettement à gauche. "Nous sommes aujourd'hui dans l'exaspération du tout argent, de la pensée unique, de l'exploitation de l'homme par l'homme. Ca ne peut pas continuer, et des individus proposent une autre façon de penser. Concrètement, cette autre voie serait une société où le centre d'intérêt serait la vie, l'homme, le respect." Danielle Mitterrand fustige surtout cette société où on apprend avant tout "à être les meilleurs, à être concurrentiels, à spéculer."    (Source: Nord éclair)

Deux courtes vidéos permettent de dégager quelques grandes lignes de la philosophie de Danielle Mitterrand; la première date du 11 juin 2010

L'eau n'est pas une marchandise: c'est un bien commun de l'humanité

Quelques idées relevées dans cette première vidéo:

Sans eau, pas de vie. Un milliard six cent millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable; deux milliards six cent millions n'ont pas accès à l'assainissement : 35 000 personnes meurent par jour. 

L'eau doit être universellement libre. Elle ne peut être appropriée par quiconque, qui veut en faire un profit ou un instrument de pouvoir; mais actuellement, toute la politique autour de l'eau va dans ce sens. L'eau, bien commun de l'humanité, n'a pas de prix.

On ne peut pas continuer à vivre de cette façon. Les ressources de la Terre ont une limite. On ne peut pas continuer, pour un profit immédiat et conséquent, à accumuler des richesses, dans une démesure, et laisser mourir à côté de soi, des millions et des millions de personnes; c'est impensable.

Il faut sortir de ce système qui a une pensée unique: c'est que le profit est avant tout l'objectif absolu - le profit financier et monétaire - alors que l'art de vivre se situe à l'échelle du bonheur de vivre, c'est à dire de jouir des biens de la nature.

Chaque système, chaque régime a eu sa naissance, son heure de gloire, sa déchéance. Eh bien, on est dans la déchéance du système actuel.

Il n'y a pas que nous qui avons besoin de l'eau. Tout le monde a besoin de l'eau: la flore, la faune, la terre, même les minéraux. Toutes nos actions commencent par l'eau et, dans notre vie, sont accompagnées par l'eau.



La seconde vidéo, relativement récente:

dimanche 20 novembre 2011

La crise, une opportunité ?

Bernard Montaud et Patrick Viveret: leur point de vue sur la crise


TGV Magazine est une revue mensuelle française gratuite éditée par Textuel pour le compte de la SNCF, qui le distribue dans les TGV depuis 2001. Son tirage oscille autour de 285 000 exemplaires (Source: Wikipédia).

Cette revue a publié en juin 2009 (?) sous le titre La crise, une opportunité ?  un texte fort intéressant qu'on nous a transmis à l'époque. Il s'agit de propos recueillis par Eric Tariant  auprès de Patrick Viveret et de Bernard Montaud et publiés sous la rubrique Libre arbitre - Débat sur un sujet qui divise. S'agissant d'une revue gratuite, nous publions in extenso l'article.


La crise, une opportunité ?

La crise économique et financière est elle conjoncturelle ? N'annonce-t-elle pas, plutôt, un changement d'ère ? Des évolutions plus radicales qui affecteront nos modes de production, de consommation et de vie ? C'est la conviction de certains chercheurs qui pensent que les principaux problèmes ne se situent pas dans l'ordre de l'avoir, mais dans celui de l'être...

Les origines profondes de cette crise économique ne sont-elles pas culturelles et spirituelles avant d'être économiques ? 

Patrick Viveret : Le mot finance est issu du latin fides qui signie la confiance, mais aussi la foi. Toute grande crise financière est, d'une certaine façon, une crise culturelle, religieuse, une crise de civilisation, de foi. C'est tout un système de croyance qui s'effondre avec cette crise. Un système de croyance né avec la révolution conservatrice anglo-saxonne, sur le plan intellectuel, avec les idées de Friedrich Hayek et de Milton Friedman, et sur le plan politique, lors de l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan. Cette crise s'apparente à ce qu'Aristote appelait une crise chrématistique, qui survient quand on fait de la monnaie une finalité, au lieu de l'appréhender comme un moyen. C'est l'effondrement d'une civilisation fondée sur le lucratif. 

Bernard Montaud : A un moment donné, l'avoir a été légitime. Il conditionnait l'épanouissement d'un ego qui s'est largement développé dans le monde occidental. Le désir de posséder a atteint, aujourd'hui, un degré pathologique générateur de misère. Chercher a avoir toujours plus, alors que plusieurs milliards d'êtres humains manquent de tout, n'est plus possible. Cette crise est un réajustement de l'Histoire, un coup de semonce qui nous rappelle à la raison. Donner du sens à cette crise est la seule façon de trouver des solutions.

La crise, au-delà des soubresauts économiques et sociaux qu'elle provoque, ne peut-elle pas être appréhendée comme une chance, une occasion de changer de voie, de refonder l'économie et la politique ?   

P.V. : En finir avec notre approche économique insoutenable est une opportunité. Il faut bien comprendre que la crise que nous traversons est systémique. Elle est à la fois écologique, économique, financière, sociale, alimentaire (émeutes de la faim), mais aussi géopolitique (fin de l'hyperpuissance américaine), culturelle et religieuse. Aux racines de cette crise se trouve la démesure, ce que les Grecs appelaient l'ubris. C'est la démesure qui est au coeur du dérèglement des rapports avec la nature, et qui se traduit par la crise climatique et celle de la biodiversité. La démesure est au coeur également de la crise sociale mondiale qui a généré un creusement des inégalités: la fortune personnelle des 225 personnes les plus riches est égale aux revenus de 2,5 milliards d'êtres humains. On la retrouve aussi dans le découplage entre l'économie financière et l'économie réelle. La démesure conjuguée au mal-être est compensée par une sorte de toxicomanie ou de boulimie qui prend la forme de l'hyperconsommation.   
  
B.M. : Il ne s'agit pas d'une simple crise, mais d'une profonde mutation de la société et des hommes qui durera, sans doute, plusieurs dizaines d'années. Je pense que cette crise va nous amener à nous réajuster, d'un point de vue historique, vers un avoir plus juste. Tous les biens disponibles sur Terre vont être révisés à la baisse. Les pays émergents n'auront jamais autant de biens que ce que nous, pays riches, avons eu à notre disposition. Il va falloir accepter des pertes successives qui nous permettront de mûrir, de grandir intérieurement. Certains vont s'aigrir, se fermer de plus en plus et souffrir. D'aucuns accepteront de perdre afin de partager avec les autres. Cette crise constitue la grande opportunité historique pour que le monde occidental se tourne vers l'autre et partage s'il ne veut pas souffrir face à ces pertes. 
Nous allons traverser quatre stades successifs qui amèneront certains à partager, à réaliser quatre partages essentiels, tandis que d'autres se crisperont.  
Le premier stade va être le partage des biens qu'il ne sera plus nécessaire de posséder individuellement. Le second stade sera un partage de services, car la production et le monde du travail gagneront de plus en plus les pays émergents. Le troisième partage sera celui des dialogues essentiels, un retour à l'intériorité humaine, dans un monde où la communication est de plus en plus superficielle. De façon de créer des îlots de vérité dans un monde de mensonge. Bénie soit la crise, si elle nous enseigne que toutes les réponses sont en nous-mêmes. Le quatrième partage doit se faire en direction des plus pauvres, des plus démunis de la planète. 

Voyez-vous poindre les premiers changements qui auraient pu être induits par cette crise ?

P.V. : Ces changements ont commencé à se manifester avant la crise. Des enquêtes, réalisées il y a une dizaine d'années, ont révélé l'émergence de créatifs culturels. Il s'agit d'individus qui ont changé de postures de vie par une sorte de décrochage silencieux. Ceux-ci représenteraient entre 12 et 30 % de la population des pays occidentaux. D'autres changements ont été induits par la crise elle-même. La lutte contre les paradis fiscaux, la limitation des hauts revenus, des stock-options et des parachutes dorés ou, encore, la régulation par l'Etat qui étaient, il y a peu, considérées comme rigoureusement impossibles, sont en passe de voir le jour. L'espoir secret des classes dominantes - elles ont créé le système qui est en train de s'effondrer - est que la crise ne soit qu'une simple parenthèse.Mais cette hypothèse est peu probable. La pression sociale et citoyenne qui va se faire de plus en plus forte exigera que les nouveaux discours se traduisent effectivement dans la réalité, notamment en ce qui concerne la réglementation des paradis fiscaux et des stocks-options.
  
B.M. : Au stade où nous nous trouvons aujourd'hui, à la fin de la crise financière et au tout début de la crise économique, c'est à une perte de confiance envers ce système que nous assistons en premier lieu. Cette perte de confiance est un préalable pour revenir ensuite à des questions essentielles. Le monde politique s'est contenté jusqu'à maintenant de trouver des réponses conjoncturelles et non structurelles sans se poser encore les questions fondamentales de la place et du rôle de la monnaie, de celle du système bancaire ou de l'avenir du travail.

Propos recueillis par Eric Tariant   

Patrick Viveret est conseiller référendaire à la Cour des comptes. Ancien rédacteur en chef de la revue Transversales science et culture, il est l'un des initiateurs des Dialogues en humanité et l'auteur d'un rapport sur une autre approche de la richesse intitulé Reconsidérer la richesse (l'Aube, 2004). A lire: Pourquoi ça ne va pas plus mal (Fayard, 2006). 

Bernard Montaud est psychanalyste corporel. Il est le fondateur d'une école de la vie intérieure (Art'As) et du Réseau d'initiatives solidaires (RIS, net: le-ris.org ). A lire: Bénie soit la crise de l'Occident. Une analyse spirituelle de la crise. (Edit'As, 2009. Net:editas.fr)
 

mercredi 16 novembre 2011

Croyances et changements

Des croyances

Lors de ses différentes activités quotidiennes, une personne à l'écoute de son entourage constatera probablement une large palette d'idées ou de croyances, souvent contradictoires. Ainsi, pour certains, la mort constitue la fin de toute vie: le néant. Pour d'autres, au contraire, il existe une après-vie, croyance d'ailleurs colorée par les formes-pensées de sa tradition religieuse ou spirituelle. 

Combien d'entre les hommes réalisent-ils que leurs croyances proviennent au moins pour partie des croyances transmises par leurs parents et pour partie de celles de la société dans laquelle ils vivent. Ainsi, un Occidental avait-il, jusqu'à il y a relativement peu d'années, de par sa naissance, de grandes chances de baigner dans la tradition de l'une des églises chrétiennes avec comme corollaire leur vision du monde. Cependant, se rend il compte que s'il était né au Moyen-Orient, il y aurait eu de fortes probabilités qu'il soit élevé dans la tradition de l'islam dont il aurait alors loué les vertus; en Inde, il aurait probablement connu l'environnement culturel et cultuel de l'hindouisme; naissant au Japon, au Népal ou au Tibet, on lui aurait fort probablement transmis les valeurs du bouddhisme, ect...

Et pourtant, tout au long de l'Histoire, les hommes n'ont cessé de se combattre, prétendant trop souvent que seules leurs propres croyances ou leur religion étaient vraies, authentiques, les adeptes des autres traditions étant, à leurs yeux, des hérétiques, des infidèles, ect... Une telle attitude n'est elle pas non seulement infondée, mais totalement irrationnelle? 

Instructeurs et enseignements

Avec un certain détachement, ne peut on considérer que les religions ont été créées à partir d'enseignements donnés par les différents grands Instructeurs, venus tout au long de l'Histoire, qui eux-mêmes n'avaient rien de "religieux". Ces Instructeurs n'ont ils pas essayé de donner des préceptes de vie en société et des éléments de compréhension pour éclairer autant que possible, sur le chemin de l'évolution, la partie de l'humanité à laquelle ils s'adressaient ? Compte tenu des contingences de l'époque et du lieu où ils sont intervenus et compte-tenu de la capacité de compréhension de leurs interlocuteurs, mesure t'on la difficulté de leur mission passée ?  Est on conscient du fait que bon nombre de leurs enseignements ont été très imparfaitement compris, et les textes sacrés de toutes les traditions, altérés à des degrés divers à travers les siècles ?

D'ailleurs, contrairement à la croyance habituelle des fidèles quant au caractère "fini" et intangible des divers textes de leur tradition, ne faut-il pas que des Instructeurs reviennent sans cesse pour délivrer une nouvelle révélation à un niveau plus élevé? 

Un message d'un Maître de Sagesse

De par sa spécificité, ce blog prend au sérieux non seulement l'existence des Maîtres de Sagesse, mais aussi le "retour" périodique d'un Instructeur, et notamment l'émergence en cours de  l'Instructeur mondial et du groupe de Maîtres de Sagesse qui l'accompagnent. Il nous a donc paru intéressant de proposer un texte paru dans la revue Partage International de mars 1995, émanant du Maître qui a un lien télépathique permanent avec Benjamin Creme, peintre, ésotériste anglais et également rédacteur en chef de cette revue. Ce texte est gracieusement mis à disposition lors des conférences de Benjamin Creme. 

Des changements sont nécessaires

"D'ici peu, les hommes prendront conscience que le monde a changé de manière irrévocable, et en mieux. Malgré la tragédie de nombreuses guerres et en dépit des souffrances de millions d'hommes, la situation mondiale donne le sentiment qu'un réalisme nouveau conduit à la détente, au compromis et à la coopération, sur une échelle inconnue jusqu'ici. 

Malgré les tendances belliqueuses de quelques aventuriers mal avisés, les nations, dans l'ensemble, amorcent prudemment mais sûrement des relations plus satisfaisantes. Une confiance nouvelle et inaccoutumée se développe entre les peuples, dont l'interdépendance apparaît toujours plus clairement. Il reste pourtant beaucoup à faire, et bien du chemin à parcourir, pour qu'une telle confiance s'épanouisse en une paix authentique et durable.

La redistribution des ressources de la Terre 

Tout ce qui peut contribuer à ce processus de paix doit être considéré comme une priorité. La plus importante des priorités a trait au partage, à la redistribution des ressources de la Terre. C'est ce besoin fondamental que doivent, par dessus tout, avoir présent à l'esprit tous ceux qui se préoccupent du bien-être du monde. Sans le partage, les hommes ne connaîtront pas la paix. Lorsque le partage aura été érigé en principe directeur, l'humanité aura franchi l'étape la plus importante sur le chemin de la fraternité et des relations justes.

Il ne fait aucun doute que les hommes accepteront le principe du partage; la question qui subsiste est de savoir par quels moyens, et à quel rythme, ils mettront en application cette loi fondamentale. C'est pour les aider à répondre à ce besoin urgent que Maitreya et son groupe sont réapparus dans le monde. Si l'humanité suit leurs conseils, elle trouvera le plus sûr chemin vers la justice et la paix. Leur présence réveillera l'aspiration de millions d'hommes, les poussant à agir. C'est à travers ces hommes que les Maîtres changeront le cours de l'Histoire.  

Les dangers de l'inaction

Beaucoup n'attendent que de voir le Grand Seigneur. Impatients et tourmentés par le moindre retard, ils ignorent tout des nombreux facteurs qui gouvernent son émergence. Maitreya doit s'assurer que le libre arbitre des hommes est respecté, que les forces du cosmos n'entravent pas son apparition mais lui sont au contraire favorables, que l'humanité se tient prête et aspire ardemment à suivre ses directives.

Le tissu économique de cette civilisation mourante doit s'effilocher encore un peu pour ramener les hommes à la raison et les sensibiliser aux besoins de leurs frères. Alors, Maitreya apparaîtra devant l'humanité, offrant ses solutions aux nombreux problèmes qui l'assaillent aujourd'hui.

Il répondra à l'invitation qui lui aura été faite de s'adresser au monde et, devant des millions d'hommes, soulignera les dangers de l'inaction, montrant que des changements sont à la fois nécessaires et possibles. Cela se produira bientôt; très, très bientôt."

Texte paru initialement dans la revue Partage International en mars1995 et mis gracieusement à disposition lors des conférences de Benjamin Creme. Il a également été repris dans le livre intitulé : Un Maître parle (Partage Publication)

                                                         

samedi 12 novembre 2011

L'icône de Garges les Gonesse (2)

Suite à notre précédent post du 8 novembre 2011, il nous a semblé intéressant de présenter deux videos sur cette icône de Garges les Gonesse qui, en février-mars 2010, suintait de l'huile, événement à priori "irrationnel" par excellence, que certains (généralement les croyants de la tradition religieuse concernée) qualifient de miracle et d'autres, "rationalistes", de supercherie.   



Cependant, faut il rappeler que toutes les traditions religieuses connaissent de tels phénomènes inexpliqués, de diverses natures, depuis plus d'une vingtaine d'années. Veut on faire comprendre quelque chose à l'humanité ? Veut on l'amener à comprendre progressivement qu'au delà des diverses religions il existe une force ou une énergie universelle qui les transcende toutes et qui d'ailleurs ne concerne pas que les adeptes des traditions religieuses ou spirituelles, mais bien tous les êtres humains, quelles que soient leurs croyances ?

Ces signes, parmi d'autres signes non religieux, tels les agroglyphes, les cercles de lumière, les croix de lumière, diverses manifestations du phénomène ovni, préfigurent ils l'imminence de quelque chose d'important qui va bouleverser nos croyances habituelles ?

A noter d'ailleurs qu'en prenant en compte certains aspects généralement passés sous silence, Fatima et Medjugorje, deux lieux de pélerinage chrétiens (quoique controversé pour le second) dont nous parlerons également dans les semaines à venir, laissent entrevoir une compréhension "différente".

Voici un lien vers une vidéo intéressante  de l' INA:

vidéo de l'INA

Tentative d'explication (?) -[ reprise ]

Sans chercher à l'approfondir ici, et si l'on veut bien accorder quelque crédit au processus de l'évolution vu sous un angle ésotérique (voir les posts du  21 et du 24 octobre 2011) , il existe, juste au-dessus du règne humain, un autre règne dont font partie les Maîtres de Sagesse, qui n'ont rien de "religieux". Ces Maîtres de Sagesse, en fait des hommes et des femmes qui nous ont précédés sur le chemin de l'évolution, ont atteint un niveau de conscience tellement élevé, la perfection, qu'ils ne sont plus soumis aux lois de la matière, qu'ils "maîtrisent" désormais. En fait, au stade ultime, leur corps est constitué de particules subatomiques, en fait de lumière, et ils peuvent apparaître et disparaître à volonté. Ils pourraient dès lors continuer leur propre évolution ailleurs.

Parmi ces Maîtres, certains restent encore un temps sur Terre pour offrir leur aide à l'humanité (dont ils sont issus), dans le respect du libre-arbitre de celle-ci, de façon à la guider sur ce même chemin de l'évolution qu'ils ont foulé avant nous, mais qui nous concerne tous, sans exception, engagés sur une voie spirituelle ou non, "croyants" ou "athées". Parmi eux, quelques noms sont bien connus des ésotéristes et de tout un chacun : citons le Maître tibétain Djwhal Khul, les Maîtres Morya et Koot Houmi , le Maître Jésus, le Maître qui fut Marie, etc...

En plus de facteurs karmiques, étant tenus de respecter notre libre-arbitre, ils ne peuvent intervenir directement dans notre vie si nous ne le souhaitons pas; par contre, ils peuvent essayer de nous stimuler par des "signes" pour nous faire comprendre qu'il existe "autre chose"... des signes pour les adeptes de toutes les traditions religieuses ou spirituelles, mais aussi pour tous les autres.... 

Et alors l'icône de Garges les Gonesse ? D'après nos informations, et bien que cela n'ait pas fait l'objet d'une publication dans la revue Partage International, il semblerait que le Maître (qui a un lien télépathique permanent avec Benjamin Creme) ait confirmé que le "miracle" de l'icône de Garges les Gonesse a bien été manifesté par le Maître qui fut Marie.

mardi 8 novembre 2011

"L'icône qui pleure" de Garges les Gonesse

Des phénomènes inexpliqués dans toutes les traditions religieuses

Depuis au moins une bonne vingtaine d'années se produisent à répétition divers phénomènes qui ne cadrent pas avec les connaissances de notre science actuelle et qui, de ce fait, sont souvent soit ignorés, soit traités d'un haussement d'épaules, soit tournés en dérision, avec une suspicion de supercherie.

Parmi ceux-ci se classent indéniablement les crop-circles ou agroglyphes, attribués aux ovnis, dont nous reparlerons. Mais l'on ne peut ignorer non plus les "miracles" (terme utilisé pour un phénomène que nous ne comprenons pas encore) que connaissent toutes les traditions religieuses. Y a t'il quelque chose à comprendre ? Ces phénomènes sont ils effectivement en rapport avec les Maîtres de Sagesse dont il est souvent question sur ce blog ? Qu'en est il avec cette icône de Garges les Gonesse dont les médias ont brièvement parlé en mars 2010 ?  

L'icône de Garges les Gonesse

Ceux qui ont suivi l'affaire en cette première quinzaine de mars 2010 se souviendront sans doute que plusieurs médias (dont France-Info, Le Monde, La Croix, Le Figaro, Libération) ont évoqué  une icône qui s'était mise à suinter de l'huile, suscitant d'ailleurs des réactions étonnement virulentes (notamment sur le site du  Figaro et du Monde) d'internautes qui n'y ont vu que crédulité et supercherie.

Voici tout d'abord ce qu'en disait France Info, qui semblait être à l'origine de l'information.

 
Et ce qu'en disait le site du Monde.fr:



Le journal La Croix a publié le communiqué de presse du 9 mars 2010 du diocèse grec-orthodoxe d'Europe occidentale du Patriarcat d'Antioche, où l'on pouvait lire (avec évidemment le vocabulaire propre aux formes-pensées de cette tradition religieuse) : 

"[...] La manifestation consiste en un suintement d'huile d'une manière miraculeuse, et d'une façon quasi permanente depuis le 1er février. Nous avons constaté (comme ce fut le cas de nombreuses personnes) que l'icône de la Mère de Dieu se trouvant à leur domicile et mesurant 30/20 cm, une image collée sur bois, fait sortir de l'huile de ses côtés d'une manière inexpliquée. Par moment, l'huile sainte a débordé l'icône sur le mur où elle est accrochée." (Source La Croix)

Une personne qui s'était rendue sur place à l'époque, et qui souhaite rester anonyme, nous a transmis une photo de cette icône.

Photo transmise par une personne s'étant rendue sur place en mars 2010.
En voici un plan rapproché où l'on distingue bien les coulées d'huile partant des yeux.

recadrage webm. prana infos



Alors que faut-il en penser ? Sans doute, selon les croyances de chacun, ce sera un miracle, de la crédulité, de l'arnaque ou du grand n'importe quoi. Pourtant si l'on rapporte ce cas aux nombreux autres "miracles" de toutes les traditions religieuses, peut-être y a t'il une explication plausible.

Une tentative d'explication (?)

Sans chercher à l'approfondir ici, et si l'on veut bien accorder quelque crédit au processus de l'évolution vu sous un angle ésotérique (voir les posts du  21 et du 24 octobre 2011) , il existe, juste au-dessus du règne humain, un autre règne dont font partie les Maîtres de Sagesse, qui n'ont rien de "religieux". Ces Maîtres de Sagesse, en fait des hommes et des femmes qui nous ont précédés sur le chemin de l'évolution, ont atteint un niveau de conscience tellement élevé, la perfection, qu'ils ne sont plus soumis aux lois de la matière, qu'ils "maîtrisent" désormais. En fait, au stade ultime, leur corps est constitué de particules subatomiques, en fait de lumière, et ils peuvent apparaître et disparaître à volonté. Ils pourraient dès lors continuer leur propre évolution ailleurs.

Parmi ces Maîtres, certains restent encore un temps sur Terre pour offrir leur aide à l'humanité (dont ils sont issus), dans le respect du libre-arbitre de celle-ci, de façon à la guider sur ce même chemin de l'évolution qu'ils ont foulé avant nous, mais qui nous concerne tous, sans exception, engagés sur une voie spirituelle ou non, "croyants" ou "athées". Parmi eux, quelques noms sont bien connus des ésotéristes et de tout un chacun : citons le Maître tibétain Djwhal Khul, les Maîtres Morya et Koot Houmi , le Maître Jésus, le Maître qui fut Marie, etc...

En plus de facteurs karmiques, étant tenus de respecter notre libre-arbitre, ils ne peuvent intervenir directement dans notre vie si nous ne le souhaitons pas; par contre, ils peuvent essayer de nous stimuler par des "signes" pour nous faire comprendre qu'il existe "autre chose"... des signes pour les adeptes de toutes les traditions religieuses ou spirituelles, mais aussi pour tous les autres.... 

Et alors l'icône de Garges les Gonesse ? D'après nos informations, et bien que cela n'ait pas fait l'objet d'une publication dans la revue Partage International, il semblerait que le Maître (qui a un lien télépathique permanent avec Benjamin Creme) ait confirmé que le "miracle" de l'icône de Garges les Gonesse a bien été manifesté par le Maître qui fut Marie.


vendredi 4 novembre 2011

Le Coeur d'Uruguay, à Haguenau

Le Coeur d'Uruguay fera étape à La Graine, à Haguenau

Nous en avions déjà parlé le 18 juillet dernier [chercher sous coeur d'uruguay dans les libellés ou dans les archives sous juillet] et publions quelques photos supplémentaires prises en 2010 près de Wissembourg.

Cette agate de 8 kgs qui recèle en son sein des cristaux de quartz représentant d'énigmatiques motifs provient peut-être bien d'une source supérieure... 


Le Coeur d'Uruguay sera à nouveau de passage en Alsace le 26 novembre 2011. Les personnes n'ayant pas eu l'occasion de voir cette pierre "hors du commun" à Strasbourg en juin dernier, auront l'opportunité de la voir, de la toucher et de la ressentir, à La Graine 7 rue du rempart à 67500 Haguenau.

L'accueil à La Graine se fera le samedi 26 novembre de 14 h 30  à 19 h, avec présentation détaillée à 15 h et à 17 h. 



En 2010, près de Wissembourg / photo webm. prana infos


Hugo Lucas, près de Wissembourg en 2010 / photo webm. prana infos


2010 / photo webm. prana infos

Jean Ziegler, à Strasbourg

Géopolitique de la faim

Dans le cadre de ses "Conversations", à Strasbourg, la librairie Kléber accueillera ce mois-ci Jean Ziegler, à l'occasion de la sortie de son livre Destruction massive. Géopolitique de la faim (Seuil).

Voici un texte de présentation du livre (source: le choix des libraires.com) :
"Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d'autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques. 

Et pourtant les experts le savent bien, l'agriculture mondiale d'aujourd'hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d'êtres humains, soit près du double de la population mondiale. Nulle fatalité, donc, à cette destruction massive. Comment y mettre fin ?

En prenant d'abord conscience des dimensions exactes du désastre: un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance acquise sur le terrain par celui qui fut si longtemps en charge du dossier à l'ONU, ouvre le livre. Il s'agit tout aussitôt de comprendre les raisons de l'échec des formidables moyens mis en oeuvre depuis la Seconde Guerre mondiale pour éradiquer la faim. Puis d'identifier les ennemis du droit à l'alimentation. Pour saisir enfin le ressort des deux grandes stratégies à travers lesquelles progresse à présent le fléau: la production des agrocarburants et la spéculation sur les biens agricoles.

Comme toujours avec Jean Ziegler, la souffrance a un visage, l'oppression un nom, et les mécanismes à l'oeuvre sont saisis dans leur application concrète. Mais l'espoir est là, qui s'incarne dans la résistance quotidienne de ceux qui, dans les régions dévastées, occupent les terres et opposent le droit à la puissance des trusts agro-alimentaires. Ils attendent de nous un indéfectible soutien. Au nom de la Justice et de la dignité de l'Homme.  

Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler est aujourd'hui vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Professeur émérite de sociologie à l'Université de Genève, il a consacré l'essentiel de son oeuvre à dénoncer les mécanismes d'assujettissement des peuples du monde. "

Derniers ouvrages de Jean Ziegler:
- Les Nouveaux Maîtres du monde et ceux qui leur résistent (Fayard, 2002)
- Le droit à l'alimentation (Fayard, 2003)
- L'Empire de la honte (Fayard, 2005)
- La Haine de l'Occident (Albin Michel, 2008). Prix littéraire des droits de l'homme.
- Destruction massive. Géopolitique de la faim (Seuil, 2011)

Rencontre avec Jean Ziegler le mercredi 23 novembre 2011 à 17 h 30 à la Librairie Kléber à Strasbourg.

mardi 1 novembre 2011

La vie après la mort et la renaissance

La mort et l'après-vie, qu'en est-il ?


"Ce qui rend la mort si redoutable à la plupart des gens est l'idée qu'ils s'en font: celle de perdre leur identité et leur conscience, de perdre le contact avec leur famille et leurs amis. La réalité de la mort est cependant toute autre: la personne décédée découvre qu'elle est libérée des limitations du corps physique et que sa faculté de conscience s'est accrue incommensurablement.

[...] Loin d'être une expérience traumatisante, la mort survient pour beaucoup d'une façon si douce qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont morts, à tel point que de l'autre côté certains êtres ont pour tâche de leur en faire prendre conscience."

Ces quelques lignes issues du texte qui va suivre posent le problème: notre conception de la mort est elle infondée et à reconsidérer ? Les explications données proviennent d'une source supérieure, disons pour faire simple, des Maîtres de Sagesse qui ont travaillé par l'intermédiaire d'Helena Blavatsky et d'Alice Bailey, et dont l'un d'entre eux a, à ce jour encore, un lien télépathique permanent avec Benjamin Creme, artiste et ésotériste anglais. Le texte, extrait de La Mission de Maitreya -tome 1- (Partage Publication) , est gracieusement mis à disposition lors des conférences de Benjamin Creme. 

La vie après la mort et la renaissance

"L'attitude de nos contemporains  face à ce phénomène récurrent que nous appelons la mort constitue une des plus grandes tragédies de notre temps. Pour la plupart, nous portons sur la mort un regard empreint de peur et de dégoût, cherchant par tous les moyens à lui résister, et prolongeant, souvent bien au-delà de son utilité, l'activité du corps physique, comme garantie de la "vie".

Notre peur de la mort n'est en fait que la peur de l'inconnu, la peur d'une dissolution complète et définitive, la peur de ne plus être. En dépit des multiples témoignages  rassemblés au fil des ans par un grand nombre de groupes spirituels, attestant que la vie se poursuit après la mort, sous une forme ou sous une autre; en dépit de l'acceptation intellectuelle répandue que la mort n'est que l'éveil à une vie nouvelle et plus libre; en dépit de la croyance croissante en la réincarnation, et malgré les enseignements reçus, à travers les âges, des Instructeurs les plus sages, notre approche de ce grand passage continue d'être empreinte de peur et d'agitation.

Ce qui rend cette attitude si tragique est qu'elle est tellement éloignée de la réalité qu'elle est source de bien des souffrances inutiles. Notre peur de la mort n'est autre que la peur de voir notre identité anéantie. C'est cela qui nous terrifie. Si nous pouvions réaliser et expérimenter le fait que cette identité est un Etre immortel, ne pouvant ni mourir, ni être anéanti, notre peur de la mort disparaîtrait. Si, de plus, nous réalisions que ce que nous appelons la mort est en fait l'entrée dans une lumière nouvelle dont la clarté nous confère une conscience plus aiguë de notre identité, et nous révèle certains aspects plus élevés de notre Etre jusque là occultés, toute notre attitude envers la mort changerait, pour notre plus grand bien.

Un voyage sans fin

La mort et la vie sur le plan physique seraient alors considérées comme les étapes d'un cheminement sans fin vers la perfection, la mort n'étant qu'une porte d'accès vers un champ d'expérience beaucoup plus vaste. Libérée des limitations du plan physique, notre conscience verrait s'ouvrir à elle de nouvelles et vastes perspectives de connaissance, d'intelligence et de beauté jusque-là inaccessibles.

Dans un proche avenir, les Maîtres et leurs disciples enseigneront la vérité au sujet de cette expérience que nous appelons la mort, et ainsi offriront à chacun une liberté nouvelle. Nous apprendrons à accepter la mort pour ce qu'elle est: la restitution de nos véhicules à leur source initiale, "les cendres à la cendre et la poussière à la poussière", et une ouverture à une vie nouvelle, plus riche de significations. Nous en viendrons à comprendre que ce moment unique et important est en fait, une suite ordonnée d'étapes à travers lesquelles l'âme se retire successivement de chacun des véhicules qu'elle a créés.

Le processus de la mort commence lorsque l'âme retire son énergie du corps physique dense.Cela peut prendre plus ou moins de temps. Une série de crises cardiaques ou l'aggravation continue d'une maladie peuvent signifier que l'âme a amorcé ce processus. Dès que la mort survient, les corps subtils - les corps astral et mental situés au sein du véhicule éthérique - se retirent du corps physique dense. Ceci peut, également, se faire plus ou moins rapidement, et les Maîtres conseillent d'attendre trois jours avant la mise en terre, ou de préférence la crémation, ceci pour être assuré que le corps éthérique s'est bien complètement retiré de sa contrepartie physique.

Dès lors, la conscience de l'individu subsiste à l'intérieur du corps éthérique qui, à son tour, se verra également abandonné. Les particules de substance constituant ce corps retournent alors dans l'océan d'énergie étherique qui nous entoure. La rapidité de ce processus de désintégration dépend du karma individuel. 

Une fois le véhicule étherique rejeté, l'enveloppe astrale de la personne lui confère une conscience sur l'un des sept sous-plans du plan astral, celui qui s'harmonise le mieux à sa nature astrale, sous-plan sur lequel elle vivra un certain temps, afin d'être confrontée aux désirs qui ont imprégné son corps astral durant sa vie terrestre et aux filets desquels elle se laisse encore prendre.

Bien souvent, cette confrontation va l'absorber à un tel point que la vie sur ce plan devient pour elle une réalité. Si sa conscience est surtout focalisée sur l'astral et très peu sur le mental, une telle personne peut vivre sur le plan astral pendant une longue période - notion de temps toute relative si l'on considère que le temps réel tel que nous le percevons sur le plan physique cesse d'exister en même temps que le cerveau.

Sur le plan astral, chacun fait ce que normalement il aurait fait en incarnation. Mais bien que cette vie sur le plan astral ait l'apparence de la réalité, tout comme la vie sur le plan physique dense, elle n'en est pas moins une illusion. Tous nos espoirs, nos peurs, notre agressivité, nos haines, nos jalousies et nos vices constituent de puissantes formes-pensées qui, tôt ou tard, doivent être dissoutes.

C'est pourquoi le seul enfer qui existe est celui que nous nous sommes nous-mêmes créés sur le plan astral. L'enfer auquel nous sommes confrontés est celui de nos propres désirs, de notre propre cruauté, de notre séparatisme, de nos ressentiments et de nos peurs qui demeurent sur le plan astral. C'est pour cette raison que les Maîtres ne cessent de nous répéter d'apprendre à contrôler nos pensées et nos réactions émotionnelles.  

Pour cette même raison, il est important qu'au moment de la mort, le niveau de conscience soit aussi élevé que possible, afin que les derniers réflexes nerveux servent à propulser la conscience à travers les niveaux de l'astral et du mental inférieur jusqu'aux sphères mentales les plus élevées, de la manière la plus rapide et la plus consciente possible. D'où l'importance d'une préparation délibérée à la mort. A l'avenir, nous apprendrons comment mourir consciemment, comment gérer ce "passage".      

Ce qui rend la mort si redoutable à la plupart des gens est l'idée qu'ils s'en font: celle de perdre leur identité et leur conscience, de perdre le contact avec leur famille et leurs amis. La réalité de la mort est cependant toute autre: la personne décédée découvre qu'elle est libérée des limitations du corps physique et que sa faculté de conscience s'est accrue incommensurablement. Elle perçoit simultanément deux mondes: celui des formes qu'elle vient de quitter et le monde nouveau qui s'ouvre à elle, lieu de plus grande liberté, où des êtres familiers viennent l'accueillir, mais où elle peut encore partager les sentiments et les pensées de ceux qu'elle a laissés derrière elle.

Loin d'être une expérience traumatisante, la mort survient pour beaucoup d'une façon si douce qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont morts, à tel point que de l'autre côté certains êtres ont pour tâche de leur en faire prendre conscience. Ainsi, sur le plan astral, des disciples, des initiés et certains Maîtres interviennent afin de les protéger et de leur faire prendre conscience de leur mort.

Le plan astral

Après la mort du corps physique, la personne défunte séjourne sur le plan de l'astral qui correspond au niveau de développement qu'elle a atteint au cours de sa vie terrestre. A ce niveau subtil d'existence, notre faculté de perception est libérée des processus de la pensée et du raisonnement qui sont le fait du cerveau physique. Toute connaissance et expérience peut alors être directement vue, entendue, touchée et connue dans sa pleine signification. Perception, connaissance et beauté sont simultanément appréhendées et engendrent une sensation de joie et une libération inconnue sur le plan terrestre.

Sur les sous-plans de l'astral supérieur, cette expérience directe revêt un caractère plus extatique. Elle provoque des émotions plus nobles et plus raffinées, correspondant aux niveaux astraux supérieurs du centre du coeur, aux plus hauts niveaux de l'astral. Un être parvenu à un certain degré d'évolution avant sa mort fait sur ces plans  l'expérience d'une joie indicible et d'une extase presque constante . Il perçoit toute la beauté et l'harmonie qui sont, sur ce plan, l'expression de bouddhi, c'est à dire l'amour-sagesse. En fait, bouddhi est un état de ravissement qui peut être expérimenté sur le plan physique lorsqu'au cours de la méditation, on parvient à un degré élevé de contact bouddhique.

Un être qui a atteint un certain niveau de concentration mentale reste peu de temps sur le plan astral, car son véhicule astral est alors si raffiné et harmonieux qu'il se dissout rapidement, afin que ses particules puissent retourner dans le réservoir de matière ou d'énergie astrale, tout comme les particules du corps éthérique sont retournées au plan éthérique.

L'expérience vécue sur le plan mental est d'une nature différente, plus mentale. Là, le ravissement laisse place à la connaissance et à la sagesse. L'expérience spécifique de ce plan n'est plus seulement la joie extatique mais plutôt l'intelligence du sens profond des choses, de leur véritable signification. L'être suffisamment évolué, doté d'un niveau d'intuition élevé, peut alors comprendre cela, ainsi que le Dessein et la Volonté de Dieu.

Pour les êtres plus évolués, l'existence sur le plan mental constitue la dernière avant le retour en incarnation. Mais il se peut aussi que le corps mental se dissolve à son tour, l'être entre alors en état de pralaya, en devachan. Cet état d'existence ni mental, ni astral, ni physique, est un état intermédiaire entre la vie et la mort. C'est un état d'être, hors incarnation, où toute pulsion vitale est suspendue. C'est un état d'éternelle béatitude, de paix parfaite. 

L'être en pralaya n'est pas inconscient, mais aucun processus d'apprentissage conscient ne peut avoir lieu avant le retour en incarnation. C'est une sorte d'absorption dans l'Absolu, d'où l'on s'abstrait, selon la Loi, lorsque le besoin du groupe le réclame. L'état de pralaya est le monde propre aux âmes, où elles n'ont d'autre but que d'être elles-mêmes. Dépourvue de tout véhicule inférieur, l'âme en pralaya ne fait aucune nouvelle expérience, contrairement à l'existence sur les autres plans. Ainsi les progrès spécifiques ne sont possibles que sur les plans inférieurs.

L'âme vient en incarnation par décision du Logos, en fonction des besoins du groupe et du Plan. C'est pour l'âme un grand sacrifice que de descendre sur le plan physique et de s'incarner. Elle le fait sous l'impulsion de son esprit d'abnégation. Cette volonté altruiste qui émane de l'âme est une puissante source d'inspiration.

L'âme en pralaya n'éprouve aucun besoin de s'incarner. Elle y reste, suivant les cas, de quelques dizaines à plusieurs milliers d'années, jusqu'au moment où un groupe d'âmes en pralaya est envoyé en incarnation, parce que le moment est propice et les circonstances favorables. C'est de cette manière que le corps de l'âme, ou corps causal, s'enrichit de nouvelles expériences. Le corps causal reçoit davantage de connaissances et de conscience de l'âme à mesure que ses véhicules s'affinent.

Les atomes permanents  

Cet affinement des véhicules de l'âme (que sont les corps éthérique, astral et mental) s'opère par le truchement de ce que l'on appelle les "atomes permanents". Il s'agit d'atomes de matière physique, astrale et mentale autour desquels s'organisent les corps en vue d'une nouvelle incarnation. Ces atomes permanents gardent la mémoire du taux vibratoire auquel l'individu est parvenu au moment de sa mort.

Si cette personne a fait de grands progrès, les corps de ses incarnations suivantes seront plus raffinés, en harmonie avec la vibration de cet atome permanent qui, grâce au travail magique de l'âme, attirera toujours davantage de matière de nature subatomique. Ainsi, les atomes permanents parviennent à des fréquences vibratoires toujours plus élevées. Et comme un corps attire toujours à lui de la matière ayant un taux vibratoire semblable, les progrès réalisés de vie en vie créeront un corps chaque fois plus raffiné, d'une vibration toujours plus élevée.

Les atomes permanents constituent donc les noyaux qui attirent les particules atomiques dont sont composés, en premier lieu le corps mental, puis le corps astral, enfin le corps physique éthérique, ce après quoi le corps physique dense est "précipité". Les atomes permanents d'un être sont liés au corps causal de l'âme et ne sont influencés par aucune expérience faite hors incarnation.

Le corps causal se situe sur le plus élevé des quatre plans du mental, et on peut le considérer comme une sorte de réservoir de tout ce qui a été perçu, connu et expérimenté dans les domaines du physique, de l'astral et du mental. Une "corde d'argent" relie l'âme et son corps aux trois atomes permanents. Dans ce cordon, la conscience est continue, de telle sorte que lorsqu'il est temps pour l'âme de s'incarner à nouveau, des particules de matière de taux vibratoire analogue sont, magiquement, attirés autour des atomes permanents. Ceux-ci ont conservé la même fréquence que dans la vie qui a précédé, et sont imprégnés de la conscience et de la vibration des énergies de ces niveaux.

Au début des incarnations suivantes, lorsque les véhicules sont prêts, l'âme forme ses enveloppes mentale, astrale et physique. La connaissance et l'expérience accumulées, gagnées au cours d'une succession de vies précédentes, s'écoulent du niveau de l'âme dans le cerveau physique qui en retient tout ce qu'il peut consciemment absorber, utiliser et connaître."

Texte extrait de La Mission de Maitreya (Partage Publication), tome 1, de Benjamin Creme (dépliant mis gracieusement à disposition lors des conférences de B. Creme).