mardi 22 décembre 2015

Noël et la venue périodique de grands instructeurs spirituels dans le monde: quel rapport ?

Les "justes relations" entre les hommes, préconisées par les grands Instructeurs

Alors qu'une fois de plus nous nous apprêtons à fêter Noël, nul ne contestera que le monde est dans un état critique et que 2015 semble avoir connu, plus spécialement en France, un début et une fin d'année assez chaotiques. Mais, au fait, que représente vraiment Noël aux yeux de nos contemporains ? Cette fête n'est-elle pas devenue pour beaucoup d'entre nous surtout synonyme de retrouvailles festives en famille,  doublées d'un événement à forte connotation commerciale ?

Décorations de Noël à Strasbourg (2011) / photo webm. prana infos
Il se trouve que Wikipédia propose un article assez conséquent sur Noël, article permettant de passer en revue divers aspects de "Noël", article qui mérite qu'on se prenne quelques minutes pour le lire.

Noël sur Wikipédia







Si dans l'esprit de nos contemporains, la fête de Noël est liée à la naissance de Jésus, il y a deux mille ans, il est probablement bien moins connu du grand public que d'autres Instructeurs sont déjà "venus" dans le monde, bien avant, et qu'il y a un lien entre eux. Pour l'illustrer, il peut être intéressant d'effectuer un petit détour par le musée du Vatican.


Hercule -  Musée du Vatican à Rome -  photo webm. prana infos (2010) 





The statue shows the young Hercules resting on his club and holding the apples of the Hesperides in his left hand. 

Vatican Museums , Rome












Une compréhension plus ésotérique de la "venue" de Jésus et du Christ

Concernant Noël, une façon différente d'envisager l'événement marquant sous-jacent à cette fête est de se référer à ce que nous indique la tradition ésotérique. 

Pour ce faire, d'abord cette photo (ci-dessus) prise au Musée du Vatican à Rome en 2010, représentant le jeune Hercule appuyé sur sa massue et tenant les pommes des Hespérides dans sa main gauche. Quel rapport entre Hercule et Jésus ou le Christ, qui, à priori, n'ont rien à voir ensemble ?  Justement, la tradition ésotérique nous apprend que depuis toujours, à certaines périodes critiques, des Instructeurs "viennent" et tentent d'apporter une aide appropriée à l'humanité, en fonction des époques et du contexte.  

Benjamin Creme, ésotériste, conférencier et écrivain, auteur de plus de quinze livres publiés à ce jour, a longuement développé ce thème depuis plus de 35 ans. Pour ne dire que quelques mots qui permettront de mieux comprendre, et en espérant ne pas trahir sa pensée, disons que dans le Cosmos, tout est énergie. La matière est d'ailleurs de l'énergie densifiée.

Benjamin Creme se réfère à la tradition ésotérique et a lui-même un contact télépathique permanent avec l'un de ces êtres faisant partie du règne situé juste au-dessus du règne humain et connus, entre autres, sous le nom de Maîtres de Sagesse. D'après Benjamin Creme, qui a d'ailleurs souvent évoqué ce sujet ( y compris dans le tome 3 de La Mission de Maitreya ), après l'ère des Poissons que nous quittons, nous sommes en train d'entrer dans l'ère du Verseau. Il s'agit bien d'un événement astronomique lié à la "précession des équinoxes". 

La relation qui s'établit actuellement dans le cosmos entre notre système solaire et la constellation du Verseau fait que, dorénavant, les anciennes énergies des Poissons, qui étaient d'une certaine nature et qui ont imprégné la construction de nos structures économiques, politiques, religieuses, ect.. déclinent tandis que les nouvelles énergies du Verseau, de nature très différente, s'installent de façon de plus en plus puissante. Il y a donc un conflit entre ces deux sortes d'énergies et c'est pourquoi nous assistons maintenant à l'effondrement des anciennes structures économiques, politiques, religieuses, ect..., dépassées ... 

Cette période de transition entre deux ères est donc toujours une période extrêmement critique pour l'humanité et nous aurons encore tous pu le constater très concrètement en 2015. 

Les Maîtres de Sagesse sont des femmes et des hommes comme nous qui, au terme d'innombrables (ré)incarnations et d'une longue évolution, ont atteint la perfection sur Terre, ont changé la nature vibratoire de leur corps et ont rejoint le règne situé juste au-dessus du règne humain. Ceux d'entre eux qui font le choix de rester sur notre planète le font, de façon tout à fait altruiste, pour essayer d'apporter leur aide à l'humanité, dans la mesure de ce qui leur est permis de faire, compte-tenu de l'obligation de respecter notre libre-arbitre. Ce sont donc eux qui vont "travailler" plus ou moins directement dans le monde, éventuellement par l'intermédiaire de disciples, comme ce fut le cas du Christ qui, il y a deux mille ans, a enseigné à travers son disciple, celui qui est maintenant le Maître Jésus.

Les quelques explications sommaires données ici ne sont bien évidemment destinées qu'à tenter de faciliter un premier déconditionnement de nos esprits généralement tellement formatés, selon notre pays de naissance, les croyances, y compris religieuses, généralement considérées comme "vraies" par la communauté dans laquelle nous sommes nés, puis par notre éducation, ect...  que cela peut nous paraître difficilement crédible, du moins dans un premier temps. Mais il est bien clair que ces explications ne sauraient remplacer la lecture des ouvrages de Benjamin Creme, bien plus parlants et enrichissants.

Un message d'espoir  

On l'aura donc compris, d'après Benjamin Creme, les Maîtres de Sagesse sont bien parmi nous, dans le monde, et agissent dans le cadre de ce que la tradition ésotérique nomme la "Hiérarchie Spirituelle". A noter d'ailleurs que les termes "spiritualité" et "spirituel" ne signifient aucunement "religion" et "religieux". 

Ainsi donc, il y a deux mille ans, le Christ a donné des enseignements à travers son disciple Jésus, enseignements qui ont servi de support au christianisme. Ainsi les différents enseignements de différents Instructeurs ont-ils été utilisés par les hommes pour la création de religions, mais ont-ils toujours été bien compris sur le fond et ont-ils été réellement mis en oeuvre de façon positive ? 

Depuis plus de 35 ans, Benjamin Creme délivre un message d'espoir et annonce la réapparition, désormais imminente d'après lui, d'un Instructeur, de celui qui est le plus avancé des Maîtres, celui qui est à la tête de la Hiérarchie Spirituelle de notre planète,à savoir l'Instructeur mondial dont le nom est Maitreya.

Qu'il nous soit permis d'emprunter une courte citation de Benjamin Creme, citation constituée du premier paragraphe de l'Introduction de son livret intitulé " Enseignements de la Sagesse Eternelle " :

" Chaque ère, ainsi que chaque époque de crise exceptionnelle, voient de grands instructeurs spirituels venir dans le monde pour permettre à l'humanité de continuer d'avancer sur le chemin de l'évolution. Nous les connaissons, entre autres, sous le nom d'Hercule, Rama, Shankaracharya, Krishna, Bouddha, Mahomet, le Christ. Au coeur de l'enseignement de chacun d'entre eux apparaît le thème central des "justes relations entre les hommes".

Pour en savoir plus sur les Enseignements de la Sagesse Eternelle et la présence dans notre monde actuel d'un nouvel Instructeur mondial 


" In every age, or in times of exceptional crisis, great spiritual teachers have come into the world to enable mankind to take its next evolutionary step. We know them, among others, as Hercules, Rama, Sankaracharya, Krishna, Buddha, Mohammed and the Christ. Each has given a body of teaching, a central and common theme of which is 'right human relations'. "

 More about the Ageless Wisdom Teachings 

mardi 15 décembre 2015

Le film "Demain" , "Tomorrow"

Un autre monde est possible: il est déjà en marche

C'est ce message éminemment positif que nous font passer Mélanie Laurent, Cyril Dion et toute l'équipe du film "Demain". On sait que le monde va mal: les problèmes ont été largement identifiés, des diagnostics établis et des solutions évoquées, mais il ne reste plus qu'une quinzaine ou au maximum une vingtaine d'années pour vaincre la peur du changement et agir; alors que faire ?

Où s'est-on déjà attelé à la tâche ? Comment faire pour changer le monde ? C'est ce que ce film nous montre à travers un certain nombre d'exemples filmés sur divers continents. Une joyeuse illustration d'une dynamique contagieuse pour rebâtir, réinventer un nouveau monde à travers dialogue, communication, partage, créativité, coopération et convivialité. Un film enthousiasmant,  une invitation à oeuvrer tout de suite, là où nous nous trouvons ...




                                                                 

dimanche 13 décembre 2015

Share the world's resources

Partager les ressources mondiales: de la nécessité et des bienfaits du partage et de la coopération

Une vidéo toute récente d'une émission de la télévision alternative allemande Welt im Wandel. La présente émission en anglais, animée par Robert Fleicher avec comme invité Rajesh Makwana, est consacrée au partage des ressources mondiales.


" Humanity faces a global emergency. Since 2008, unemployment has increased by 50 % in Europe as a whole. 43 % of the world's population live on less than 2 dollars a day, while 2,5 billion people have no access to sanitation. 15 million people die each year of lack of access to food, water and healthcare. The poor are becoming poorer, the rich even richer. Isn'it about time to rethink the global economic order ?  "
 




vendredi 11 décembre 2015

Time for change Il est temps de changer

Une seule planète, une destinée commune

Probablement ressentons-nous tous que l'humanité est à un tournant majeur. Pourquoi ? Qu'est ce qui ne tourne plus rond dans notre monde ?

Et si nous mettions en place le partage et la coopération ?  

Pour la vidéo, cliquer une première fois, puis une seconde fois, pour la voir directement sur YouTube , ou, cliquer sur le lien indiqué sous la vidéo


Voir la vidéo directement sur YouTube



To watch the video, click the button once, then repeat to log into YouTube, or, click the link under the video


Video Time for change


"Sans partage, il ne peut y avoir de justice,
sans justice il ne peut y avoir de paix
et sans paix il n'y a pas d'avenir"


"Without sharing there will never be justice. 
Without justice there will never be peace.
 Without peace there is no future for us"

mardi 8 décembre 2015

Dalai-Lama: "Il faut dialoguer aussi avec ISIS"

"Dialoguer avec l'organisation Etat islamique pour obtenir la paix"

En marge du colloque Peace for Economy à Bangalore (Inde) dont il était l'invité, le Dalai-Lama a accordé une interview au quotidien italien La Stampa, publiée le 7 décembre. 

A partir du texte italien de La Stampa et d'une version en anglais (Worldcrunch), en l'absence de version française de l'article à ce jour, nous avons tenté d'en traduire et d'en adapter un large extrait.


Capture d'écran La Stampa

Par son intolérance, ISIS fait du tort à l'Islam mais le "dialogue" est vital. Au-delà de la nécessité immédiate de mettre fin à la violence, le Dalai-Lama a déclaré qu'un développement économique qui respecte les gens et l'environnement est un puissant antidote au fondamentalisme religieux. 


Lorsque le journaliste lui fait remarquer qu'il avait déclaré que notre ennemi était défait lorsqu'il devenait notre ami, le Dalai-Lama d'acquiescer: "C'est vrai ! C'est tellement vrai ! "

Mais comment faire pour devenir ami avec ISIS ? 
" A travers le dialogue. Il nous faut écouter, comprendre et avoir du respect pour les autres. Il n'y a pas d'autre voie"

Mais ISIS décapite, alors comment s'y prendre face à la barbarie d'ISIS ?  
"Il nous faut agir avec notre coeur. Soyez compatissants et éduquez. L'Allemagne a fait preuve de beaucoup de générosité en accueillant des réfugiés, en leur fournissant nourriture et vêtements, mais maintenant il est temps de leur donner accès à l'éducation" 

Leur donner une éducation de façon à favoriser leur assimilation en Europe ?
"De façon à ce qu'ils puissent rentrer chez eux. Et si ce n'est eux, alors au moins leurs enfants. Il faut qu'ils puissent retourner chez eux dotés de connaissances et d'aptitudes à transformer leur pays d'origine, afin qu'il n'y ait pas d'autres personnes qui le fuient et d'autres réfugiés. C'est l'unique solution."

L'Europe a également peur d'un Islam plus paisible. Elle craint de perdre ses valeurs fondamentales que sont la liberté, l'égalité et l'égalité entre hommes et femmes, et la charia, qui pourrait un jour être appliquée démocratiquement, ne les accepte pas.   
"Chaque homme a sa propre religion et sa vérité, mais dans une communauté il y a beaucoup de religions et beaucoup de vérités. L'Islam est une religion de paix. Les gens intolérants nuisent à leur propre foi et à leurs propres frères."

Pardon, mais les religions apportent rarement la paix. Elles provoquent le plus souvent guerres, mort et misère.
"Un jour, Dieu rencontrera les leaders spirituels et leur demandera: "Pourquoi avez-vous combattu ? Ce n'est pas ce que je vous ai demandé de faire." "    

Un jour, mais aujourd'hui ? qu'en est-il pour la période actuelle, puisque prier ne suffit pas ?
"La prière n'est pas la solution ! Dieu pourrait répondre: "Pourquoi me pries-tu pour faire cesser le mal ? Ce n'est pas moi qui l'ai commis, c'est donc à toi de résoudre le problème" "  

Sources: La Stampa ; Worldcrunch ; La Croix

Lire l'article de La Stampa en italien

Capture d'écran worldcrunch

vendredi 4 décembre 2015

" Ave Maria Salam Shalom " : Pour la paix


Une vidéo musicale pour la paix

Cela fait bien longtemps que nous n'avions repris de vidéo musicale et encore les précédentes étaient-elles plutôt des musiques méditatives. Il nous a été transmis un lien vers cette vidéo qui, si les indications mentionnées sont exactes, peut représenter une contribution, une pierre à l'édification d'une société multiculturelle, tolérante, juste et pacifique. C'est à ce titre et compte-tenu du contexte actuel extrêmement perturbé qu'exceptionnellement nous reprenons cette vidéo.

"Yuliana, chanteuse russe de passage à Paris en 2014 tombe par hasard sur cette chanson à la radio et décide en rentrant chez elle à Krasnodar, en Russie, de la produire. Sur internet, elle fait la connaissance d'un rappeur de confession israélite: Rodjo, et d'un rappeur de confession musulmane, VSteh et leur demande de s'associer à elle pour interpréter cette chanson et ainsi prouver que trois artistes de confessions différentes pouvaient parfaitement s'entendre dès lors qu'il s'agit de véhiculer un message de paix.

Pour l'anecdote, les artistes se sont enregistrés et filmé chacun dans leur pays et ne se sont donc jamais rencontrés ! Ce clip était initialement destiné à présenter les trois artistes aux maisons de disques, mais malheureusement aucune d'entre elles n'a souhaité commercialiser cette chanson ! Dommage... Il a donc été décidé de la diffuser sur Facebook et Youtube, telle quelle, et ainsi la faire découvrir au plus grand nombre ..."


"Jésus et l'Islam" sur ARTE

Une programmation intéressante sur ARTE

En ces temps troublés, une info qui pourrait intéresser tous ceux qui cherchent à ne pas tomber dans des jugements et amalgames sommaires et à se documenter au maximum sur une religion placée, au grand dam de beaucoup de ses fidèles, au centre d'une actualité dramatique. 

ARTE (re)passe le 8 décembre 2015, en soirée, la série "Jésus et l'Islam", les trois premières parties étant consacrées à  "La crucifixion selon le Coran", "Les gens du Livre"  et "Fils de Marie".

Le 9 décembre à 23 h  , suite avec "L'exil du Prophète" et "Mahomet et la Bible" et, le jour suivant, à 22 h 25,  les deux derniers volets: "La religion d'Abraham" et "Le livre de l'islam".


Capture d'écran ARTE




mardi 1 décembre 2015

Lyon: après les attentats de Paris, murs et trottoirs ont à nouveau la parole

Après les attentats, vu à Lyon, place des Terreaux et place Bellecour

Murs et trottoirs ont repris la parole: là comme ailleurs, beaucoup d'incompréhension, mais également le refus de la haine. Ces événements tragiques vont-ils accélérer  la prise de conscience de l'urgence à rebâtir le monde sur des bases et des valeurs plus justes ?


Lyon - Place Bellecour
Lyon - Place Bellecour
Lyon - Place des Terreaux
Lyon- Place Bellecour
Lyon  - Place des Terreaux
Lyon - Place des Terreaux

lundi 30 novembre 2015

Strasbourg: après les attentats de Paris, murs et trottoirs ont à nouveau la parole

Après les attentats, vu à Strasbourg, place Kléber

Murs et trottoirs ont repris la parole: beaucoup d'incompréhension, mais également le refus de la haine. La conscience d'un monde à rebâtir sur d'autres bases ?

 





 





dimanche 22 novembre 2015

Attentats de Paris: le point de vue du Dalai-Lama

Le Dalai-Lama , à propos des attentats de Paris: " Travaillez pour la paix, et n'attendez pas d'aide de Dieu, ni des gouvernements"  

Dalai Lama on Paris attacks: " Work for peace, and don't expect help from God and governments "


C'est sous ce titre que DW ( la chaîne internationale allemande Deutsche Welle) rend compte d'une interview du Dalai-Lama réalisée tout récemment en Inde. Parmi les thèmes abordés, les attentats terroristes de Paris, la violence, la thématique croissance économique et principes moraux, la question tibétaine, l'institution du Dalai-Lama et l'intolérance religieuse en Inde. Nous reprenons ici la partie de l'interview relative aux attentats à Paris qui intéressera certainement plus particulièrement les lecteurs français, le site web de DW ne proposant malheureusement pas de version française de l'article.
 

Capture d'écran video DW

DW : " Quel regard portez-vous sur les attentats terroristes de Paris ? "

Dalai-Lama : " Le 20e siècle a été violent et a vu plus de deux cent millions d'hommes mourir à cause des guerres et des conflits. Nous voyons en ce moment les retombées dans ce siècle des effusions de sang du siècle précédent.Si nous mettons davantage l'accent sur la non-violence et l'harmonie, cela sera la marque d'un nouveau commencement. Si nous ne faisons pas des efforts sérieux pour parvenir à la paix, nous continuerons à assister à la répétition du chaos que l'humanité a connu au 20e siècle.

Les gens veulent une vie tranquille. Les terroristes ne voient pas bien loin, c'est l'une des raisons de la cascade actuelle d'attentats suicide. Nous ne pouvons pas résoudre ce problème par la prière seulement. Je suis bouddhiste et je crois en la prière. Mais ce sont les hommes qui ont créé ce problème, et voilà que nous demandons à Dieu de le résoudre. C'est illogique. Dieu dirait: "Résolvez le vous-mêmes, puisque c'est vous qui l'avez créé au départ."

Nous avons besoin d'une démarche qui nourrisse les valeurs humaines d'unicité et d'harmonie. Si nous nous y mettons tout de suite, nous pourrons espérer que ce siècle soit différent du précédent. C'est dans l'intérêt de tous. Il nous faut donc travailler en faveur de la paix dans nos familles et dans la société, et ne rien attendre de Dieu, du Bouddha ou des gouvernements."     

 DW: "Votre message essentiel a toujours prôné la paix, la compassion et la tolérance religieuse, mais le monde semble s'être engagé dans la direction inverse. Votre message n'a-t-il donc pas été entendu par les populations ?"

Dalai-Lama :"Je ne suis pas d'accord avec vous. C'est à mon avis un petit pourcentage de gens qui souscrivent à un discours violent. Nous sommes des êtres humains, et nous n'avons aucun fondement, aucune bonne raison pour tuer les autres. Quand on considère les autres comme des frères et des soeurs, alors il n'y a plus de place pour la violence.

De plus, les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont le résultat de différences superficielles sur des questions de foi et de nationalité. Nous sommes un seul et même peuple." [...]

Interview réalisée pour DW par Murali Krishnan, à Jalandhar, Inde.

Traduction prana infos :Aucune version française n'étant proposée par DW, la traduction a été effectuée pour prana infos par un ami qui a souhaité rester anonyme. Tous nos remerciements à lui. 

LIRE L'ARTICLE EN ANGLAIS SUR DW

samedi 21 novembre 2015

Share and save the world. Le partage sauvera le monde



"Sans partage, il ne peut y avoir de justice,
sans justice il ne peut y avoir de paix
et sans paix il n'y a pas d'avenir" 

"La seule solution qui garantisse la paix et la fin du terrorisme est l'instauration d'un monde juste. Sans justice, il n'y aura pas de paix. Sans justice, il n'y a aucun espoir pour personne, parce que tous les hommes de la Terre mourront si nous n'établissons pas la justice dans le monde. Il n'existe qu'une façon d'instaurer la paix, c'est de partager plus équitablement les ressources mondiales. C'est on ne peut plus simple, pourtant nous ne le faisons pas. Sans partage, il n'y aura jamais de justice. Sans justice, il n'y aura jamais de paix. Sans paix, il n'y a aucun avenir pour personne."

Benjamin Creme  ( L'Instructeur mondial pour toute l'humanité.  PARTAGE Publication)   

Consulter le site Partage International









"Without sharing there will never be justice. 
Without justice there will never be peace.
 Without peace there is no future for us"

"Only one thing will create peace and the end of terrorism - the creation of a just world. If there is no justice, there will never be peace. If there is no justice, there is no hope for any of us because everybody in the world will die unless we establish justice in the world. There is only one way to establish justice and that is to share the resources of the world more equitably. It is so simple and yet we refrain from doing it. Without sharing there will never be justice. Without justice there will never be peace. Without peace there is no future for us."


Benjamin Creme ( Book: The World Teacher for all Humanity )


Share International website




vendredi 20 novembre 2015

Mikhaïl Gorbatchev et son Manifeste pour la Terre


Mikhaïl Gorbatchev, un homme "inspiré"

Si le grand public connaît généralement assez bien le rôle déterminant qu'a pu jouer, dans un contexte difficile, Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, alors à la tête de l'URSS, dans le processus de libéralisation dans son pays et de détente au niveau international, son engagement en faveur de la cause écologiste et pacifiste est lui plutôt méconnu.

Pourtant, dès l'année 2002, est paru aux Editions "Le Relié" son ouvrage: "Mon Manifeste pour la Terre". En le lisant, l'on découvre à quel point il est sensible à la notion de conscience planétaire et combien son analyse se vérifie aujourd'hui en ces temps troublés où le terrorisme a ensanglanté Paris. Paix, lutte contre la pauvreté, environnement : tout est lié et il y a urgence à agir, disait-il déjà à l'époque.



Un extrait du livre

"Aujourd'hui, aucun être humain, quelle que soit sa religion, quelle que soit la partie du monde où il vit, ne saurait se soustraire aux trois défis que lance le nouveau siècle.

Le premier de ces défis, c'est la nécessité de maintenir le monde en paix, de faire en sorte que la communauté internationale s'efforce de mettre fin aux conflits prétendus locaux en les empêchant de s'étendre, telles des taches sanglantes, sur la planète. Parmi les acteurs de ces conflits, certains Etats sont dotés de l'arme nucléaire ou sont en passe de l'être, certains pays disposent d'armes chimiques. La communauté internationale doit se montrer également unie dans la lutte contre le terrorisme, qui ne saurait être justifié par aucune considération politique ou morale.

Le deuxième défi concerne la lutte contre la pauvreté partout dans le monde. Comment le "milliard nanti" d'individus servis par la chance peut-il rester indifférent au spectacle de la misère où se débat la moitié de la population du globe, réduite à vivre avec un ou deux dollars par jour, souffrant quotidiennement de la faim, souvent privée d'eau potable et de conditions d'hygiène décentes ? Comment peut-on admettre qu'à l'époque d'Internet et de la mondialisation , des millions d'enfants soient contraints de ne subsister qu'au prix de travaux pénibles et se voient interdit tout accès aux études ?

Le troisième défi touche aux problèmes d'environnement. Les changements climatiques qui affectent le monde aujourd'hui sont évidents, le nombre de cataclysmes naturels - typhons, tempêtes, inondations, sécheresses - est en constante augmentation, quantité d'espèces végétales et animales sont en voie de disparition, les calottes glaciaires des pôles fondent progressivement, les océans sont de plus en plus pollués, des forêts primaires sont anéanties à une vitesse prodigieuse. Nous sommes entrés en conflit avec notre propre milieu d'habitation, c'est à dire la nature, notre terre nourricière.

Ces trois défis lancés à l'humanité sont interdépendants. Si on échoue à construire l'unité du monde, à mettre fin aux guerres, à surmonter les conflits qui menacent la planète, on échouera également à amener toutes les nations à coopérer dans d'autres domaines, et notamment à faire en sorte qu'elles unissent leurs efforts pour sauver la planète.

Si on ne lutte pas contre la misère, si on ne parvient pas à combler l'abîme qui sépare les riches des pauvres, les gens instruits des analphabètes, jamais nous ne viendrons à bout du fanatisme grandissant, de la criminalité, de la toxicomanie, autant de plaies faisant le lit du terrorisme. Si on lutta pas contre la misère, les mesures écologiques resteront vaines. Comment interdire à un paysan indigent du bassin amazonien de défricher la jungle pour semer un champ ? Comment exiger d'un pays pauvre qu'il prenne des mesures coûteuses pour créer des entreprises écologiquement propres ?

Mais, si on ne s'occupe pas d'écologie, tous nos efforts pour bâtir un monde plus juste se trouveront voués à l'échec, et nos descendants devront, durant des centaines et des milliers d'années, payer notre comportement insensé et destructeur envers la nature. La vie même sur Terre risque de s'éteindre, comme un épisode éphémère de l'histoire de l'Univers"  

Mikhaïl Gorbatchev  (Mon Manifeste pour la Terre  - Editions Le Relié - 2002) 

mardi 17 novembre 2015

" Laudato Si' " et la "maison commune" du pape François

L'encyclique Laudato si' du pape François : un appel à sauver notre "maison commune"

La planète est en danger et chacun peut désormais en faire le constat. A travers son encyclique Laudato si' rendue publique le 18 juin 2015, le pape François a lancé un appel à changer de cap et livré une analyse pour sauver "soeur Terre".

Mais au-delà de l'aspect strictement environnemental, l'on comprend bien que nous sommes tous reliés et que tout est lié. Une autre prise de conscience à réaliser par l'ensemble de l'humanité ...


Quelques extraits de l'encyclique Laudato si'  


 Le pape François: une figure marquante de notre époque


52 La dette extérieure des pays pauvres s'est transformée en un instrument de contrôle, mais il n'en est pas de même avec la dette écologique. De diverses manières, les peuples en développement, où se trouvent les plus importantes réserves de la biosphère, continuent d'alimenter le développement des pays les plus riches au prix de leur présent et de leur avenir.

La terre des pauvres du Sud est riche et peu polluée, mais l'accès à la propriété des biens et aux ressources pour satisfaire les besoins vitaux leur est interdit par un système de relations commerciales et de propriété structurellement pervers. Il faut que les pays développés contribuent à solder cette dette, en limitant de manière significative la consommation de l'énergie non renouvelable et en apportant des ressources aux pays qui ont le plus de besoins, pour soutenir des politiques et des programmes de développement durable.

Les régions et les pays les plus pauvres ont moins de possibilités pour adopter de nouveaux modèles en vue de réduire l'impact des activités de l'homme sur l'environnement, parce qu'ils n'ont pas la formation pour développer les processus nécessaires, et ils ne peuvent pas en assumer les coûts.

C'est pourquoi il faut maintenir claire la conscience que, dans le changement climatique, il y a des responsabilités diversifiées et, comme l'ont exprimé les Evêques des Etats-Unis, on doit se concentrer "spécialement sur les besoins des pauvres, des faibles et des vulnérables, dans un débat souvent dominé par les intérêts les plus puissants".

Nous avons besoin de renforcer la conscience que nous sommes une seule famille humaine. Il n'y a pas de frontières ni de barrières politiques ou sociales qui nous permettent de nous isoler, et pour cela même il n'y a pas non plus de place pour la globalisation de l'indifférence.    


138 L'écologie étudie les relations entre les organismes vivants et l'environnement où ceux-ci se développent. Cela demande de s'asseoir pour penser et pour discuter avec honnêteté des conditions de vie et de survie d'une société, pour remettre en questions les modèles de développement, de production et de consommation. 

Il n'est pas superflu d'insister sur le fait que tout est lié. Le temps et l'espace ne sont pas indépendants l'un de l'autre, et même les atomes ou les particules sous-atomiques ne peuvent être considérés séparément. 

Tout comme les différentes composantes de la planète - physiques, chimiques et biologiques - sont reliées entre elles, de même les espèces vivantes constituent un réseau que nous n'avons pas encore fini d'identifier et de comprendre. Une bonne partie de notre information génétique est partagée par beaucoup d'êtres vivants. Voilà pourquoi les connaissances fragmentaires et isolées peuvent devenir une forme d'ignorance si elles refusent de s'intégrer dans une plus ample vision de la réalité.   


139 Quand on parle d' "environnement", on désigne en particulier une relation, celle qui existe entre la nature et la société qui l'habite. Cela nous empêche de concevoir la nature comme séparée de nous ou comme un simple cadre de notre vie. Nous sommes inclus en elle, nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle.

Les raisons pour lesquelles un endroit est pollué exigent une analyse du fonctionnement de la société, de son économie, de son comportement, de ses manières de comprendre la réalité. Etant donné l'ampleur des changements, il n'est plus possible de trouver une réponse spécifique et indépendante à chaque partie du problème. Il est fondamental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. 

Il n'y a pas deux crises séparées, l'une environnementale et l'autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature.        


164 Depuis la moitié du siècle dernier, après avoir surmonté beaucoup de difficultés, on a eu de plus en plus tendance  à concevoir la planète comme une patrie, et l'humanité comme un peuple qui habite une maison commune. Que le monde soit interdépendant ne signifie pas seulement comprendre que les conséquences préjudiciables des modes de vie, de production et de consommation affectent tout le monde, mai surtout faire en sorte que les solutions soient proposées dans une perspective globale, et pas seulement pour défendre les intérêts de certains pays. 

L'interdépendance nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun. Mais la même intelligence que l'on déploie pour un impressionnant développement technologique, ne parvient pas à trouver des formes efficaces de gestion internationale pour résoudre les graves difficultés environnementales et sociales.

Pour affronter les problèmes de fond qui ne peuvent pas être résolus par les actions de pays isolés, un consensus mondial devient indispensable, qui conduirait, par exemple, à programmer une agriculture durable diversifiée, à développer des formes d'énergies renouvelables et non polluantes, à promouvoir un meilleur rendement énergétique, une gestion plus adéquate des ressources forestières et marines, à assurer l'accès à l'eau potable pour tous.


189 La politique ne doit pas se soumettre à l'économie et celle-ci ne doit pas se soumettre aux diktats ni au paradigme d'efficacité de la technocratie. Aujourd'hui , en pensant au bien commun, nous avons impérieusement besoin que la politique et l'économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine.

Sauver les banques à tout prix, en en faisant payer le prix à la population, sans la ferme décision de revoir et de réformer le système  dans son ensemble, réaffirme une emprise absolue des finances qui n'a pas d'avenir et qui pourra seulement générer de nouvelles crises après une longue, coûteuse et apparente guérison. 

La crise financière de 2007-2008 était une occasion pour le développement d'une nouvelle économie  plus attentive aux principes éthiques, et pour une nouvelle régulation de l'activité financière spéculative  et de la richesse fictive. Mais il n'y a pas eu de réaction qui aurait conduit à repenser les critères obsolètes qui continuent à régir le monde.

La production n'est pas toujours rationnelle, et souvent elle est liée à des variables économiques qui fixent pour les produits une valeur qui ne correspond pas à leur valeur réelle. Cela conduit souvent à la surproduction de certaines marchandises, avec un impact inutile sur l'environnement qui, en même temps, porte préjudice à de nombreuses économies régionales.

La bulle financière est aussi, en général, une bulle productive. En définitive, n'est pas affrontée avec énergie la question de l'économie réelle, qui permet par exemple que la production se diversifie et s'améliore, que les entreprises fonctionnent bien, que les petites et moyennes entreprises se développent et créent des emplois.      


202  Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l'humanité a besoin de changer. La conscience d'une origine commune, d'une appartenance mutuelle et d'un avenir partagé par tous, est nécessaire. Cette conscience fondamentale permettrait le développement de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie. Ainsi, un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération, est mis en évidence.


dimanche 15 novembre 2015

"Le Prophète" : sortie du film d'animation le 2 décembre 2015

"Le Prophète": un film d'animation d'après l'oeuvre de Khalil Gibran

Une fois n'est pas coutume, nous nous intéresserons à un film d'animation, pour petits et grands, réalisé d'après l'oeuvre du même nom du grand poète Khalil Gibran né le 6 janvier 1883 à Bécharré, au Liban, dans une très ancienne famille chrétienne et décédé à New York le 10 avril 1931.  

Il est dit que son grand-père  était prêtre du rite maronite. Autre information intéressante: après avoir émigré aux Etats-Unis avec sa famille, il revient, seul, au Liban en 1897 pour faire ses études à l'Ecole de la Sagesse à Beyrouth. Il a également séjourné à Paris où il a fréquenté un certain nombre de personnalités du monde des Arts. C'est en 1910 qu'il se fixe définitivement à New-York où il s'adonne à la poésie et à la peinture.

Après son décès, son corps est rapatrié au Liban et déposé dans la crypte du monastère de Mar Sarkis, à Bécharré.

Capture d'écran de la bande-annonce (Pathé Films)

A en croire la fin de la courte bande-annonce du film, l'on peut considérer que le propos du film retiendra l'attention de tous ceux qui s'intéressent aux spiritualités:

"Chère Almitra, je vais te dire un secret.
Je me suis souvent envolé loin d'ici. Nous ne sommes emprisonnés ni par les murs, ni par le corps; nous sommes des esprits, libres comme l'air.
Pour être libre, il faut briser les liens avec lesquels on s'est soi-même enchaîné.
Quand l'amour te fait signe, il faut le suivre, même si la route est difficile et abrupte.
Les mots sont mes ailes et toi, tu es mon messager."

 
Photo du film (site Pathé Films)

Synopsis

Sur l'île fictionnelle d'Orphalese, Almitra, une petite fille de huit ans , rencontre Mustafa, prisonnier politique assigné à résidence. Contre toute attente, cette rencontre se transforme en amitié. Ce même jour, les autorités apprennent à Mustafa sa libération. Des gardes sont chargés de l'escorter immédiatement au bateau qui le ramènera vers son pays natal. 

Sur son chemin, Mustafa partage ses poèmes et sa vision de la vie avec les habitants d'Orphalese. Almitra, qui le suit discrètement, se représente ces paroles dans des séances oniriques visuellement éblouissantes. Mais lorsqu'elle réalise que les intentions des gardes sont beaucoup moins nobles qu'annoncées, elle fait tout son possible pour aider son ami. Arrivera-t-elle à le sauver ? 
(Source: Pathé Films)



Le livre  Le Prophète

Publié en 1923 et composé de vingt-six textes poétiques, son recueil Le Prophète est devenu particulièrement populaire pendant les années 1960 dans le courant de la contre-culture et les mouvements New Age.  (Source: Wikipédia)

Khalil Gibran: Le Prophète est son chef d'oeuvre. Il en avait rédigé une première version en arabe à l'âge de quinze ans; deux fois, dans la suite, il avait remanié et amplifié celle-ci. C'est après la troisième version en arabe qu'il avait réécrit le texte en anglais, texte qu'il devait encore retravailler quatre fois avant de le confier à l'impression parce que, disait-il, "je voulais être tout à fait sûr que chaque mot fût vraiment le meilleur que j'eusse à offrir." (Source: Le Prophète / Traduit par Camille Aboussouan / 19e édition / Casterman / 1977 )


Un extrait du livre

"Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit, Parlez- nous des Enfants.

Et il dit:
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

(Source: Le Prophète / Traduit par Camille Aboussouan / 19e édition / Casterman / 1977 )


jeudi 12 novembre 2015

Keep an eye on your environment

Graffiti art à Limburg an der Lahn (Allemagne) / photo prana infos

"L'heure est venue pour chacun de prendre conscience de notre responsabilité envers le sort de la planète. Nous l'avons transformée au point de la rendre méconnaissable. Nous avons désormais le devoir d'y préserver la vie."

Mickaïl Gorbatchev ( Mon manifeste pour la Terre)


mercredi 28 octobre 2015

Que se passe-t-il au moment de la mort et après la mort ?

Des rites funéraires variables à travers le monde

Curieux constat: aussitôt né dans un corps physique, l'être humain est en quelque sorte soumis à un  inéluctable et longtemps invisible compte à rebours dont la date ultime lui est généralement inconnue, du moins pour le commun des mortels. 

Un usage très répandu en Europe veut que les familles, du moins les catholiques, aillent au cimetière, à un certain moment de l'année, pour se recueillir sur les tombes de leurs défunts, et, par la même occasion, fleurir les tombes, alors que d'autres religions rendent hommage aux défunts d'une façon différente et selon un autre calendrier.
 
Stand commercial proposant un cercueil décoré à Munich en 2009 / photo prana infos


En fait, le monde connaît une grande diversité de pratiques et de rituels à la fois pour gérer ce "départ" du plan physique et pour rendre hommage aux morts. Dans cette mosaïque de peuples et de cultures que constitue l'Inde, l'un des géants démographiques de la planète, certaines religions pratiquent la crémation, d'autres l'enterrement et, autre coutume, les Parsis exposent les corps de leurs défunts au sommets des "tours du silence" où les vautours se chargeront de les "nettoyer". Au Tibet voisin, un rituel a encore cours qui consiste à découper les corps afin de les livrer aux vautours et en Indonésie, des momifications sont encore pratiquées. Traditions et rituels hérités du passé, parmi bien d'autres encore...

Des compréhensions différentes du phénomène de la mort

Large palette de concepts et de compréhensions pour ce que nous appelons la mort et l'après-vie... Très schématiquement, en Occident, parmi les grands courants: le courant matérialiste pour lequel il n'y a rien après la mort, les courants religieux considérant que nous avons une âme survivant à la mort et qui parlent de Jugement dernier, de paradis et d'enfer ou de Résurrection. Enfin, différents courants religieux (tels le bouddhisme ou l'hindouisme), ésotériques ou new-âge, pour qui la réincarnation est une évidence (même si les concepts respectifs de la réincarnation peuvent être assez éloignés les uns des autres).    



Conception chrétienne relevée dans un cimetière en Alsace / photo prana infos


"Qui suis-je ? "    Qui sommes-nous réellement ?

La méconnaissance de "qui nous sommes réellement" est-elle à l'origine de tant de compréhensions différentes de la mort ? Si les uns considèrent que nous sommes, pour un temps limité, un corps physique, appelé à disparaître ensuite dans le "néant", les autres affirment au contraire que nous avons également une âme qui survit à la mort et qui ensuite est soumise aux pérégrinations et différentes options décrites par les diverses religions.

Mais, avons nous une âme ou, comme l'indique la tradition ésotérique, sommes-nous en réalité une âme qui, engagée dans un très long parcours évolutif et soumise à la loi du karma, s'incarne périodiquement de façon à progresser lentement, de vie en vie, tantôt dans un corps masculin, tantôt dans un corps féminin, dans le but d'acquérir la maîtrise de la matière et de nos différents corps constitutifs et de devenir un "Maître" libéré de la nécessité de se réincarner sur Terre ?

A quelques jours de la Toussaint, il nous a paru judicieux de reprendre intégralement un post déjà publié précédemment sur ce blog, un texte donnant des indications très précises, provenant d'une source extrêmement élevée et offrant un éclairage tout à fait exceptionnel de cet événement qui nous attend tous et que nous avons sans doute déjà tous vécu de multiples fois ... dans des conditions plus ou moins sereines ...

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Reprise d'un article initialement publié sur ce blog le 1er novembre 2011.
                                                                
                                                               
"Ce qui rend la mort si redoutable à la plupart des gens est l'idée qu'ils s'en font: celle de perdre leur identité et leur conscience, de perdre le contact avec leur famille et leurs amis. La réalité de la mort est cependant toute autre: la personne décédée découvre qu'elle est libérée des limitations du corps physique et que sa faculté de conscience s'est accrue incommensurablement.

[...] Loin d'être une expérience traumatisante, la mort survient pour beaucoup d'une façon si douce qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont morts, à tel point que de l'autre côté certains êtres ont pour tâche de leur en faire prendre conscience."

Ces quelques lignes issues du texte qui va suivre posent le problème: notre conception de la mort est elle infondée et à reconsidérer ? Les explications données proviennent d'une source supérieure, disons pour faire simple, des Maîtres de Sagesse qui ont travaillé par l'intermédiaire d'Helena Blavatsky et d'Alice Bailey, et dont l'un d'entre eux a, à ce jour encore, un lien télépathique permanent avec Benjamin Creme, artiste et ésotériste anglais. Le texte, extrait de La Mission de Maitreya -tome 1- (Partage Publication) , est gracieusement mis à disposition lors des conférences de Benjamin Creme ou lors des conférences et événements organisés par des lecteurs français de la revue Partage International. 

La vie après la mort et la renaissance


"L'attitude de nos contemporains  face à ce phénomène récurrent que nous appelons la mort constitue une des plus grandes tragédies de notre temps. Pour la plupart, nous portons sur la mort un regard empreint de peur et de dégoût, cherchant par tous les moyens à lui résister, et prolongeant, souvent bien au-delà de son utilité, l'activité du corps physique, comme garantie de la "vie".

Notre peur de la mort n'est en fait que la peur de l'inconnu, la peur d'une dissolution complète et définitive, la peur de ne plus être. En dépit des multiples témoignages  rassemblés au fil des ans par un grand nombre de groupes spirituels, attestant que la vie se poursuit après la mort, sous une forme ou sous une autre; en dépit de l'acceptation intellectuelle répandue que la mort n'est que l'éveil à une vie nouvelle et plus libre; en dépit de la croyance croissante en la réincarnation, et malgré les enseignements reçus, à travers les âges, des Instructeurs les plus sages, notre approche de ce grand passage continue d'être empreinte de peur et d'agitation.

Ce qui rend cette attitude si tragique est qu'elle est tellement éloignée de la réalité qu'elle est source de bien des souffrances inutiles. Notre peur de la mort n'est autre que la peur de voir notre identité anéantie. C'est cela qui nous terrifie. Si nous pouvions réaliser et expérimenter le fait que cette identité est un Etre immortel, ne pouvant ni mourir, ni être anéanti, notre peur de la mort disparaîtrait. Si, de plus, nous réalisions que ce que nous appelons la mort est en fait l'entrée dans une lumière nouvelle dont la clarté nous confère une conscience plus aiguë de notre identité, et nous révèle certains aspects plus élevés de notre Etre jusque là occultés, toute notre attitude envers la mort changerait, pour notre plus grand bien.

Un voyage sans fin

La mort et la vie sur le plan physique seraient alors considérées comme les étapes d'un cheminement sans fin vers la perfection, la mort n'étant qu'une porte d'accès vers un champ d'expérience beaucoup plus vaste. Libérée des limitations du plan physique, notre conscience verrait s'ouvrir à elle de nouvelles et vastes perspectives de connaissance, d'intelligence et de beauté jusque-là inaccessibles.
Dans un proche avenir, les Maîtres et leurs disciples enseigneront la vérité au sujet de cette expérience que nous appelons la mort, et ainsi offriront à chacun une liberté nouvelle. Nous apprendrons à accepter la mort pour ce qu'elle est: la restitution de nos véhicules à leur source initiale, "les cendres à la cendre et la poussière à la poussière", et une ouverture à une vie nouvelle, plus riche de significations. Nous en viendrons à comprendre que ce moment unique et important est en fait, une suite ordonnée d'étapes à travers lesquelles l'âme se retire successivement de chacun des véhicules qu'elle a créés.

Le processus de la mort commence lorsque l'âme retire son énergie du corps physique dense.Cela peut prendre plus ou moins de temps. Une série de crises cardiaques ou l'aggravation continue d'une maladie peuvent signifier que l'âme a amorcé ce processus. Dès que la mort survient, les corps subtils - les corps astral et mental situés au sein du véhicule éthérique - se retirent du corps physique dense. Ceci peut, également, se faire plus ou moins rapidement, et les Maîtres conseillent d'attendre trois jours avant la mise en terre, ou de préférence la crémation, ceci pour être assuré que le corps éthérique s'est bien complètement retiré de sa contrepartie physique.

Dès lors, la conscience de l'individu subsiste à l'intérieur du corps éthérique qui, à son tour, se verra également abandonné. Les particules de substance constituant ce corps retournent alors dans l'océan d'énergie éthérique qui nous entoure. La rapidité de ce processus de désintégration dépend du karma individuel.

Une fois le véhicule éthérique rejeté, l'enveloppe astrale de la personne lui confère une conscience sur l'un des sept sous-plans du plan astral, celui qui s'harmonise le mieux à sa nature astrale, sous-plan sur lequel elle vivra un certain temps, afin d'être confrontée aux désirs qui ont imprégné son corps astral durant sa vie terrestre et aux filets desquels elle se laisse encore prendre.

Bien souvent, cette confrontation va l'absorber à un tel point que la vie sur ce plan devient pour elle une réalité. Si sa conscience est surtout focalisée sur l'astral et très peu sur le mental, une telle personne peut vivre sur le plan astral pendant une longue période - notion de temps toute relative si l'on considère que le temps réel tel que nous le percevons sur le plan physique cesse d'exister en même temps que le cerveau.

Sur le plan astral, chacun fait ce que normalement il aurait fait en incarnation. Mais bien que cette vie sur le plan astral ait l'apparence de la réalité, tout comme la vie sur le plan physique dense, elle n'en est pas moins une illusion. Tous nos espoirs, nos peurs, notre agressivité, nos haines, nos jalousies et nos vices constituent de puissantes formes-pensées qui, tôt ou tard, doivent être dissoutes.

C'est pourquoi le seul enfer qui existe est celui que nous nous sommes nous-mêmes créés sur le plan astral. L'enfer auquel nous sommes confrontés est celui de nos propres désirs, de notre propre cruauté, de notre séparatisme, de nos ressentiments et de nos peurs qui demeurent sur le plan astral. C'est pour cette raison que les Maîtres ne cessent de nous répéter d'apprendre à contrôler nos pensées et nos réactions émotionnelles.

Pour cette même raison, il est important qu'au moment de la mort, le niveau de conscience soit aussi élevé que possible, afin que les derniers réflexes nerveux servent à propulser la conscience à travers les niveaux de l'astral et du mental inférieur jusqu'aux sphères mentales les plus élevées, de la manière la plus rapide et la plus consciente possible. D'où l'importance d'une préparation délibérée à la mort. A l'avenir, nous apprendrons comment mourir consciemment, comment gérer ce "passage".

Ce qui rend la mort si redoutable à la plupart des gens est l'idée qu'ils s'en font: celle de perdre leur identité et leur conscience, de perdre le contact avec leur famille et leurs amis. La réalité de la mort est cependant toute autre: la personne décédée découvre qu'elle est libérée des limitations du corps physique et que sa faculté de conscience s'est accrue incommensurablement. Elle perçoit simultanément deux mondes: celui des formes qu'elle vient de quitter et le monde nouveau qui s'ouvre à elle, lieu de plus grande liberté, où des êtres familiers viennent l'accueillir, mais où elle peut encore partager les sentiments et les pensées de ceux qu'elle a laissés derrière elle.

Loin d'être une expérience traumatisante, la mort survient pour beaucoup d'une façon si douce qu'ils ne réalisent pas qu'ils sont morts, à tel point que de l'autre côté certains êtres ont pour tâche de leur en faire prendre conscience. Ainsi, sur le plan astral, des disciples, des initiés et certains Maîtres interviennent afin de les protéger et de leur faire prendre conscience de leur mort.

Le plan astral 

Après la mort du corps physique, la personne défunte séjourne sur le plan de l'astral qui correspond au niveau de développement qu'elle a atteint au cours de sa vie terrestre. A ce niveau subtil d'existence, notre faculté de perception est libérée des processus de la pensée et du raisonnement qui sont le fait du cerveau physique. Toute connaissance et expérience peut alors être directement vue, entendue, touchée et connue dans sa pleine signification. Perception, connaissance et beauté sont simultanément appréhendées et engendrent une sensation de joie et une libération inconnue sur le plan terrestre.

Sur les sous-plans de l'astral supérieur, cette expérience directe revêt un caractère plus extatique. Elle provoque des émotions plus nobles et plus raffinées, correspondant aux niveaux astraux supérieurs du centre du coeur, aux plus hauts niveaux de l'astral. Un être parvenu à un certain degré d'évolution avant sa mort fait sur ces plans  l'expérience d'une joie indicible et d'une extase presque constante . Il perçoit toute la beauté et l'harmonie qui sont, sur ce plan, l'expression de bouddhi, c'est à dire l'amour-sagesse. En fait, bouddhi est un état de ravissement qui peut être expérimenté sur le plan physique lorsqu'au cours de la méditation, on parvient à un degré élevé de contact bouddhique.

Un être qui a atteint un certain niveau de concentration mentale reste peu de temps sur le plan astral, car son véhicule astral est alors si raffiné et harmonieux qu'il se dissout rapidement, afin que ses particules puissent retourner dans le réservoir de matière ou d'énergie astrale, tout comme les particules du corps éthérique sont retournées au plan éthérique.

L'expérience vécue sur le plan mental est d'une nature différente, plus mentale. Là, le ravissement laisse place à la connaissance et à la sagesse. L'expérience spécifique de ce plan n'est plus seulement la joie extatique mais plutôt l'intelligence du sens profond des choses, de leur véritable signification. L'être suffisamment évolué, doté d'un niveau d'intuition élevé, peut alors comprendre cela, ainsi que le Dessein et la Volonté de Dieu.

Pour les êtres plus évolués, l'existence sur le plan mental constitue la dernière avant le retour en incarnation. Mais il se peut aussi que le corps mental se dissolve à son tour, l'être entre alors en état de pralaya, en devachan. Cet état d'existence ni mental, ni astral, ni physique, est un état intermédiaire entre la vie et la mort. C'est un état d'être, hors incarnation, où toute pulsion vitale est suspendue. C'est un état d'éternelle béatitude, de paix parfaite.

L'être en pralaya n'est pas inconscient, mais aucun processus d'apprentissage conscient ne peut avoir lieu avant le retour en incarnation. C'est une sorte d'absorption dans l'Absolu, d'où l'on s'abstrait, selon la Loi, lorsque le besoin du groupe le réclame. L'état de pralaya est le monde propre aux âmes, où elles n'ont d'autre but que d'être elles-mêmes. Dépourvue de tout véhicule inférieur, l'âme en pralaya ne fait aucune nouvelle expérience, contrairement à l'existence sur les autres plans. Ainsi les progrès spécifiques ne sont possibles que sur les plans inférieurs.

L'âme vient en incarnation par décision du Logos, en fonction des besoins du groupe et du Plan. C'est pour l'âme un grand sacrifice que de descendre sur le plan physique et de s'incarner. Elle le fait sous l'impulsion de son esprit d'abnégation. Cette volonté altruiste qui émane de l'âme est une puissante source d'inspiration.

L'âme en pralaya n'éprouve aucun besoin de s'incarner. Elle y reste, suivant les cas, de quelques dizaines à plusieurs milliers d'années, jusqu'au moment où un groupe d'âmes en pralaya est envoyé en incarnation, parce que le moment est propice et les circonstances favorables. C'est de cette manière que le corps de l'âme, ou corps causal, s'enrichit de nouvelles expériences. Le corps causal reçoit davantage de connaissances et de conscience de l'âme à mesure que ses véhicules s'affinent.

Les atomes permanents

Cet affinement des véhicules de l'âme (que sont les corps éthérique, astral et mental) s'opère par le truchement de ce que l'on appelle les "atomes permanents". Il s'agit d'atomes de matière physique, astrale et mentale autour desquels s'organisent les corps en vue d'une nouvelle incarnation. Ces atomes permanents gardent la mémoire du taux vibratoire auquel l'individu est parvenu au moment de sa mort.

Si cette personne a fait de grands progrès, les corps de ses incarnations suivantes seront plus raffinés, en harmonie avec la vibration de cet atome permanent qui, grâce au travail magique de l'âme, attirera toujours davantage de matière de nature subatomique. Ainsi, les atomes permanents parviennent à des fréquences vibratoires toujours plus élevées. Et comme un corps attire toujours à lui de la matière ayant un taux vibratoire semblable, les progrès réalisés de vie en vie créeront un corps chaque fois plus raffiné, d'une vibration toujours plus élevée.

Les atomes permanents constituent donc les noyaux qui attirent les particules atomiques dont sont composés, en premier lieu le corps mental, puis le corps astral, enfin le corps physique éthérique, ce après quoi le corps physique dense est "précipité". Les atomes permanents d'un être sont liés au corps causal de l'âme et ne sont influencés par aucune expérience faite hors incarnation.

Le corps causal se situe sur le plus élevé des quatre plans du mental, et on peut le considérer comme une sorte de réservoir de tout ce qui a été perçu, connu et expérimenté dans les domaines du physique, de l'astral et du mental. Une "corde d'argent" relie l'âme et son corps aux trois atomes permanents. Dans ce cordon, la conscience est continue, de telle sorte que lorsqu'il est temps pour l'âme de s'incarner à nouveau, des particules de matière de taux vibratoire analogue sont, magiquement, attirés autour des atomes permanents. Ceux-ci ont conservé la même fréquence que dans la vie qui a précédé, et sont imprégnés de la conscience et de la vibration des énergies de ces niveaux.

Au début des incarnations suivantes, lorsque les véhicules sont prêts, l'âme forme ses enveloppes mentale, astrale et physique. La connaissance et l'expérience accumulées, gagnées au cours d'une succession de vies précédentes, s'écoulent du niveau de l'âme dans le cerveau physique qui en retient tout ce qu'il peut consciemment absorber, utiliser et connaître."


Texte de Benjamin Creme, extrait de La Mission de Maitreya (Partage Publication), tome 1 (dépliant mis gracieusement à disposition lors des conférences de B. Creme).


Voir le site Partage International

More about Share International website 

jeudi 24 septembre 2015

Réincarnation: le cas James Leininger

Se peut-il qu'un pilote de chasse abattu par les Japonais en 1945 se soit réincarné en avril 1998 et que, pour la première fois, nous ayons des preuves irréfutables de la réalité de la réincarnation ?  


Réincarnation: un concept qui gagne du terrain ?

La question n'est pas neutre: est-il exact, comme beaucoup le pensent, qu'au cours des premiers siècles, les textes bibliques ont été expurgés de toute référence à la réincarnation ? Et dans l'affirmative, pourquoi ?

Combien sont-ils actuellement en Occident à prendre en compte le concept de réincarnation ? De l'ordre de 30 à 35 % ou peut-être plus ? Et, entre les bouddhistes, les hindous et quelques autres groupes religieux et par ailleurs des groupes plus "ésotériques" ou "new age", qu'entendent-ils, les uns et les autres, par "réincarnation" ?

Indéniablement, cette notion de survivance de l' "âme" après ce que nous appelons la "mort" et l'incarnation ultérieure de l' "âme" dans un nouveau corps physique, tantôt masculin, tantôt féminin,  semble trouver un écho de plus en plus large dans la population en Occident. Signe des temps ?

Il reste pourtant des groupes religieux pour lesquels ce concept est absolument incompatible avec leurs dogmes; sans compter également toutes les personnes pour lesquelles il n'y a strictement rien après la "mort"...

Ces questionnements ne sont pas le propos de l'ouvrage que nous allons évoquer, mais lorsque, fait rarissime, se révèle un cas contemporain présentant tous les signes d'authenticité, il ne peut qu'attirer notre attention. Un enfant américain né en 1998 peut-il donc avoir été ce pilote de chasse mort au combat en 1945 ? Nous proposons ici juste un petit aperçu du livre traitant de ce cas et paru en français sous le titre: "Réincarné".


Le cas James Leininger




Un couple comme tant d'autres... et un heureux événement

C'est une histoire peu banale que vivent  Andrea et Bruce Leininger, tous deux de tradition chrétienne,  et leur fils James en l'an 2000, alors que cette famille américaine vient de déménager peu de temps auparavant à Lafayette (Louisiane), dans le cadre d'une nouvelle mobilité professionnelle.

Né le 10 avril 1998, le petit James présente durant ses deux premières années l'apparence d'un bébé adorable, peu enclin aux pleurs et d'un naturel plutôt heureux et satisfait. Tout semble aller pour le mieux pour le bambin et la petite famille.

La nuit où tout a démarré

Alors que trois semaines plus tôt, James vient de fêter son deuxième anniversaire, rien, en ce tout début du mois de mai 2000, ne laisse entrevoir ce qui va perturber une ambiance jusque là paisible. Ainsi, en pleine nuit, la maisonnée est soudain emplie de cris perçants et de hurlements d'angoisse; accourue au chevet de James, Andrea trouve son fils gesticulant et se débattant sans raison apparente, si ce n'est celle d'un cauchemar, et ce n'est qu'après un certain temps qu'elle peut lui faire retrouver le sommeil.

Deux jours plus tard, même scénario; Bruce ne s'inquiète pas et considère qu'il s'agit d'un phénomène normal chez des petits. Mais les cauchemars se répètent et s'installent dans la durée avec des fois, une ou deux nuits de répit, ces scènes gagnant pourtant en intensité et pouvant se répéter jusqu'à cinq fois par semaine.     

Incompréhension et questionnements

Des semaines après le début des cauchemars, James crie et se débat toujours autant, tout plongé qu'il est dans un sommeil qui semble le tenir sous son emprise. Pourtant, il faut se rendre à l'évidence: tout en se démenant et en faisant mine de vouloir s'extraire de quelque chose, James, à peine âgé de deux ans, hurle bien des mots: "accident d'avion ! avion en feu ! petit bonhomme ne peut pas sortir ! ", paroles qu'il renouvelle calmement en une autre circonstance, alors qu'il s'est réveillé dans les bras de sa mère. De quoi susciter stupeur et incompréhension pour les parents.

Ultérieurement, alors que sa mère lui lit une comptine, James se met soudain sur le dos et, lançant ses jambes vers le plafond,  lui explique à sa façon, tout en mimant un personnage cherchant à s'extraire de quelque chose où il serait coincé : "Petit bonhomme fait comme ça". Et à la question de sa mère sur l'identité du petit bonhomme, la réponse est posée et nette : " Moi " .

Et de le confirmer immédiatement après, dans les mêmes termes et attitudes, à son père, venu les rejoindre. Et aux questions complémentaires de Bruce sur ce qui était arrivé à son avion, les réponses tombent sans hésitation de la part de James: "Y s'est écrasé en feu " ; " On a tiré dessus " ; " Les Japonais ". Que peuvent bien signifier ces paroles dans la bouche d'un enfant d'un peu plus de deux ans ? Comment peut-il savoir ?

Lorsque le lendemain de cet épisode les Leininger accueillent une proche parente, celle-ci, mise au courant des derniers développements, demande à James comment il sait que ce sont les Japonais qui ont tiré sur son avion. La réponse laisse perplexe: " Le grand soleil rouge"  ... le drapeau emblématique du Japon .   

Et les parents de se remémorer un autre épisode étrange intervenu quelques mois plus tôt. Avec James dans la poussette, Andrea achète un modèle réduit d'avion et le lui donne pour l'occuper pendant ses courses. James l'examine attentivement, puis rectifie un commentaire de sa mère: " C'est pas une bombe, maman; c'est un réservoir largab' ". C'est seulement en en discutant avec son mari, qu' elle comprend qu'il parlait d'un "réservoir largable", une réserve supplémentaire de carburant permettant d'accroître le rayon d'action de l'avion. Mais comment peut-il savoir cela ?

Nouveaux éléments troublants

Un soir, lors d'une autre séance de comptine, James revient sur ses rêves.
- "Maman, l'avion du petit bonhomme, y s'écrase, y a le feu ..."

Dialogue entre Andrea, Bruce et James, ce soir-là (citation):
- " Qui est le petit bonhomme  ? "
- " Moi "
- " Tu te souviens du nom du petit bonhomme ? "
- " James "
- " Tu te rappelles quel type d'avion c'était ? "
- " Un Corsair "
- " Tu te rappelles d'où ton avion a décollé ? "
- " Un bateau "
- " Tu te rappelles du nom du bateau ? "
- " Natoma "
- " Natoma, hein ? "
- " Natoma "
- " Ca sonne plutôt japonais "
- " Non, c'est américain" , rétorqua James. 

Et encore, un soir d'octobre, lors du coucher de James, en présence des deux parents (citation):
- "Bon, cette nuit, pas de rêve du petit bonhomme, d'accord mon gars ? "
- " Papa, le petit bonhomme s'appelle James"
- " Mon chéri, c'est ton prénom à toi, James " corrigea gentiment Andrea
- " Le petit bonhomme aussi, y s'appelle James "
- " Tu te rappelles du nom de famille du petit bonhomme ? "
- " Non, j'me rappelle pas "
- " Tu te rappelles s'il y avait d'autres personnes avec toi dans ton rêve ? Des amis, par exemple ? "
- " Jack ", fut la réponse de James, après un moment de concentration
- " Tu te souviens du nom de famille de Jack ? "
- " Larsen. Jack Larsen "
- " Est-ce que Jack était l'ami de James ? "
- " C'était un pilote, comme lui

Hypothèse d'une vie antérieure, fortes résistances familiales et début d'une enquête approfondie 

A quel moment a-t-il été tout à fait clair pour son entourage qu'il y avait un rapport entre les cauchemars de James et sa fascination pour les avions ? 

Le caractère extraordinaire de la situation et les données extrêmement précises sorties de la bouche de l'enfant donnent à penser qu'il est en train de vivre quelque chose qui dépasse l'entendement et son présent statut. Au fil des mois, lentement, l'hypothèse de la réincarnation vient à l'esprit du cercle familial.

Andrea elle-même, intuitivement, commence à le pressentir et à l'accepter. D'autant plus que James continue à fournir des renseignements précis, soit de nature technique et relatifs aux avions de combat ou à un environnement de pilote de chasse en temps de guerre, soit sur ses supposés ex-collègues pilotes ou sur sa précédente famille, tout comme des détails très précis et personnels, antérieurs à sa naissance, concernant ses parents actuels....

Si Andréa l'accepte, il en va tout autrement pour Bruce, solidement ancré à la fois à sa formation universitaire et à son éducation religieuse. Son expérience professionnelle de manager habitué à trouver des solutions concrètes, son esprit cartésien tout comme sa fidélité envers sa foi chrétienne, l'empêchent de croire en la réincarnation. S'en suit une espèce de combat cherchant à démontrer à tout prix qu'il ne pouvait en être ainsi, que ce que vit son fils ne peut qu'avoir des causes rationnelles. Ainsi commence une très longue enquête qui va mobiliser les deux parents.

Une enquête "journalistique" à rebondissements, sur des mois et des mois

Corsair et Natoma. Enfin, de premiers éléments précis et tangibles que Bruce se met activement à vérifier. De premières recherches sur internet, il ressort qu'ils existaient bien tous deux: le premier était un avion de chasse utilisé durant la seconde guerre mondiale et le second, le Natoma Bay, un porte-avions américain engagé dans les combats dans le Pacifique à cette même époque. 

Des centaines et des centaines d'heures de recherche plus tard, sur internet ou par contact téléphonique, de recherches généalogiques en archives militaires, en passant par les associations de vétérans du Natoma ou de pilotes de chasse et la participation à leurs réunions, étape par étape, Bruce et Andrea réussissent à contacter le fameux Jack Larsen mentionné par James.

Ancien pilote, il est toujours en vie et se souvient bien de son collègue James M. Huston. Ayant lui-même participé à l'opération qui a coûté la vie à James M. Huston  le 3 mars 1945 à la bataille d'Iwo Jima, il donne de vive voix à Bruce des informations capitales.     

Après bien d'autres développements déjà intervenus entretemps, Andrea a déjà pressenti qu'il pouvait y avoir un lien mystérieux entre leur fils James et ce pilote de chasse, James M. Huston. Leur petit James pourrait-il être la réincarnation de ce James M. Huston disparu ?

Alors que James donne toujours encore, au compte-gouttes, d'autres indices semblant valider de façon croissante l'hypothèse d'une vie antérieure, Bruce s'obstine à la refuser au nom de sa pensée rationnelle et de ses croyances religieuses. 

Un témoin oculaire confirme avoir vu de ses yeux l'avion de James M. Huston s'écraser en mer et apporte un nouvel éclairage, faisant tomber l'une des deux objections majeures de Bruce.

De fil en aiguille, de contacts en contacts, ils entrent en relation avec la soeur de James M. Huston, alors âgée de 84 ans. Avant de se rencontrer  physiquement par la suite, le petit James et elle s'entretiennent  au téléphone et la nature des termes employés par le garçonnet ôtent tout doute à la vieille dame. Et lorsqu'elle envoie des photos de son frère James posant devant un avion "Corsair", une autre objection majeure de Bruce tombe.

Bien  d'autres propos étonnants, voire stupéfiants, de James, relatés dans le livre, se vérifient . En fait, tous sont vérifiés méthodiquement et concordent ! Malgré sa problématique, à bout d'arguments "rationnels", Bruce doit s'avouer vaincu. Qu'allait-il advenir de sa conception de la promesse biblique du salut et du Jour du Jugement dernier alors qu'il a sous les yeux les preuves éclatantes de la survie de l'âme et de son incarnation dans un nouveau corps avec une nouvelle identité ?     

Un jour, assis sur les genoux de son père et feuilletant avec lui un livre consacré à la bataille d'Iwo Jima, James avait reconnu sur une photo l'endroit précis où son avion s'était écrasé et cela s'était également révélé exact par la suite. La diffusion d'une deuxième émission télévisée consacrée au cas Leininger avait suscité un regain d'intérêt, même à l'étranger, et une invitation provenant du Japon parvint à la famille.

C'est ainsi qu'à l'occasion d'un voyage sur les lieux du drame, après une émouvante cérémonie, James put laisser filer son ancienne personnalité de James Huston et commencer à revêtir pleinement celle de James Leininger.  

Deux émissions de télévision majeures aux Etats-Unis 

L'enquête des deux parents a eu des prolongements, le cas parvenant aux oreilles de producteurs d'émission. C'est ainsi que le cas de James Leininger a fait l'objet de deux émissions de télévision diffusées aux Etats-Unis en avril 2004 et la seconde en juillet 2006 ( Good morning, America sur ABC ) .

Depuis lors, le cas a également été évoqué dans de nombreuses émissions dans le monde entier.   






Un livre passionnant, paru chez Dervy, dans la collection Grandes Enquêtes dirigée par Stéphane Allix.