lundi 28 janvier 2013

Fatima le 13 octobre 1917 : un phénomène ovni ?

Des signes dans le ciel

Depuis quelques décennies, on en a observé partout : au-dessus de centrales nucléaires, au-dessus de sites militaires hautement stratégiques, au-dessus de volcans, au-dessus du Capitole à Washington, au-dessus d'un terrain de football à Florence (voir précédent post), très récemment au-dessus d'aéroports (dont l'un ou l'autre a même été momentanément fermé au trafic aérien), au-dessus du site olympique lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques à Londres en 2012,etc... Bref, ils sont un peu partout.

Ils, ce sont les ovnis et, visiblement, ils ne présentent pas ce caractère d' "envahisseurs" que leur prête une certaine littérature et un certain cinéma; bien au contraire, pourrait-on dire. Bien qu'évoqués dans les médias surtout depuis les années 1940,  ils semblent être présents depuis toujours et certains documents historiques vieux de plusieurs siècles (au minimum) en font clairement état. L'on pouvait donc se poser la question : le fait "religieux" peut-il également avoir une connexion avec le phénomène ovni ?

Fatima le 13 octobre 1917 / Photo Wikipédia - Domaine public
 Fatima

Une connexion ? C'est ce que l'on peut effectivement penser et, à cet égard, le cas de Fatima est symptomatique. Si Fatima est surtout connu comme lieu de pèlerinage, la plupart des personnes se contentent de la version officielle généralement présentée et peu de gens cherchent à creuser au-delà. Pourtant la démarche est intéressante et instructive.

Quelle est la présentation la plus courante de Fatima ? En se référant à Wikipédia (une source parmi d'autres), l'on apprend que :

"Fatima est une petite ville portugaise située dans le district de Santarèm.

La ville devient célèbre en 1917, quand trois jeunes bergers ont été témoins à plusieurs reprises d'une apparition mariale. Le 13 octobre 1917, 70000 personnes ont assisté au miracle du soleil tournoyant sur lui-même comme un disque d'argent. La Vierge a également délivré aux 3 enfants, le message de Fatima. Ces apparitions ont donné naissance au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima, lieu d'un célèbre pèlerinage catholique.

La localité compte 10302 habitants, elle fait partie de la ville de Ourèm dans le district de Santarèm. [...]
Fatima devint célèbre grâce au sanctuaire de  Notre-Dame de Fatima, construit pour commémorer l'apparition de 1917 quand trois jeunes paysans virent la "Vierge du Rosaire", Notre-Dame de Fatima. Les enfants furent témoins de l'apparition dans la Cova da Iria ("Anse d'Irène") près du village d'Aljustrel, à environ 2 kms de Fatima. [...]"

Source: Wikipédia

Un livre de Paul Misraki traite le cas Fatima

Nous n'ignorons évidemment pas qu'il existe sur le sujet un livre fort intéressant écrit par un contre-amiral fançais, Gilles Pinon, réédité il y a quelques années sous un nouveau titre.

Par contre, nous avons ressorti de notre bibliothèque un livre, de loin antérieur, aux pages jaunissantes, que nous évoquerons ici. Il s'agit d'un ouvrage, rédigé par  Paul Misraki et intitulé "Des signes dans le ciel", dont la première édition a été publiée en 1962 par les éditions Plon sous le titre "Les extra-terrestres" et qui a été réédité en 1978 aux Editions Robert Laffont.

Qui était Paul Misraki ? Empruntons juste quelques indications à Wikipédia (que l'on aurait intérêt à consulter pour en savoir davantage sur lui):

"Paul Misraki (de son vrai nom Paul Misrachi) né le 28 janvier 1908 à Constantinople et mort le 29 octobre 1998 à Paris , est un compositeur et auteur français. Sociétaire de la SACEM pendant plus de 60 ans, il a reçu l'insigne de l'Ordre de Chevalier des Arts et Lettres, ainsi que deux fois le Grand Prix de la Chanson de la SACEM , en 1964 et 1982. [...]

Son parcours personnel a amené Paul Misraki à écrire de nombreux livres qui jalonnent sa recherche du Spirituel par tous les chemins possibles : phénomènes paranormaux, extra-terrestres, approfondissement de son catholicisme (il s'est converti en 1933). [...]

Il a traduit le best-seller mondial "La Vie après la vie" de Raymond Moody, traduction et préface de Paul Misraki, Editions Robert Laffont 1977. Puis a préfacé "Lumières nouvelles sur la vie après la vie" de Raymond Moody, Editions Robert Laffont 1978. "

Source : Wikipédia

La foule à Fatima, le 13 octobre 1917 / Wikipédia -Domaine public
                           

Fatima, vue sous l'angle ovni

La quatrième de couverture du livre de Paul Misraki, où un chapitre est consacré à Fatima, nous met dans le bain:

"Les soixante-dix mille pèlerins venus prier la Sainte Vierge à Fatima , le 13 octobre 1917, virent le soleil tournoyer sur lui-même en changeant de couleur, puis, comparable à "un disque plat et poli" se précipiter vers la terre par une course en zigzag avant de regagner le ciel. Or, les témoins de ce spectacle extraordinaire en fournirent des descriptions en tous points semblables à celles que présentent, depuis une trentaine d'années, les observateurs d'O.V.N.I. ...

Ce point de jonction entre un phénomène spatial inexpliqué et une manifestation d'inspiration religieuse est loin de constituer un cas unique. Des interventions de "roues volantes", de "boucliers de feu", de "nuées lumineuses", figurent dans les écrits traditionnels de toutes les cultures, aussi bien monothéistes que polythéistes; on les retrouve dans les livres hindous comme dans les mythes gréco-latins, dans le Coran comme dans la Bible.

Si l'on choisit de prendre au sérieux cette persistance à travers les siècles et les civilisations, on demeure médusé devant la profondeur et la cohérence des enseignements ainsi glanés, pareils aux pièces d'un puzzle réunies pour donner un tableau tout à fait sensé de l'histoire du monde."

Source : Quatrième de couverture de "Des signes dans le ciel"  Ed. Robert Laffont 1978

Que s'est il passé à Fatima ce 13 octobre 1917 ?   

Nous nous référerons donc aux pages 91 à 105 du livre, dont nous ferons une synthèse et reprendrons certains passages.

Petit historique préliminaire :

Le 13 mai 1917, trois petits bergers, deux fillettes et un garçon, reviennent des champs. Une Dame de Lumière d'une grande beauté s'est montrée à eux, flottant au-dessus de la cime d'un chêne vert. L'apparition a parlé: elle demandait notamment aux pastoureaux de revenir en ce même lieu le 13 du mois suivant.

(Pour mémoire, les apparitions à Lourdes ont eu lieu près de 60 ans auparavant, en 1858)   

Le 13 juin, une escorte accompagne les enfants à leur rendez-vous, la Cova da Iria. Arrivés sur le site, les enfants tombent à genoux et une légère vapeur blanche se forme autour d'eux; la lumière du jour et la température perdent de leur intensité, une brise fraîche souffle.

"On ne distingua aucune "belle dame", mais l'aînée des enfants, Lucia, parlait comme si elle s'adressait à quelqu'un, puis écoutait d'inaudibles réponses. Les villageois, eux, ne percevaient, selon leurs dires, qu'un léger bourdonnement ...
Au moment où Lucia signala le départ de la Dame, il se passa quelque chose : les branches du chêne vert s'inclinèrent comme entraînées dans la direction indiquée par la petite fille." 

Le 13 juillet, devant plusieurs centaines de personnes, scénario sensiblement identique, le départ de la visiteuse céleste étant toutefois ponctué d'une détonation brutale, audible de tous. Lucia déclare ensuite que la "Dame" lui a confié un certain nombre de secrets. On essaya également de faire avouer aux enfants qu'il s'agissait d'une supercherie.

Le 13 août, les enfants sont retenus par les autorités locales et ne peuvent assister au rendez-vous.
Ce jour-là, à la Cova : "Pourtant, une sorte de coup de tonnerre retentit, semblable à l'éclatement d'un foguete (pétard), suivi d'un éclair. La nuée blanche s'élève du sol, et tout se passe comme si les enfants étaient là. Et cela dure une dizaine de minutes.

Quatre jours plus tard, les trois petits, rendus à leurs occupations ordinaires, voient tout à coup le vallon s'illuminer de la teinte jaune d'or qui précède généralement les apparitions, et voici que se montre la "Dame". Lucia se jette à genoux et la supplie de faire en sorte que son entourage puisse la croire quand elle raconte ce qu'elle a vu. La Dame - au dire de Lucia, naturellement - promet pour le mois d'octobre un prodige éclatant. "

Le 13 septembre, 20000 à 30000 personnes sont présentes avec les enfants. A nouveau, une vapeur blanche entoure les enfants et un certain nombre des personnes présentes, pas toutes, "aperçoivent un globe lumineux traversant majestueusement le ciel, venant d'orient et se dirigeant vers le chêne vert. Puis il cesse d'être visible. Dix minutes plus tard, la séance terminée, le même globe reparaît et s'éloigne vers le ciel".

Corpuscules blancs [ "Fils de la Vierge", "Angel's Hair"] ? 

[...] "On constate alors qu'une pluie de corpuscules blancs, comparables à de minces flocons de neige, tombe du ciel et se désagrège au moment de toucher le sol.

[...] "De semblables pluies blanches se reproduisirent par la suite, à la Cova da Iria, notamment le 13 mai 1918, jour anniversaire de la première apparition, et le 13 mai 1924."

Le 13 octobre 1917   

Vient enfin ce 13 octobre 1917, "date fixée pour l'accomplissement du prodige destiné à servir de "preuve" à la véracité des récits de la petite Lucia."

Est présente une foule estimée à 50000 - 70000 personnes, majoritairement des croyants, mais aussi de simples curieux, des sceptiques, des journalistes anticléricaux, dont " l'un deux, rédacteur en chef du journal socialiste O Seculo (le Siècle) donnera par la suite un témoignage particulièrement significatif, de par son absolue impartialité".

[...]  "A dix heures, le ciel était couvert de nuages noirs, et la pluie tombait dru; mais nul ne songea à rebrousser chemin. Les photographies prises ce jour-là montrent le pittoresque de cette multitude hérissée de parapluies. Un peu avant l'heure habituelle des apparitions, et bien que le temps ne se fût guère amélioré , Lucia demande que l'on fermât ces parapluies; la supplique, transmise de bouche en bouche, fut rapidement exaucée.

A treize heures trente, heure officielle - mais midi, heure locale - les nuages commencèrent à se disperser. Les enfants tombent en extase; la coutumière nuée blanche, par trois fois, se forme et s'élève au-dessus d'eux. Au bout de quelques instants, Lucia s'écrie brusquement : "Regardez le soleil !" Surpris, les assistants qui scrutaient anxieusement le chêne vert dans l'espoir d'y apercevoir quelque chose ou quelqu'un font volte-face. Le prodige annoncé, alors, s'accomplit.  

"Je pus voir le soleil, écrira l'un des assistants, semblable à un disque à bords nets, à l'arête vive, lumineux et brillant., mais n'imposant aux yeux nulle fatigue. J'entendis des gens le comparer à un disque d'argent mat; mais cette image ne me parut pas exacte, car il s'agissait d'une couleur plus claire, active et riche, avec des chatoiements, comme l'orient d'une perle. Ce disque n'avait aucun lien de ressemblance avec la lune telle que l'on peut la voir par une nuit transparente et pure: il se voyait comme un astre vivant. A la différence de la lune, il n'était pas sphérique; il apparaissait comme un disque plat et poli, qu'on aurait taillé dans la nacre d'une coquille (...) et se distinguait nettement avec un bord taillé en arête comme une planche à dessin."
Or, ce soleil argenté, discoïde et plat, ne devait pas se trouver à une très grande altitude; car, au dire d'un autre témoin,
" les nuages qui, légers, couraient de l'est à l'ouest, ne masquaient pas la lumière de l'astre, de sorte qu'on éprouvait l'impression que (ces nuages) passaient derrière le soleil, non devant."
L' "astre" se trouvait donc à ce  moment-là entre les nuages et la terre.

Soudain , le soleil frémit et bascula, puis se mit à tourner sur lui-même, en faisant jaillir dans toutes les directions des gerbes de lumière qui changeaient de couleur à intervalles réguliers. Tout le paysage s'en trouva coloré : "Mais, Madame, vous êtes jaune ! " s'écria, raconte-t-on, un des assistants, avant que la dame ne devînt verte, puis bleue, puis cramoisie, en même temps que son entourage. 

Après deux ou trois minutes, le disque parut demeurer quelques secondes en suspens, puis il reprit son mouvement giratoire et multicolore. Enfin, devenu rouge-sang, il se mit à descendre, par une série de bonds successifs en zigzag  dont chacun le rapprochait de la terre, où la chaleur ne cessait d'augmenter. Enfin, après un dernier balancement plus lent, le disque remonta rapidement vers le ciel, à ce moment-là complètement débarrassé de nuages. Et tout redevint normal en un instant; le Soleil, immobile en plein ciel, brillait de son éclat insoutenable, empêchant la foule de continuer à le regarder.

Les vêtements de ceux qui, depuis le matin, avaient pataugé sous la pluie, étaient entièrement secs."


Pourtant, bien sûr, aucun observatoire sur Terre n'a signalé une quelconque anomalie du soleil ce jour-là. Et pourtant les spectateurs présents sur place avaient vu !

Il n'est évidemment pas possible de reproduire ici l'entière réflexion de Paul Misraki sur le sujet. Par contre, reprenons deux passages de la fin de ce chapitre :

"Bien mieux, cette Dame de Lumière était manifestement au courant des croyances religieuses des petits Portugais, puisqu'elle leur tenait des propos en rapport avec ces croyances... Elle prétendait se nommer Notre-Dame du Rosaire, parlait de son Fils, "que les péchés des hommes offensaient", et se répandait en discours édifiants, recommandant le repentir, la pénitence et la prière.

Il existe donc des rapports inextricables entre ce quelque chose qui ressemble à une Dame lumineuse (visible pour de très rares individus), cette autre chose qui se présente sous la forme de disques colorés (visibles d'un beaucoup plus grand nombre) et enfin la propagation à travers les siècles d'une certaine doctrine morale: doctrine qui, nous le verrons, n'est pas de celles qui vont universellement" de soi" "

Source : Des signes dans le ciel , de Paul Misraki / Editions Robert Laffont


La question peut se poser : existerait-il donc une sorte de philosophie cosmique, de sagesse cosmique, qu'à travers les âges l'on essaye de nous faire comprendre sous divers truchements, à un rythme très lent du fait du rythme de développement "moral" de l'humanité, mais à un niveau chaque fois plus élevé de la spirale ?
A notre sens, il conviendrait aussi de se poser la question : qui est/était Marie ? Voir à ce sujet, nos deux posts consacrés à Medjugorje.

dimanche 20 janvier 2013

Florence: match de football arrêté pour cause d'ovnis !

Football et ovnis : un attelage inattendu...

Tout récemment, le site allemand Grenzwissenchaft se faisait l'écho d'une émission de la BBC qui raconte une drôle d'histoire intervenue lors d'un match de football en Italie en 1954, histoire qui mérite qu'on s'y arrête.

Vérification faite des documents de la BBC, voici une tentative de synthèse à la fois de l'article daté de début janvier 2013 de Richard Padula du BBC World Service Sport et du podcast y relatif.

A l'écoute du podcast, il apparaît que dans la présentation, l'animateur de l'émission de la BBC World Football y précise que pour autant qu'il s'en souvienne, le sujet des extraterrestres n'est jamais apparu dans le cadre de cette émission depuis qu'elle existe et que le reporter de la BBC, Richard Padula s'est rendu en Toscane pour enquêter.    

Sur la page de l'article en ligne, sous le titre "The day UFOs hovered over Fiorentina's Stadio Artemio Franchi " (Le jour où des ovnis ont plané au-dessus du Stade Artemio Franchi de Florence) l'auteur nous raconte qu'en ce jour du 27 octobre 1954 une rencontre de football avait lieu dans le cadre d'un derby avec l'équipe de Pistoia  [petite ville de Toscane située à 37 kms au nord de Florence].

Que s'est il passé au-dessus du stade Artemio Franchi ?

Une foule de près de 10 000 personnes est rassemblée pour regarder le match. L'un d'eux fut Gigi Boni, un supporter de toujours, devenu par la suite coordinateur des clubs de supporters. Désormais octogénaire, Boni a toujours des souvenirs très nets de ce qu'il a observé dans l'incrédulité lorsque les ovnis ont plané sur le stade. 

"Je me souviens très bien de cette incroyable vision. Ils se déplacaient très vite , et puis ils se sont simplement arrêtés. L'ensemble n'a duré que quelques minutes. Je les décrirais comme des cigares cubains. Leur apparence m'a fait penser à des cigares cubains." 

Le silence s'est abattu sur le stade lorsque joueurs et supporters se tenaient comme cloués sur place , regardant fixement  ces étranges objets dans le ciel bleu automnal.

Pendant des années, Boni a revécu ce jour dans son esprit. "Je pense que c'étaient des extraterrestres. C'est ce que je crois et il n'y a pas d'autre explication que je puisse donner." [+ Podcast] " C'était une situation hautement incroyable. Ce n'était pas juste un événement étrange, c'était vraiment quelque chose de spécial, c'étaient vraiment des visiteurs d'ailleurs" déclare Boni.

Témoignages de joueurs d'à l'époque

Près de 60 ans plus tard, Boni et trois des joueurs sont retournés au stade Artemio Franchi pour l'émission de la BBC, World Football.

Ardico Magnini est une sorte de légende à la Fiorentina. Il a été un joueur-clé pour la Fiorentina des années 1950 et a également joué pour l'Italie lors de la coupe du monde en 1954.

"Je me souviens de tout de A à Z" rappelle Magnini. "Alors que nous étions en train de jouer le match, tout s'arrêta parce que tout le monde regardait intensément vers le ciel. Il y avait quelque chose qui avait l'apparence d'un oeuf, qui se déplaçait lentement, très lentement. Tout le monde regardait en l'air et il y avait aussi une substance scintillante descendant du ciel, une substance scintillante argentée (glitter) "

"Nous étions stupéfaits, nous n'avions jamais rien vu de semblable jusqu'alors. Nous étions absolument abasourdis dès l'instant où nous l'avons vu."

Alors étaient-ce des extraterrestres ? Romolo Tuci et Ronaldo Lomi, joueurs de Pistoia, n'ont aucun doute là-dessus. Tuci, toujours alerte avec ses 70 ans, se sent particulièrement privilégié d'avoir été le témoin d'un aussi étrange événement.

"J'étais si curieux et en même temps si heureux, parce qu'en ces années-là tout le monde parlait d'extraterrestres, tout le monde parlait d'ovnis, mais nous, nous en avons eu l'expérience, nous les avons vus, nous les avons observés directement, en vrai."

Et il a la certitude que ce qu'il a vu venait d'une autre galaxie. "Oui, bien sûr, je le crois vraiment. Nous étions au stade et nous les avons vus. C'était merveilleux à voir."

Complément d'information donné dans l'article : Dans les années 1950 la Fiorentina était l'une des meilleures équipes de la planète. La saison suivante l'équipe a aisément remporté son premier titre de champion de la ligue, avec 12 points d'avance sur le AC Milan.


Autres infos données sur le podcast :

Une fois l'incident passé, le match a repris !

Le reporter se rend également chez Robert PINOTTI, de Florence, un spécialiste de l'ufologie en Italie. Celui-ci a été fasciné par ces observations.

"C'est plutôt curieux. Vous connaissez l'histoire. Les joueurs et le public étaient tout simplement pétrifiés en voyant ces objets au-dessus du stade. Et de fait, le match de football a été interrompu. C'est un fait réel, et au même moment, alors que les ovnis étaient vus au-dessus du stade, il est tombé sur Florence une étrange substance." 

Une étrange substance : "Angel's Hair" ou "Fils de la Vierge"

"En Angleterre, les ufologues appellent ceci "Angel's Hair" et les Français l'appellent "Fils de la Vierge" [en français sur le podcast]. Le seul problème, c'est que après une brève période de temps, cette substance s'est désintégrée. Personne à ce jour ne sait exactement ce que cette substance a à voir avec les ovnis.

Mais le même phénomène s'est répété, à peine quelques jours plus tard, à Gela en Sicile, et bien d'autres fois dans d'autres endroits du monde. C'est un phénomène étrange lié au phénomène ovni. Et je me souviens avoir vu de jour, à Florence, des toits de maisons blanchis par cette substance, mais pas plus d'une heure, parce que tout comme la neige, tout s'est désintégré."

Quelle explication du phénomène aperçu au-dessus du stade ?

Pour Roberto Pinotti, il ne s'agissait aucunement d'un appareil militaire ou d'une expérimentation secrète gouvernementale. Il croit que la vérité va demeurer un mystère.

"A cette époque-là, bien sûr, les journaux évoquaient une origine martienne de l'événement. Nous savons que ce n'est pas le cas, mais en tous cas, pour autant que nous puissions conclure après environ 70 ans d'existence de ce phénomène, ce qui est certain c'est qu'il s'agit d'un phénomène intelligent, un phénomène technologique, et dans tous les cas de figure, c'est un phénomène qui ne peut être relié à quelque chose de connu sur Terre. Quant à l'origine et aux intentions des visiteurs, l'on ne peut que spéculer. Mais les faits comptent."

A cette époque  la guerre froide était à son maximum, ne peut-il s'agir d'une sorte d'hystérie, née dans ce contexte, qui pourrait expliquer le phénomène ?

A cette question du reporter, Roberto Pinotti répond : " Non, cela doit être complètement exclu parce que, voyez-vous, l'hystérie collective est une possibilité qu'on ne peut exclure à priori, mais les faits sont les faits. Il est important de souligner que certains témoins étaient des journalistes, des officiers de la marine, de l'armée, de l'armée de l'air, plutôt des techniciens, et même des professeurs d'université. Ces personnes qui ont vu le phénomène sont absolument crédibles. [...] 

Source :  http://www.bbc.co.uk/sport/0/football/20917594
              Podcast sous:"Kashi hits out at white coaches in Africa" > indisponible après le 05.02.13

Pour voir l'article de la BBC   

samedi 12 janvier 2013

Des pierres en lévitation à Shivapur (Inde) ?

Un phénomène de lévitation à Shivapur ?

Ce fut notre seconde visite, à quelques années d'intervalle, à Shivapur, petite localité du Maharashtra, dans l'ouest de l'Inde, en ce samedi 3 mai 1980. Arrivés le 27 avril à Mumbai, qui s'appelait encore Bombay à l'époque, pour une visite en individuel de deux mois et demi en Inde, que pouvait bien motiver notre présence en cet endroit éloigné des circuits touristiques ?

A vrai dire, c'est probablement la mention de ce lieu dans un livre d'Andrew Thomas ( paru en France en 1969 sous le titre de "Les secrets de l'Atlantide") qui nous a poussé à revenir une seconde fois à Shivapur où se produisait un phénomène étrange.

En effet, s'y trouve un bâtiment considéré comme un lieu saint  (dargah ou durgah ), vieux de plus de 7 siècles, qui aurait été érigé par Suresh Warkar,un dévôt, à la mémoire de Qamar Ali Derviche, un saint homme de la tradition des Soufis. Devant le bâtiment, non loin de l'entrée, reposent à même le sol, deux grosses pierres de forme arrondie, respectivement d'un poids de 55 et de 41 kgs (chiffres donnés par A. Thomas), que dans certaines conditions, l'on arrive à faire se soulever un bref instant jusqu'à environ deux mètres.


L'une des deux pierres de Shivapur en action (1980) / photo webm. prana infos  


Arrivés sur place, nous jaugeons le poids de l'une des pierres et essayons de la soulever, créant un attroupement autour de nous. L'on nous propose de faire l'expérience par nous-même et l'on nous explique que pour la grosse pierre, il faut que onze hommes entourent la pierre, posent le bout de l'index sur elle et prononcent tous ensemble, en une seule fois, à voix forte, le nom de Qamar Ali Derviche, en "durant" le plus longtemps possible donnant un son tel que "Qamar Ali Darve-e-e-e-e-e-e-sh ".


En essayant de soulever l'une des deux pierres  / photo prana infos (1980)
A moment donné, quelqu'un nous demande si nous croyons en Dieu. Question embarrassante: nous sommes en Inde et bien des croyances locales doivent être entachées de superstitions... Et même, dans un contexte plus occidental, que répondre à une telle question à laquelle l'on pourrait tout aussi bien répondre par la négative que par l'affirmative, selon que l'on est en présence d'une conception très restrictive,voire  dogmatique, ou au contraire très large et ouverte, voire ésotérique ? Si l'on ne peut réellement définir ce terme, qu'entend alors notre interlocuteur par "Dieu" ? Finalement, nous nous souvenons que nous sommes dans un lieu soufi, le soufisme pouvant être considéré comme une composante ésotérique de l'Islam, avec une vision très large de ce concept de Dieu, et nous décidons de répondre par l'affirmative. 

Non familiarisé avec la façon de procéder et sans doute plus préoccupé d'analyser de façon rationnelle chaque seconde de l'expérience plutôt que d'y participer réellement "corps et âme", la première tentative n'est pas fameuse, la pierre ne s'élevant  que d'environ 80 cm. L'on nous redonne des consignes et, ô miracle, la seconde fois la pierre s'élève jusqu'à largement au-dessus de nos têtes pendant que tous les participants prononcent le nom du saint soufi, avant qu'elle ne retombe dès que cesse cette invocation sonore...  


Lors d'une autre expérimentation à quelques instants d'intervalle (1980) / photo webm. prana infos
Le contexte


Ce serait donc bien le fait de poser, pour chacun des onze participants masculins, l'index droit sur le bord de la pierre et de prononcer simultanément à voix haute et à l'unisson le nom de Qamar Ali Derviche qui permettrait de créer une situation qui ressemblerait à un état d'apesanteur et qui créerait ce phénomène de lévitation, malgré le poids de la pierre.

En fait, comme souvent en Inde, il n'est pas simple de recueillir des éléments d'information globaux et fiables et même des Indiens qui en parlent sur internet semblent ignorer qu'il existe deux pierres, et que pour la plus grande des deux il est nécessaire d'être à onze personnes de sexe masculin et que pour la plus petite, il faut être à neuf personnes (et non à sept, comme on a pu le lire).

De même, dommage qu'il n'y ait pas de poids "officiel", car on a pu lire des chiffres fantaisistes ! Pour notre part, nous retiendrons les poids donnés par Andrew Thomas, qui ont d'ailleurs été repris par un article du 27 août 2004 du journal russe Pravda.

Quel rapport avec Qamar Ali Derviche ?

 Il est également difficile d'obtenir une biographie fiable de Qamar Ali Derviche (dont le corps repose dans le sanctuaire), mais l'une des versions qui circule est la suivante. 

Il y a 800 ans, une famille musulmane avec un fils arrive et s'établit dans le proche village de Darodi. A l'endroit de l'actuelle mosquée existait à l'époque un gymnase dans lequel s'exerçaient des lutteurs au moyen de deux grosses pierres. Il s'agissait pour un groupe d'hommes d'entourer une pierre et de la soulever de façon à développer mains, poignets et avant-bras. Les parents du jeune garçon insistaient pour que celui-ci fréquente ce gymnase et participe à ces sports virils.

Mais le garçon, Qamar Ali Darvesh était très différent des autres et ses centres d'intérêt allaient dans une toute autre direction. Il semblait pourvu d'une nature hypersensible et posséder d'étranges pouvoirs paranormaux dès son plus jeune âge. Traité comme le paria du gymnase, il eut à souffrir continuellement des railleries des autres utilisateurs. Son manque d'intérêt pour la compétition ainsi qu'une inaptitude physique le firent considérer comme une mauviette aux yeux de ceux qui avaient des préoccupations plus physiques. 

"Vous pensez que je suis stupide et faible ... et que je ne suis pas capable d'être comme vous" répondit-il un jour. "Laissez-moi vous dire ceci: malgré toute votre force, vous ne serez pas capable de soulever les pierres sans que vous répétiez mon nom." Hazrat Qamar Ali Darvesh décreta alors que la grosse pierre pourrait être soulevée seulement si onze personnes la touchaient du bout du doigt, mais uniquement si son nom était invoqué à voix haute. De même, la pierre plus petite ne pourrait être soulevée que si neuf personnes la touchaient du bout du doigt. A partir de ce moment là, les pierres ne pouvaient être soulevées qu'en se conformant à la manière prescrite et en appliquant cette formule.

Hazrat Qamar Ali Darvesh devint un Soufi, mot grec dérivé de la racine "Sophia", la sagesse. Il s'éteignit à l'âge de 18 ans et fut proclamé saint par la suite. Sa tombe de Shivapur est devenue un lieu de pélerinage depuis cette époque et les pierres sont soulevées par lévitation, dans le respect du cérémonial voulu, par les fidèles ou par tout visiteur masculin du sanctuaire, sans distinction de religion.     

Ainsi, nous dit-on, chacun, croyant ou non, membre d'une quelconque religion, agnostique, païen ou sceptique peut participer à ce rituel de lévitation. L'on fait également remarquer que, sous le sanctuaire, de l'eau jaillit d'un mur de pierre et alimente des bains. Cette eau contient des propriétés curatives, nous dit-on, et des pèlerins viennent s'y baigner régulièrement.

Source: www.indiaprofile.com/pilgrimage/shivapur.htm

Quelle explication ?  

Le phénomène serait-il donc imputable à Qamar Ali Darvesh ?  L'on se doute que les rationalistes, y compris les rationalistes indiens, ne se contentent pas de cette explication et avancent qu'un poids similaire peut aisément être soulevé ,par exemple, par quatre personnes seulement et que le poids est ainsi réparti sur les quatre doigts, rendant la charge tout à fait supportable sans effort démesuré.  

Sauf que, dans le cas précis, pour avoir nous-même essayé, nous n'avons à aucun moment soulevé la pierre par en-dessous, nous contentant de la toucher de côté, et d'ailleurs l'on peut voir sur les photos qu'à moment donné un ou plusieurs participants ne touchent plus rien du tout... 

Revenons au commentaire d'Andrew Thomas :

"[...]  Soudain, on voit le rocher se détacher du sol, perdre tout poids et s'élever en quelques secondes à une hauteur de deux mètres; il reste en l'air pendant un instant et retombe ensuite sur le sol d'un seul coup. La même chose se produit avec la deuxième roche qui est soulevée par un groupe de neuf personnes.

Ce phénomène extraordinaire se produit plusieurs fois par jour à l'étonnement indescriptible de tous ceux qui participent à l'expérience. Normalement, il faudrait six hommes pour soulever la plus grande de ces roches de granit. Il devrait y avoir une explication scientifique de ce phénomène auquel peut participer activement n'importe qui - un musulman, un brahmane, un bouddhiste, un chrétien, un agnostique. Mais aucun de ces gens qui parviennent tous les jours à soulever la roche n'est capable de fournir cette explication.

On a beau rester sceptique, le fait est là: contrairement à toutes les lois de la physique, une lourde pierre s'élève d'elle-même à une hauteur de deux mètres. A notre âge de l'espace où les savants les plus éminents s'efforcent de percer le mystère de la gravitation, ce phénomène étrange mériterait une investigation sérieuse.

Toutes les suppositions sont permises pour expliquer ce soulèvement automatique de la roche. Est-il provoqué par les vagues de son provenant de l'incantation rythmique, par les courants biologiques issus des doigts ou par leurs effets conjoints ? Le fait est que lorsque les paroles "Qamar Ali Derviche" ne sont pas prononcées d'une voix très haute et claire, la pierre ne se soulève pas.

Ce miracle de l'Inde peut servir, de nos jours encore, de démonstration de la méthode qui fut employée dans l'Antiquité pour ériger les pyramides et les autres constructions mégalithiques." 

Source : Les secrets de l'Atlantide , d'Andrew Thomas (Ed. Robert Laffont - 1969) 

Y aurait-il donc eu dans un lointain passé une antique science aujourd'hui disparue, dont nous aurions là une vague survivance ? Lors de notre préparation d'un voyage au Pérou et en Bolivie en 1976, nous avions pu constater que là-bas également existaient des légendes qui faisaient se déplacer des roches dans les airs !

En tous cas, nous ferons un nouveau passage à Shivapur cette année, histoire de revoir le sujet ....


MISE A JOUR 2015  / UPDATE

Finalement, pas de passage à Shivapur en 2013, mais ce ne fut que partie remise puisque, à l'occasion d'un nouveau voyage en Inde, le 7 avril 2015 nous avons repris un taxi depuis Pune pour nous y rendre.

Nous ne reconnaissons pas les lieux, tellement l'environnement a changé. En 1980, l'on pouvait se garer devant le durgah, mais maintenant des échoppes longent la route y menant rendant impossible tout stationnement en dehors des places de parking qu'elles proposent toutes moyennant achat d'un article ou paiement de 50 roupies ...

Finalement, en échange de nos 50 roupies, le commerçant nous remet deux petits bouquets de fleurs que, une fois arrivés au durgah, nous déposons, en guise d'offrandes, près de la tombe du saint soufi.

Durgah de Shivapur / photo webm. prana infos (avril 2015)
Le durgah a lui aussi fondamentalement changé; le saint soufi repose désormais dans un bâtiment en pierre blanche (marbre ?). A noter que l'accès en est interdit aux femmes.

La grande pierre / photo webm. prana infos (avril 2015)


La grande pierre / photo webm. prana infos (avril 2015)


L'espace en terre où étaient posées les deux pierres a été drastiquement réduit et, à notre arrivée, nous n'apercevons que la grande. Renseignements pris, du fait du rétrécissement de la zone où l'on pouvait faire "léviter"  les deux pierres, la plus petite a été remisée dans un local attenant.

La petite pierre / photo webm. prana infos (avril 2015)
Devant la mosquée, plusieurs groupes de personnes s'essayent à faire léviter la grande pierre, mais sans grand succès. 

Essai pour faire léviter la pierre / photo webm. prana infos (avril 2015)


Etant très loin de ce que nous avons pu voir dans le passé, nous interrogeons une personne de garde près de la tombe du saint sur la cause de ces insuccès répétés à faire léviter la pierre. Réponse: "Cela dépend aussi de leur foi" . Peut-être, après tout; mais il nous semble aussi que l'ambiance du lieu n'est plus la même ...

dimanche 6 janvier 2013

Kseniya Simonova : un grand moment d'émotion

L'art éphémère de l' "animation de sable" (sand animation)

Quiconque a pu assister à la réalisation par des moines tibétains d'un mandala de sable, relevant d'ailleurs d'une pratique spirituelle plus qu'artistique, a pu se rendre compte de l'immensité et de la complexité de la tâche, généralement dévolue à plusieurs moines travaillant méticuleusement pendant plusieurs jours. Une fois, le mandala achevé et sa fonction spécifique accomplie, il est détruit, marquant aussi l'aspect éphémère de toute manifestation sur le plan physique.

Si la réalisation d'un tel mandala a un caractère très lent et statique, il en va tout autrement de l'animation de sable réalisée par Kseniya Simonova.

Kseniya Simonova 

Gagnante de l'émission "L'Ukraine a du talent" en 2009, cette Ukrainienne, née en 1985 d'une mère artiste et d'un père précédemment militaire, a acquis l'extraordinaire faculté de donner vie à des tableaux de sable animés.

Alliant célérité, sensibilité, émotion, elle a créé durant la période 2009 à 2011 plus de 200 récits racontés de façon éphémère à travers ses animations de sable réalisées en direct devant un public conquis. A travers sa relation particulière avec le sable, elle  nous livre dans un mouvement continuel de créativité et de transformation, des scènes touchantes et pleines de subtilité. 

Bien que dotée de prédispositions artistiques, elle raconte s'être entraînée pendant des semaines de 23 h à 4 heures du matin, en dehors de ses occupations de femme et de mère. Mais même avec des prédispositions et un tel entraînement, il s'agit probablement d' une prestation peu ordinaire.

A noter que sur certaines videos, on la voit allumer une bougie avant le début de sa prestation et l'éteindre aussitôt après sa prestation. La question peut se poser : bénéficie-t-elle d'une forme de guidance ?

Voici une video de Youtube de TelewizjaNarodowa (au hasard, parmi bien d'autres) qui a surtout l'avantage de regrouper deux tableaux:



Egalement une interview de Kseniya Simonova sur CNN :



et une autre sur Russia Today :




samedi 5 janvier 2013

Une nouvelle ère, une nouvelle année

En guise de voeux

Nous sortons du Kali Yuga, l'âge des ténèbres et nous entrons dans l'ère du Verseau où de nouvelles énergies seront déversées sur le monde.

En guise de voeux pour 2013 et les années suivantes: