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jeudi 9 février 2017

L'appel du monde de demain: un autre monde est possible

Le mouvement des Colibris appelle à s'engager 
 
Aussi peu évident que cela puisse encore paraître à certains, nous sommes tous reliés et tous en marche vers "quelque chose", selon la compréhension que l'on peut avoir, les uns et les autres, de la Vie. Mais, dans ce monde contemporain déboussolé et progressivement façonné à l'aune du matérialisme, de l'individualisme et de la compétition par une mercantilisation galopante et des "forces" à la vision obscurcie, combien de temps faudra-t-il au plus grand nombre pour réaliser que l'humanité est "une" ? Et que de cette prise de conscience devrait découler fort logiquement la nécessité de satisfaire les besoins vitaux de chacun, que ce soit en termes de nourriture, de logement, de droit à l'éducation et d'accès aux soins de santé, dans le cadre d'une véritable justice sociale, politique et économique. 

Alors qu'il y a urgence pour restaurer l'équilibre écologique de la planète, établir une paix durable et mettre en place le partage des ressources mondiales, des "forces de l'argent" et un certain nombre de  dirigeants populistes à travers le monde semblent attirer de gros nuages au-dessus de nos têtes. 

Dénoncer un tel état de fait, une nécessité, bien sûr, mais cela suffit-il ? Partout à travers le monde des citoyens aspirent à un autre monde et commencent à agir au niveau qui est le leur, prennent des initiatives , expérimentent et mettent en action un mécanisme de transformation. Cet autre monde, ce monde de demain, est déjà là, sous-jacent, et c'est la force conjuguée de toutes ces bonnes volontés qui pourra faciliter le passage vers une spirale vertueuse en vue de l'ancrer solidement.

A l'approche d'importants scrutins en Europe, c'est aussi cela que semble vouloir faire passer l'appel lancé il y a quelques jours par le mouvement des Colibris: l'appel du monde de demain.
 







lundi 1 août 2016

Forum Social Mondial 2016 à Montréal du 9 au 14 août 2016

Construire un monde durable et solidaire, où chaque personne et chaque peuple a sa place et peut faire entendre sa voix

Né en 2001 au Brésil, le Forum social mondial (FSM) est le plus grand rassemblement de la société civile visant à trouver des solutions aux problèmes de notre temps, en construisant des alternatives concrètes au modèle économique néolibéral et aux politiques fondées sur l'exploitation des êtres humains et de la nature. 

L'édition 2016 se tiendra au Canada avec plus de 1500 activités; plus de 50 000 participants sont attendus au centre-ville de Montréal du 9 au 14 août 2016. 



A noter que, que l'on puisse être physiquement présent à Montréal ou non pendant la durée du Forum, il est possible de participer à cet événement. 

Pour en savoir plus

More about World Social Forum 2016

Partage International Canada sera également  présent au Forum Social Mondial de Montréal 2016 avec 3 ateliers de discussion:

- "Sharing, the way forward: Review of the Principle of Sharing from a Spiritual Perspective and its application in the Political and Economical Sphere and beyond (Le Partage d'un point de vue spirituel, économique, politique et au-delà)"

- "Et si nos problèmes mondiaux étaient de nature spirituelle : la méditation comme participation active"

- "La famille humaine est Une"  

Consulter la page d'accueil de Partage International Canada


dimanche 31 juillet 2016

5ème Conférence Internationale de la Décroissance à Budapest

Budapest du  30 août au 3 septembre 2016 : 5ème conférence internationale de la décroisssance

Nous reprenons une info reçue par mail relative à la tenue à Budapest du 30/08/16 au 03/09/16 de la 5ème conférence internationale de la décroissance.

Après Leipzig avec 3400 participants de 74 pays en septembre 2014, c'est Budapest qui accueillera cet été des participants d'horizons divers autour d'ateliers en prise avec le thème de la Décroissance, "pour de nouveaux mondes soutenables, relocalisés et ouverts, souhaitables, autonomes et conviviaux".


Pour consulter le site www.budapest.degrowth.org

dimanche 13 mars 2016

"Partager et vivre en paix " : à Paris le 9 et 10 avril 2016

Un événement annuel: les Journées de Partage International

Les 9 et 10 avril 2016 auront à nouveau lieu les Journées de Partage International.

Le samedi 9 avril de 15 h à 19 h : la conférence traitera du retour de Maitreya et des Maîtres de Sagesse dans le monde moderne, et de l'impérieuse nécessité de mettre en oeuvre le partage des ressources mondiales.

Le dimanche 10 avril de 15 h à 19 h : l'après-midi sera consacré à la méditation de transmission, cette forme de méditation permettant d'aider le monde tout en dynamisant l'évolution personnelle. 

Lieu : Espace Charenton  323, bis rue de Charenton  Paris 12e

mardi 15 décembre 2015

Le film "Demain" , "Tomorrow"

Un autre monde est possible: il est déjà en marche

C'est ce message éminemment positif que nous font passer Mélanie Laurent, Cyril Dion et toute l'équipe du film "Demain". On sait que le monde va mal: les problèmes ont été largement identifiés, des diagnostics établis et des solutions évoquées, mais il ne reste plus qu'une quinzaine ou au maximum une vingtaine d'années pour vaincre la peur du changement et agir; alors que faire ?

Où s'est-on déjà attelé à la tâche ? Comment faire pour changer le monde ? C'est ce que ce film nous montre à travers un certain nombre d'exemples filmés sur divers continents. Une joyeuse illustration d'une dynamique contagieuse pour rebâtir, réinventer un nouveau monde à travers dialogue, communication, partage, créativité, coopération et convivialité. Un film enthousiasmant,  une invitation à oeuvrer tout de suite, là où nous nous trouvons ...




                                                                 

dimanche 13 décembre 2015

Share the world's resources

Partager les ressources mondiales: de la nécessité et des bienfaits du partage et de la coopération

Une vidéo toute récente d'une émission de la télévision alternative allemande Welt im Wandel. La présente émission en anglais, animée par Robert Fleicher avec comme invité Rajesh Makwana, est consacrée au partage des ressources mondiales.


" Humanity faces a global emergency. Since 2008, unemployment has increased by 50 % in Europe as a whole. 43 % of the world's population live on less than 2 dollars a day, while 2,5 billion people have no access to sanitation. 15 million people die each year of lack of access to food, water and healthcare. The poor are becoming poorer, the rich even richer. Isn'it about time to rethink the global economic order ?  "
 




mardi 8 décembre 2015

Dalai-Lama: "Il faut dialoguer aussi avec ISIS"

"Dialoguer avec l'organisation Etat islamique pour obtenir la paix"

En marge du colloque Peace for Economy à Bangalore (Inde) dont il était l'invité, le Dalai-Lama a accordé une interview au quotidien italien La Stampa, publiée le 7 décembre. 

A partir du texte italien de La Stampa et d'une version en anglais (Worldcrunch), en l'absence de version française de l'article à ce jour, nous avons tenté d'en traduire et d'en adapter un large extrait.


Capture d'écran La Stampa

Par son intolérance, ISIS fait du tort à l'Islam mais le "dialogue" est vital. Au-delà de la nécessité immédiate de mettre fin à la violence, le Dalai-Lama a déclaré qu'un développement économique qui respecte les gens et l'environnement est un puissant antidote au fondamentalisme religieux. 


Lorsque le journaliste lui fait remarquer qu'il avait déclaré que notre ennemi était défait lorsqu'il devenait notre ami, le Dalai-Lama d'acquiescer: "C'est vrai ! C'est tellement vrai ! "

Mais comment faire pour devenir ami avec ISIS ? 
" A travers le dialogue. Il nous faut écouter, comprendre et avoir du respect pour les autres. Il n'y a pas d'autre voie"

Mais ISIS décapite, alors comment s'y prendre face à la barbarie d'ISIS ?  
"Il nous faut agir avec notre coeur. Soyez compatissants et éduquez. L'Allemagne a fait preuve de beaucoup de générosité en accueillant des réfugiés, en leur fournissant nourriture et vêtements, mais maintenant il est temps de leur donner accès à l'éducation" 

Leur donner une éducation de façon à favoriser leur assimilation en Europe ?
"De façon à ce qu'ils puissent rentrer chez eux. Et si ce n'est eux, alors au moins leurs enfants. Il faut qu'ils puissent retourner chez eux dotés de connaissances et d'aptitudes à transformer leur pays d'origine, afin qu'il n'y ait pas d'autres personnes qui le fuient et d'autres réfugiés. C'est l'unique solution."

L'Europe a également peur d'un Islam plus paisible. Elle craint de perdre ses valeurs fondamentales que sont la liberté, l'égalité et l'égalité entre hommes et femmes, et la charia, qui pourrait un jour être appliquée démocratiquement, ne les accepte pas.   
"Chaque homme a sa propre religion et sa vérité, mais dans une communauté il y a beaucoup de religions et beaucoup de vérités. L'Islam est une religion de paix. Les gens intolérants nuisent à leur propre foi et à leurs propres frères."

Pardon, mais les religions apportent rarement la paix. Elles provoquent le plus souvent guerres, mort et misère.
"Un jour, Dieu rencontrera les leaders spirituels et leur demandera: "Pourquoi avez-vous combattu ? Ce n'est pas ce que je vous ai demandé de faire." "    

Un jour, mais aujourd'hui ? qu'en est-il pour la période actuelle, puisque prier ne suffit pas ?
"La prière n'est pas la solution ! Dieu pourrait répondre: "Pourquoi me pries-tu pour faire cesser le mal ? Ce n'est pas moi qui l'ai commis, c'est donc à toi de résoudre le problème" "  

Sources: La Stampa ; Worldcrunch ; La Croix

Lire l'article de La Stampa en italien

Capture d'écran worldcrunch

vendredi 4 décembre 2015

" Ave Maria Salam Shalom " : Pour la paix


Une vidéo musicale pour la paix

Cela fait bien longtemps que nous n'avions repris de vidéo musicale et encore les précédentes étaient-elles plutôt des musiques méditatives. Il nous a été transmis un lien vers cette vidéo qui, si les indications mentionnées sont exactes, peut représenter une contribution, une pierre à l'édification d'une société multiculturelle, tolérante, juste et pacifique. C'est à ce titre et compte-tenu du contexte actuel extrêmement perturbé qu'exceptionnellement nous reprenons cette vidéo.

"Yuliana, chanteuse russe de passage à Paris en 2014 tombe par hasard sur cette chanson à la radio et décide en rentrant chez elle à Krasnodar, en Russie, de la produire. Sur internet, elle fait la connaissance d'un rappeur de confession israélite: Rodjo, et d'un rappeur de confession musulmane, VSteh et leur demande de s'associer à elle pour interpréter cette chanson et ainsi prouver que trois artistes de confessions différentes pouvaient parfaitement s'entendre dès lors qu'il s'agit de véhiculer un message de paix.

Pour l'anecdote, les artistes se sont enregistrés et filmé chacun dans leur pays et ne se sont donc jamais rencontrés ! Ce clip était initialement destiné à présenter les trois artistes aux maisons de disques, mais malheureusement aucune d'entre elles n'a souhaité commercialiser cette chanson ! Dommage... Il a donc été décidé de la diffuser sur Facebook et Youtube, telle quelle, et ainsi la faire découvrir au plus grand nombre ..."


samedi 21 novembre 2015

Share and save the world. Le partage sauvera le monde



"Sans partage, il ne peut y avoir de justice,
sans justice il ne peut y avoir de paix
et sans paix il n'y a pas d'avenir" 

"La seule solution qui garantisse la paix et la fin du terrorisme est l'instauration d'un monde juste. Sans justice, il n'y aura pas de paix. Sans justice, il n'y a aucun espoir pour personne, parce que tous les hommes de la Terre mourront si nous n'établissons pas la justice dans le monde. Il n'existe qu'une façon d'instaurer la paix, c'est de partager plus équitablement les ressources mondiales. C'est on ne peut plus simple, pourtant nous ne le faisons pas. Sans partage, il n'y aura jamais de justice. Sans justice, il n'y aura jamais de paix. Sans paix, il n'y a aucun avenir pour personne."

Benjamin Creme  ( L'Instructeur mondial pour toute l'humanité.  PARTAGE Publication)   

Consulter le site Partage International









"Without sharing there will never be justice. 
Without justice there will never be peace.
 Without peace there is no future for us"

"Only one thing will create peace and the end of terrorism - the creation of a just world. If there is no justice, there will never be peace. If there is no justice, there is no hope for any of us because everybody in the world will die unless we establish justice in the world. There is only one way to establish justice and that is to share the resources of the world more equitably. It is so simple and yet we refrain from doing it. Without sharing there will never be justice. Without justice there will never be peace. Without peace there is no future for us."


Benjamin Creme ( Book: The World Teacher for all Humanity )


Share International website




vendredi 20 novembre 2015

Mikhaïl Gorbatchev et son Manifeste pour la Terre


Mikhaïl Gorbatchev, un homme "inspiré"

Si le grand public connaît généralement assez bien le rôle déterminant qu'a pu jouer, dans un contexte difficile, Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, alors à la tête de l'URSS, dans le processus de libéralisation dans son pays et de détente au niveau international, son engagement en faveur de la cause écologiste et pacifiste est lui plutôt méconnu.

Pourtant, dès l'année 2002, est paru aux Editions "Le Relié" son ouvrage: "Mon Manifeste pour la Terre". En le lisant, l'on découvre à quel point il est sensible à la notion de conscience planétaire et combien son analyse se vérifie aujourd'hui en ces temps troublés où le terrorisme a ensanglanté Paris. Paix, lutte contre la pauvreté, environnement : tout est lié et il y a urgence à agir, disait-il déjà à l'époque.



Un extrait du livre

"Aujourd'hui, aucun être humain, quelle que soit sa religion, quelle que soit la partie du monde où il vit, ne saurait se soustraire aux trois défis que lance le nouveau siècle.

Le premier de ces défis, c'est la nécessité de maintenir le monde en paix, de faire en sorte que la communauté internationale s'efforce de mettre fin aux conflits prétendus locaux en les empêchant de s'étendre, telles des taches sanglantes, sur la planète. Parmi les acteurs de ces conflits, certains Etats sont dotés de l'arme nucléaire ou sont en passe de l'être, certains pays disposent d'armes chimiques. La communauté internationale doit se montrer également unie dans la lutte contre le terrorisme, qui ne saurait être justifié par aucune considération politique ou morale.

Le deuxième défi concerne la lutte contre la pauvreté partout dans le monde. Comment le "milliard nanti" d'individus servis par la chance peut-il rester indifférent au spectacle de la misère où se débat la moitié de la population du globe, réduite à vivre avec un ou deux dollars par jour, souffrant quotidiennement de la faim, souvent privée d'eau potable et de conditions d'hygiène décentes ? Comment peut-on admettre qu'à l'époque d'Internet et de la mondialisation , des millions d'enfants soient contraints de ne subsister qu'au prix de travaux pénibles et se voient interdit tout accès aux études ?

Le troisième défi touche aux problèmes d'environnement. Les changements climatiques qui affectent le monde aujourd'hui sont évidents, le nombre de cataclysmes naturels - typhons, tempêtes, inondations, sécheresses - est en constante augmentation, quantité d'espèces végétales et animales sont en voie de disparition, les calottes glaciaires des pôles fondent progressivement, les océans sont de plus en plus pollués, des forêts primaires sont anéanties à une vitesse prodigieuse. Nous sommes entrés en conflit avec notre propre milieu d'habitation, c'est à dire la nature, notre terre nourricière.

Ces trois défis lancés à l'humanité sont interdépendants. Si on échoue à construire l'unité du monde, à mettre fin aux guerres, à surmonter les conflits qui menacent la planète, on échouera également à amener toutes les nations à coopérer dans d'autres domaines, et notamment à faire en sorte qu'elles unissent leurs efforts pour sauver la planète.

Si on ne lutte pas contre la misère, si on ne parvient pas à combler l'abîme qui sépare les riches des pauvres, les gens instruits des analphabètes, jamais nous ne viendrons à bout du fanatisme grandissant, de la criminalité, de la toxicomanie, autant de plaies faisant le lit du terrorisme. Si on lutta pas contre la misère, les mesures écologiques resteront vaines. Comment interdire à un paysan indigent du bassin amazonien de défricher la jungle pour semer un champ ? Comment exiger d'un pays pauvre qu'il prenne des mesures coûteuses pour créer des entreprises écologiquement propres ?

Mais, si on ne s'occupe pas d'écologie, tous nos efforts pour bâtir un monde plus juste se trouveront voués à l'échec, et nos descendants devront, durant des centaines et des milliers d'années, payer notre comportement insensé et destructeur envers la nature. La vie même sur Terre risque de s'éteindre, comme un épisode éphémère de l'histoire de l'Univers"  

Mikhaïl Gorbatchev  (Mon Manifeste pour la Terre  - Editions Le Relié - 2002) 

mardi 17 novembre 2015

" Laudato Si' " et la "maison commune" du pape François

L'encyclique Laudato si' du pape François : un appel à sauver notre "maison commune"

La planète est en danger et chacun peut désormais en faire le constat. A travers son encyclique Laudato si' rendue publique le 18 juin 2015, le pape François a lancé un appel à changer de cap et livré une analyse pour sauver "soeur Terre".

Mais au-delà de l'aspect strictement environnemental, l'on comprend bien que nous sommes tous reliés et que tout est lié. Une autre prise de conscience à réaliser par l'ensemble de l'humanité ...


Quelques extraits de l'encyclique Laudato si'  


 Le pape François: une figure marquante de notre époque


52 La dette extérieure des pays pauvres s'est transformée en un instrument de contrôle, mais il n'en est pas de même avec la dette écologique. De diverses manières, les peuples en développement, où se trouvent les plus importantes réserves de la biosphère, continuent d'alimenter le développement des pays les plus riches au prix de leur présent et de leur avenir.

La terre des pauvres du Sud est riche et peu polluée, mais l'accès à la propriété des biens et aux ressources pour satisfaire les besoins vitaux leur est interdit par un système de relations commerciales et de propriété structurellement pervers. Il faut que les pays développés contribuent à solder cette dette, en limitant de manière significative la consommation de l'énergie non renouvelable et en apportant des ressources aux pays qui ont le plus de besoins, pour soutenir des politiques et des programmes de développement durable.

Les régions et les pays les plus pauvres ont moins de possibilités pour adopter de nouveaux modèles en vue de réduire l'impact des activités de l'homme sur l'environnement, parce qu'ils n'ont pas la formation pour développer les processus nécessaires, et ils ne peuvent pas en assumer les coûts.

C'est pourquoi il faut maintenir claire la conscience que, dans le changement climatique, il y a des responsabilités diversifiées et, comme l'ont exprimé les Evêques des Etats-Unis, on doit se concentrer "spécialement sur les besoins des pauvres, des faibles et des vulnérables, dans un débat souvent dominé par les intérêts les plus puissants".

Nous avons besoin de renforcer la conscience que nous sommes une seule famille humaine. Il n'y a pas de frontières ni de barrières politiques ou sociales qui nous permettent de nous isoler, et pour cela même il n'y a pas non plus de place pour la globalisation de l'indifférence.    


138 L'écologie étudie les relations entre les organismes vivants et l'environnement où ceux-ci se développent. Cela demande de s'asseoir pour penser et pour discuter avec honnêteté des conditions de vie et de survie d'une société, pour remettre en questions les modèles de développement, de production et de consommation. 

Il n'est pas superflu d'insister sur le fait que tout est lié. Le temps et l'espace ne sont pas indépendants l'un de l'autre, et même les atomes ou les particules sous-atomiques ne peuvent être considérés séparément. 

Tout comme les différentes composantes de la planète - physiques, chimiques et biologiques - sont reliées entre elles, de même les espèces vivantes constituent un réseau que nous n'avons pas encore fini d'identifier et de comprendre. Une bonne partie de notre information génétique est partagée par beaucoup d'êtres vivants. Voilà pourquoi les connaissances fragmentaires et isolées peuvent devenir une forme d'ignorance si elles refusent de s'intégrer dans une plus ample vision de la réalité.   


139 Quand on parle d' "environnement", on désigne en particulier une relation, celle qui existe entre la nature et la société qui l'habite. Cela nous empêche de concevoir la nature comme séparée de nous ou comme un simple cadre de notre vie. Nous sommes inclus en elle, nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle.

Les raisons pour lesquelles un endroit est pollué exigent une analyse du fonctionnement de la société, de son économie, de son comportement, de ses manières de comprendre la réalité. Etant donné l'ampleur des changements, il n'est plus possible de trouver une réponse spécifique et indépendante à chaque partie du problème. Il est fondamental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. 

Il n'y a pas deux crises séparées, l'une environnementale et l'autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature.        


164 Depuis la moitié du siècle dernier, après avoir surmonté beaucoup de difficultés, on a eu de plus en plus tendance  à concevoir la planète comme une patrie, et l'humanité comme un peuple qui habite une maison commune. Que le monde soit interdépendant ne signifie pas seulement comprendre que les conséquences préjudiciables des modes de vie, de production et de consommation affectent tout le monde, mai surtout faire en sorte que les solutions soient proposées dans une perspective globale, et pas seulement pour défendre les intérêts de certains pays. 

L'interdépendance nous oblige à penser à un monde unique, à un projet commun. Mais la même intelligence que l'on déploie pour un impressionnant développement technologique, ne parvient pas à trouver des formes efficaces de gestion internationale pour résoudre les graves difficultés environnementales et sociales.

Pour affronter les problèmes de fond qui ne peuvent pas être résolus par les actions de pays isolés, un consensus mondial devient indispensable, qui conduirait, par exemple, à programmer une agriculture durable diversifiée, à développer des formes d'énergies renouvelables et non polluantes, à promouvoir un meilleur rendement énergétique, une gestion plus adéquate des ressources forestières et marines, à assurer l'accès à l'eau potable pour tous.


189 La politique ne doit pas se soumettre à l'économie et celle-ci ne doit pas se soumettre aux diktats ni au paradigme d'efficacité de la technocratie. Aujourd'hui , en pensant au bien commun, nous avons impérieusement besoin que la politique et l'économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine.

Sauver les banques à tout prix, en en faisant payer le prix à la population, sans la ferme décision de revoir et de réformer le système  dans son ensemble, réaffirme une emprise absolue des finances qui n'a pas d'avenir et qui pourra seulement générer de nouvelles crises après une longue, coûteuse et apparente guérison. 

La crise financière de 2007-2008 était une occasion pour le développement d'une nouvelle économie  plus attentive aux principes éthiques, et pour une nouvelle régulation de l'activité financière spéculative  et de la richesse fictive. Mais il n'y a pas eu de réaction qui aurait conduit à repenser les critères obsolètes qui continuent à régir le monde.

La production n'est pas toujours rationnelle, et souvent elle est liée à des variables économiques qui fixent pour les produits une valeur qui ne correspond pas à leur valeur réelle. Cela conduit souvent à la surproduction de certaines marchandises, avec un impact inutile sur l'environnement qui, en même temps, porte préjudice à de nombreuses économies régionales.

La bulle financière est aussi, en général, une bulle productive. En définitive, n'est pas affrontée avec énergie la question de l'économie réelle, qui permet par exemple que la production se diversifie et s'améliore, que les entreprises fonctionnent bien, que les petites et moyennes entreprises se développent et créent des emplois.      


202  Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l'humanité a besoin de changer. La conscience d'une origine commune, d'une appartenance mutuelle et d'un avenir partagé par tous, est nécessaire. Cette conscience fondamentale permettrait le développement de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie. Ainsi, un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération, est mis en évidence.


dimanche 1 mars 2015

Journées pour le Partage - 28 & 29 mars 2015 à Paris


Partage International
Devant la grande famine des corps et des cœurs
l’indignation c’est bien
le partage c’est mieux

Journées pour le Partage
28 & 29 mars 2015 à Paris


« Partager et apprendre à vivre en paix
comme des hommes dignes de ce nom »

Maitreya

Au cours des « Journées pour le partage », l'assemblée plénière présentera le retour des Maîtres de Sagesse et de Maitreya dans le monde moderne, ainsi que la nécessité de mettre en place le Partage des ressources mondiales. 
Des ateliers thématiques seront proposés aux participants. Ils traiteront de sujets liés à l’Emergence de Maitreya et des Maîtres de Sagesse : qui sont ces hommes appelés Frères aînés de l’humanité, l’évolution de la conscience, qu’est-ce que le jour de Déclaration, comment envisager la dimension du Partage au plan mondial et ses implications au quotidien, quelles significations peut-on attribuer aux ovnis parcourant notre ciel, comment comprendre et appréhender l’évolution de l’Humanité à travers l’ère du Verseau.
Dimanche sera consacré à la méditation de transmission où chacun pourra découvrir et s’initier à cette forme simple et accessible de pratique spirituelle. Cette méditation permet d’aider le monde tout en dynamisant l’évolution personnelle.



♦ Samedi 28 mars 2015 de 15 h à 19 h
  • Conférence
  • Interview vidéo de Benjamin Creme
  • Ateliers : Maitreya, Le partage, Ovnis, L’ère du Verseau

♦ Dimanche 29 mars 2015 de 15 h à 19 h
  • Méditation de transmission
  • Temps d’échange
  • Rafraîchissements
INFOS PRATIQUES

Espace Charenton
M° Porte de Charenton
3 rue Théodore Hamont - Paris 12e

Entrée 10 €

jeudi 25 décembre 2014

" The true meaning of Christmas " (Share The World's Resources)


Un article de   Share  The World's Resources

" At this time of year, it is easy to forget the reality of the critical world situation as we partake  in the frantic overconsumption and festivities of Christmas. But what is the true meaning of Christmas in the midst of environmental destruction, growing levels of poverty and escalating global tensions ? "

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" Christmas, the system and I "

"You and I constitute the very system that we blame for the world's problems, which is starkly illustrated at Christmas when we rob our fragile earth on the high streets in the name of Jesus. What better way to celebrate the birth of Christ this year than to unite under the banner of freedom and justice, and peacefully demonstrate for an end to hunger and poverty, accross the world, writes Mohammed Mesbahi."    

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Nous remercions Dunja qui nous a transmis les liens vers ces articles.

vendredi 9 mai 2014

Global Partage

"Le partage : la seule solution pour demain"

C'est sous ce slogan qu'ont eu lieu à Paris du 3 au 7 mai 2014 un certain nombre d'événements en rapport avec la nécessité du partage et les expériences concrètes en cours .

De fait, un nombre croissant de personnes prend conscience que la compétition et l'individualisme forcené que nous connaissons encore sur nos lieux de travail et dans notre vie de tous les jours sont destructeurs. Une aspiration à autre chose de plus juste et de plus épanouissant, à la fois individuellement et sur le plan collectif, prend de l'ampleur et inspire nombre d'expériences dans de multiples domaines.

Global Partage

Global Partage est le titre d'un documentaire de Dimitri Grimblat que diffusera Canal +  le mardi 13 mai 2014.

La crise actuelle a provoqué l'émergence d'une économie collaborative. Celle-ci est en train de révolutionner la manière de consommer et d'envisager le monde. Grâce au partage, voyager loin, bien manger, développer son entreprise ou acquérir de nouvelles connaissances ne sont désormais plus réservés aux gens aisés. Ainsi est né le "sharing", de la rencontre entre crise économique et perfectionnement des réseaux sociaux. 

Antonin Leonard, à la tête du site ouishare, recense des exemples de ce mode de vie alternatif qui met le local au coeur de son écosystème et fait la promotion de ce nouveau moyen de consommer et de penser. De Paris à San Francisco en passant par Rio de Janeiro, rencontre avec des corsaires de la consommation qui privilégient le rapport aux autres plutôt qu'aux choses.

Mardi 13 mai 2014 à 20 h 55 sur Canal +    

lundi 3 février 2014

En finir avec les inégalités extrêmes

Un communiqué de presse d'Oxfam

Ce thème étant constamment sous-jacent sur ce blog et d'une criante urgence dans notre monde d'aujourd'hui, nous reprenons nous aussi ci-dessous un communiqué de presse d'Oxfam France diffusé le 20 janvier dernier et repris une soixantaine de fois dans les trois premiers jours , par la télévision (Journal de 20h de France 2, LCI, ...), aussi bien que par la presse écrite (Le Monde, Les Echos, La tribune, etc.) et la radio (France Info, RMC, ... ).


En finir avec les inégalités extrêmes

Aujourd'hui, les 85 plus grandes fortunes au monde possèdent autant que la moitié de la population mondiale. Dans son nouveau rapport "En finir avec les inégalités extrêmes", Oxfam dénonce l'augmentation, depuis le début de la crise économique, des inégalités au profit des personnes les plus riches.

Publié à la veille du Forum économique mondial qui se tenait à Davos la semaine du 20 janvier, ce rapport analyse les conséquences qu'a le creusement des inégalités sur les pays développés et en développement en permettant aux plus riches d'accaparer les processus démocratiques et de mettre en place des politiques qui favorisent leurs intérêts au détriment du reste de la population.

Quelques chiffres sur les inégalités dans le monde:

- Près de la moitié des richesses mondiales est entre les mains des 1% les plus riches, tandis que 99 % de la population mondiale se partagent l'autre moitié.

- La fortune combinée des 10 personnes les plus riches d'Europe dépasse le coût total des mesures de relance mises en oeuvre dans l'Union européenne entre 2008 et 2010 (217 milliards d'euros contre 200 milliards d'euros).

- La richesse des 1 % les plus riches s'élève à 110 trillions de dollars, ce qui représente 65 fois la richesse totale de la moitié la moins riche.

- L'an dernier, 210 personnes sont devenues milliardaires, rejoignant ainsi un groupe de 1 426 personnes détenant une richesse nette de 5,4 trillions de dollars.

- L'Inde a vu le nombre de ses milliardaires passer de seulement 6 à 61 ces dix dernières années, concentrant environ 250 milliards de dollars entre les mains de quelques dizaines de personnes dans un pays qui compte 1,2 milliard d'habitants.

Dans son rapport, Oxfam souligne que les inégalités économiques extrêmes et la confiscation du pouvoir politique sont trop souvent interdépendantes. Lorsque les plus riches accaparent les politiques gouvernementales, cela conduit notamment à l'érosion de la gouvernance démocratique, à l'ébranlement de la cohésion sociale et à la disparition des opportunités égales pour tous.

Si rien n'est fait, cette mise à mal des institutions politiques se poursuivra et les Etats serviront principalement les élites économiques, aux dépens des autres citoyens.

" Les inégalités économiques extrêmes aggravent d'autres inégalités et ont des conséquences négatives sur l'économie et la réduction de la pauvreté tout en exacerbant les problèmes sociaux. D'un côté, les profits des entreprises, les salaires des dirigeants et les transactions boursières battent chaque jour de nouveaux records, et ne montrent aucun signe de ralentissement, tandis que de l'autre, le chômage et la précarité augmentent" souligne Sébastien Fourmy, directeur du plaidoyer d'Oxfam France. "Sans une véritable action pour réduire ces inégalités, les privilèges et les désavantages se transmettront de génération en génération, comme sous l'Ancien régime. Nous vivrons alors dans un monde où l'égalité des chances ne sera plus qu'un mirage."

Le rapport d'Oxfam pointe en particulier la dérèglementation financière, les systèmes fiscaux biaisés et les règles facilitant l'évasion fiscale, en grande partie responsable des inégalités économiques, ainsi que les mesures d'austérité, les politiques largement défavorables aux femmes et la confiscation des recettes issues du pétrole et de l'extraction minière en général.

Oxfam insiste sur la nécessité de prendre des décisions plus ambitieuses et plus rapides sur plusieurs points, notamment sur les paradis fiscaux; sur la mise en place de fiscalité progressive sur les richesses et les revenus; en encourageant les Etats à utiliser leurs recettes fiscales pour financer une couverture universelle en matière de soins de santé, d'éducation et de protection sociale; ou en défendant un salaire minimum vital.

Oxfam demande également la mise en place d'un objectif global pour mettre fin aux inégalités économiques extrêmes dans tous les pays. Ce point devrait être un élément clé du cadre post-2015, y compris la surveillance constante de la part des richesses allant aux 1 % les plus riches dans chaque pays.

Source : Oxfam France   


jeudi 16 janvier 2014

Radio Partage: une radio consacrée aux Maîtres de Sagesse


Radio Partage et les Maîtres de Sagesse

Un certain nombre de Maîtres de Sagesse sont présents dans le monde et ils s'apprêtent à effectuer en groupe leur "retour" dans le monde. Que faut-il comprendre par là ? Qui sont-ils ? Que préconisent-ils ? Quand les verrons-nous ouvertement ? 

Des informations relatives à leur prochaine manifestation publique sont relayées par Radio Partage. 




mercredi 6 mars 2013

"Pierre Rabhi, au nom de la Terre"

Une information reçue par mail, que nous reprenons bien volontiers.


Sortie du film le 27 mars 2013

" Réalisé par Marie-Dominique Dhelsing, "Pierre Rabhi, au nom de la Terre" retrace l'itinéraire de Pierre Rabhi, du désert algérien à son expertise internationale en sécurité alimentaire. C'est aussi l'histoire d'un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir pour un monde différent, plus respectueux des hommes et de la terre.

Au fil des images, vous découvrez les organisations qui se sont créées pour incarner les idées de Pierre Rabhi : Terre et Humanisme, la Fermes des Enfants, le Hameau des Buis, Colibris, les Amanins ...
Qu'il s'agisse de transmettre l'agroécologie, de reconstruire l'autonomie alimentaire, de développer des éco-lieux, d'éduquer autrement nos enfants, de montrer des initiatives pionnières dans tous les domaines, chaque organisation, à son échelle, propose des voies d'avenir, appropriables par tous."


Pierre Rabhi / photo 2009 webm. prana infos

Synopsis

" Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l'un des pionniers de l'agro-écologie en France.
Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l'Homme et de la Nature, il appelle aujourd'hui à l'éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une "sobriété heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines. 

Ce film retrace l'histoire d'un "sage", du désert algérien à son expertise alimentaire en sécurité alimentaire. L'histoire d'un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir en fédérant ce que l'humanité a de meilleur pour préserver notre planète des souffrances qu'elle subit.
"Pierre Rabhi, Au nom de la Terre" raconte le cheminement d'une vie et la conception d'une pensée qui met l'Humanité face à l'enjeu de sa propre destinée. "  


mardi 27 novembre 2012

Patrick Viveret : "Réintroduire l'amour en politique"

En date du 16 janvier 2012, nous avions déjà publié un post: "Patrick Viveret : la spiritualité en temps de crise". Il y a déjà quelques semaines, un mail nous est parvenu attirant notre attention sur un entretien avec Patrick Viveret, paru dans la revue Clés d'août - septembre 2012. Il nous a paru utile d'en reprendre quelques courts extraits, sachant que l'article est en ligne. Sans aucun doute, une réflexion d'une criante actualité.

"Il faut réintroduire l'amour en politique"

C'est sous ce titre que la revue Clés livre ces intéressants propos, recueillis par Patrice Van Eersel, dont voici des extraits:

[...] J'aime cette phrase de l'Italien Antonio Gramsci : "La crise se produit quand le vieux monde tarde à mourir et le nouveau à naître." Il ajoutait: "Dans ce clair-obscur, des monstres peuvent surgir." Quand un monde s'achève, apparaissent les traits les plus caricaturaux. Le système économique mondial  nous donne l'impression d'être plus brutal que jamais: c'est le signe de son déclin plutôt que de son renforcement.

[...]  Il y a sur cette planète de quoi nourrir, éduquer et soigner 10 milliards d'humains. Mais si l'élite soigne son mal de vivre et son angoisse de mort par du surstockage, sa jouissance ne va qu'à la possession et pas à la création, à la relation ou à l'éducation. Cela tarit les flux humains et on aboutit à une fausse rareté qui étrangle une partie de la population.

[...]   Les deux milliards d'êtres humains qui vivent avec moins de deux dollars par jour ont des potentialités d'échange et de création de richesses 10,20,30 fois supérieures à ces deux dollars. Pourquoi ? Du fait de leur expérience, de leur savoir-faire, de leur imaginaire, de leur créativité. Pas besoin d'être un expert pour comprendre qu'il y a un bug tragique quand il y a un tel décalage. A l'autre bout de l'échelle, les plus riches tentent d'éponger leurs surplus en s'offrant yachts, jets privés, villas...

P.VE : Keynes suggérait-il une solution à ce déséquilibre ?

Il a cette expression étonnante: "Le problème c'est que nous n'avons pas appris à jouir." Comprenez: nous n'avons pas appris la joie de vivre. Selon Spinoza, nos deux émotions majeures sont la peur et la joie. Les logiques de domination, de captation ou de destruction renvoient à la peur. Celles qui permettent d'en sortir s'organisent autour de la joie. J'estime que réintroduire la question du bonheur et de l'amour dans les relations politiques est une priorité. [...]

Source : Clés

L'entretien est en ligne sous:      http://www.cles.com/debats-entretiens/article/patrick-viveret
  

mercredi 7 décembre 2011

La voix des peuples

L'ancien monde se fissure

A l'évidence, l'ancien monde se fissure de partout et les indices semblent désormais clairement apparents aux yeux de tous, même si tous n'en saisissent pas encore la portée réelle, notamment dans le milieu de la finance. Pourtant, peut-on se voiler la face et ignorer les innombrables et rocambolesques péripéties de la crise financière où, de sommet en sommet, à chaque fois il nous est annoncé, à grand renfort de déclarations empreintes à la fois d'auto-persuasion et d'autosatisfaction, que la solution est trouvée ? 

Acharnement thérapeutique sur un modèle qui ne fonctionne plus

Comme le soulignait Pierre Rabhi (voir post du 30 novembre 2011), le problème c'est que " [...] le discours politique d'aujourd'hui ne remet pas en question le modèle. Il veut simplement l'aménager,le faire perdurer à tout prix. On est donc en train de faire de l'acharnement thérapeutique sur un modèle qui ne fonctionne plus. Les citoyens, en s'impliquant dans le changement, réussiront à amener, sans doute, une politique différente."

Photo Chantal Benoît / prana infos
                                                                  

Nouvelles énergies de l'ère du Verseau

Les nouvelles énergies cosmiques qui désormais se déversent sur la Terre (voir post du 25 novembre 2011) permettent maintenant à la voix des peuples de se faire entendre. Dans très peu de temps sans doute, apparaîtra t'il plus clairement encore que la combinaison des multiples transformations en cours débouchera sur un monde complètement transformé et rénové en relativement peu d'années... Coopération, partage, justice et paix, telles sont les aspirations qui s'affirment progressivement, mais avec une vigueur sans cesse accrue, même si bien des dirigeants politiques et décideurs d'aujourd'hui ont du mal à les discerner ou n'en ont cure pour le moment...Mais nul doute que les peuples vont se faire entendre de plus en plus fort...

En prolongement des derniers posts de ce blog, nous publions un texte intitulé "L'heure de la voix des peuples", de notre ami Luc Guillory, lequel a déjà donné plusieurs conférences en Alsace et sera probablement à nouveau dans la région au 1er semestre 2012 pour traiter de l'émergence en cours des Maîtres de Sagesse, en relation avec les changements qui se produisent actuellement dans le monde.   

Photo Chantal Benoît / prana infos

                           
L'heure de la voix des peuples, par Luc Guillory

Les événements qui se déroulent dans bon nombre de pays arabes ont été salués comme une émancipation majeure de populations longtemps soumises au joug de pouvoirs despotiques séculaires. Les chancelleries occidentales ont tout d'abord réagi avec une certaine timidité à l'épanouissement et au succès de ces mouvements populaires, tandis que les marchés financiers et les agences de notation s'inquiétaient pour leurs affaires et émettaient des "réserves". D'autres, comme le vieux despote libyen, regardaient avec effroi et incrédulité le renversement des dictatures voisines, redoutant la contagion à leur propre pays.

L'éveil des peuples

Comme le souligne le Maître de Benjamin Creme, "sous l'impact des puissantes énergies désormais focalisées par Maitreya et son groupe, les peuples du Moyen Orient connaissent un éveil majeur; ils revendiquent des libertés nouvelles, et le droit de participer aux décisions qui conditionnent leur existence". Mais, précise-t-il, pareilles exigences ne se limitent pas à cette région du globe, des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent de par le monde pour réclamer justice et participation.

Partout dans le monde, les hommes et les femmes réclament leur droit auprès des dirigeants politiques qui ont gouverné jusqu'à présent avec pour motivation essentielle la préservation des privilèges et des intérêts d'une élite alliée à une mondialisation dont la principale caractéristique est la domination des nations par les forces du marché.
Les jeunes, en particulier, ressentent le besoin d'un monde d'un type nouveau qui leur permettra de s'épanouir et de s'exprimer librement. Ils ont entrepris de briser le carcan d'un asservissement ancestral et ils aspirent à la justice, l'amour et la liberté.

C'est ce qu'exprime le Maître de Benjamin Creme lorsqu'il indique que ce à quoi nous assistons actuellement n'est  " rien de moins que la renaissance de la jeunesse de la Terre qui se libère de la tyrannie de la haine et de la guerre, de l'intolérance et de la séparation."

Cramponnés à leur pouvoir, leur richesse et leurs privilèges, ceux qui tirent les ficelles du monde ont engagé une lutte sans merci contre la marée montante du changement, mais rien ne peut entraver durablement cet éveil de la conscience des peuples qui sonne comme la fin d'un long hiver de servitude.

L'ère du Verseau, ère du partage et de la paix

La présence parmi nous de ce groupe d'Êtres éclairés appelés Maîtres de Sagesse dans la tradition ésotérique et du plus éminent d'entre eux, Maitreya, est la garantie que les énergies du Verseau affluent désormais avec une puissance accrue et que le nombre de ceux qui répondent à ces énergies ne cesse d'augmenter. 

L'humanité a développé de nombreuses idéologies au cours de l'ère des Poissons, y compris celle du partage et de la fraternité. Mais notre tendance séparatrice nous a, la plupart du temps, amenés à adhérer avec exclusivité, voire fanatisme, à une idéologie et à rejeter celle des autres. Incapables d'aller au-delà de leurs divisions apparentes, les hommes se sont dressés les uns contre les autres, nations contre nations, blocs idéologiques contre blocs adverses, religions contre religions.

Les énergies du Verseau apportent des qualités entièrement différentes et sont porteuses de synthèse et d'unité. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous allons faire l'expérience consciente de l'unité du genre humain. La note clé du Verseau sera l'unité dans la diversité. Une nouvelle dimension empreinte de pragmatisme se fait jour, notamment au sein des nouvelles générations.

Les jeunes aspirent au bien commun, respectent les différences, comprennent intuitivement l'unité intrinsèque du genre humain. Ils revendiquent le droit de vivre une vie digne, sans que des groupes politiques, économiques ou religieux ne décident de manière autoritaire quelle place leur sera dévolue. Ils portent en eux les valeurs que les meilleurs idéaux, telle la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, ont pu amener dans le mental des hommes, mais à la différence de leurs aînés, ils mettront en oeuvre ces idéaux, sans dogmatisme, inspirés par l'énergie d'amour de Maitreya.

L'heure du changement est arrivée

La venue de Maitreya est signe de changements: changements dans notre compréhension des besoins de la planète en vue d'un véritable équilibre écologique, changements dans nos systèmes économiques de sorte que tous les hommes soient nourris et traités décemment, et qu'une vie épanouissante soit possible pour tous et non pour une minorité qui dispose d'un pouvoir d'achat élevé et jouit d'une liberté inaccessible aux masses.

Les gouvernements finiront par réaliser que leur tâche est de veiller à satisfaire les besoins de leurs populations, non la cupidité des marchés. Les gouvernements qui ignoreront cette voix seront condamnés car ils perdront leur autorité et la confiance de leur peuple.

La vague de  revendication qui déferle aujourd'hui si puissamment sur le Moyen Orient s'étendra au monde entier, touchant, l'un après l'autre, tous les pays, petits et grands. En France, en Espagne et ailleurs, ce mouvement a déjà commencé. Les groupes qui détiennent le pouvoir depuis des siècles et qui ont édifié des fortunes colossales opposeront la plus grande résistance à l'abandon de leur suprématie. Mais leurs efforts seront vains. Une nouvelle société va se développer. Elle tiendra pour sacré le droit démocratique de tous les hommes à jouer un rôle dans la société et à en façonner l'avenir, leur droit à un niveau de vie acceptable, à la santé et à l'éducation, leur droit de vivre en paix.

Les mouvements actuels de soulèvement des peuples constituent les premiers pas vers une transformation radicale du monde et de notre civilisation. Les hommes ont compris que lorsqu'ils s'organisent et font preuve de courage, ils sont invincibles.

L'émergence de Maitreya 

Depuis plus de trente cinq ans, Benjamin Creme, artiste peintre britannique, ésotériste, rédacteur en chef de la revue Partage international, informe le public et les médias de la présence des Maîtres et de Maitreya dans le monde, et de l'impact que leur émergence publique parmi nous aura sur notre civilisation.

Après une longue phase préparatoire, la mission publique de Maitreya a commencé. Déjà, sous un nom parfaitement anonyme, il a donné quarante trois interviews télévisées aux Etats-Unis et au Mexique (au 12 septembre 2011). Bientôt, il sera connu comme un porte-parole éclairé de tous ceux qui aspirent à la justice, à la liberté et au partage des richesses du monde pour une vie meilleure pour tous. Maitreya canalisera l'aspiration des multitudes qui trouveront en lui un porte-parole éloquent qui fera connaître leurs besoins, leur aspiration à un monde de justice et de paix.
 
Mais, plus important encore, c'est la reconnaissance de notre nature spirituelle et notamment l'expérience que nous en ferons le Jour de la Déclaration de Maitreya, qui nous amèneront à comprendre que le partage et la fraternité sont la voie naturelle pour l'homme et à exiger des gouvernements qu'ils mettent en oeuvre les réformes nécessaires aux changements. Nous nous tenons à la veille de la plus grande émancipation spirituelle depuis que l'homme foule cette Terre de ses pas.


Le  webmestre tient à indiquer qu'il publie ce texte, rédigé il y a déjà plusieurs semaines, en l'état, avec l'accord exprès de son auteur, Luc Guillory. Par contre, nous nous permettons de l'actualiser sur un point, en précisant que d'après les informations données par Benjamin Creme dans le no 280 de décembre 2011 de la revue Partage international, le nombre d'interviews données par Maitreya aux Etats Unis, au Mexique et au Brésil serait de 48, à la date du 12 novembre 2011.