jeudi 4 août 2011

Des recherches alternatives au nucléaire délibérément ignorées ?

Alors que certains pays comme l'Allemagne font le choix de la sortie du nucléaire, les instances gouvernementales françaises et les lobbies "pro-nucléaire" nous vantent et nous vendent sans relâche les vertus (selon eux) du nucléaire et nous affirment qu'en dehors du nucléaire, point de salut. Pourtant il est des chercheurs à travers le monde, aux vues diamétralement opposées, qui aimeraient soumettre et faire examiner leurs recherches.

Fusion nucléaire (au lieu de fission nucléaire) et énergie du vide

Le site allemand Exopolitik Deutschland, dans son magazine vidéo no 3/2011, présente deux cas: le premier, celui de l'ingénieur italien Andrea Rossi, qui, à Bologne, avec l'appui de scientifiques de l'Université, a présenté sa découverte. Le second, allemand, celui du Pr Claus W. Turtur.

Précision: voici pour les non-germanophones,  la traduction partielle de la vidéo (hormis un passage d'ordre général sur Fukushima) qui devrait cependant refléter assez fidèlement ce qui y est dit, mais l'auteur du blog n'est ni traducteur, ni scientifique.

Pr Claus Turtur - Source photo: peswiki.com

 partie de 01.05 à 01.33 de la vidéo 
[Après la catastrophe de Fukushima, il s'avère que la dangereuse énergie nucléaire doit être abandonnée. Mais alors d'où peut-on obtenir l'énergie ? des centrales à charbon ? ou bien faut-il augmenter le nombre d'éoliennes ?   L'équipe de Exopolitik Deutschland s'est mise en quête de véritables alternatives énergétiques. Des énergies qui ne polluent pas l'environnement et qui sont disponibles en quantité illimitée.

partie de 03.05 à 03.20 de la vidéo
Fukushima le démontre: la fission de l'atome n'est pas maîtrisable; elle est irresponsable et dangereuse. N'existe t'il véritablement pas d'alternatives propres et sûres ?

partie de 03.20 à 06.08 de la vidéo

1) Un labo secret, quelque part à Bologne, en Italie. Des scientifiques de l'Université présentent quelque chose de sensationnel. Un catalysateur d'énergie susceptible d'être produit en série qui, d'après les indications des chercheurs, doit produire une énergie propre et illimitée. Ici également, on utilise l'énergie nucléaire, non pas le procédé de la fission nucléaire, mais celui de la fusion nucléaire.

Cependant les appareils de mesure de radioactivité restent silencieux. Dans ce procédé de fusion, l'on n'utilise aucun matériau radioactif et on ne produit aucun déchet radioactif  Pour cette opération, il suffit de disposer de l'eau et de la poudre de nickel. En une minute, le réacteur porte la température de 300 grammes d'eau de 20 à 101 degrés celsius. De la chaleur qui peut ensuite être convertie en électricité.

La quantité d'énergie finalement obtenue se monte à 12 à 13 kilowatts/heure et la quantité d'énergie  employée pour créer ces 12000 watts nécessite en moyenne 600 à 700 watts.  Le coût de la fusion à froid est estimé par les chercheurs à 1 cent par kilowatt/heure produit, donc nettement moins cher qu'avec des centrales au charbon ou au gaz naturel. Une technologie de l'énergie révolutionnaire, sans déchets radioactifs. Cependant, comment se déroule exactement le processus de la fusion, cela reste une énigme même pour l'inventeur.
Professeur Andrea Rossi : Pour moi, il reste encore un grand point d'interrogation. Derrière ce procédé demeurent à ce jour des questions d'ordre théorique non solutionnées. Je dois dire très honnêtement que nous ne disposons en fait que d'une hypothèse sur le pourquoi on arrive à ces résultats. Cela nécessitera encore beaucoup de recherches. 

L' Office italien des brevets a déjà vérifié techniquement ce procédé, et le 6 avril 2011, a délivré le brevet. Ce réacteur peut être produit en série. Il devrait d'ailleurs arriver sur le marché en fin d'année. Cependant la communauté scientifique internationale n'entend guère parler de cette percée à Bologne, parce que les revues scientifiques spécialisées refusent jusqu'à présent de publier les recherches du Pr Rossi.

partie de 06.09 à 09.24 de la vidéo
2) Le physicien allemand, le professeur Claus Turtur, de la Ostfalia - Hochschule fur angewandte Wissenschaften (Ecole supérieure des sciences appliquées) , rencontre lui aussi des difficultés à rendre public le résultat de ses recherches. Depuis longtemps il est sur la piste de l'énergie du vide, une source d'énergie non seulement bon marché, mais également respectueuse de l'environnement et disponible en quantité illimitée. Mais la presse spécialisée ne veut rien entendre de ses communications écrites.

Professeur Turtur : Lorsque j'ai voulu publier mes recherches, j'ai constaté que les publications spécialisées avaient un comité d'experts, parmi lesquels chacun d'entre eux se sent investi d'un devoir de censure, et la censure dit simplement: niet, le plus souvent sans aucune justification; quelquefois avec des arguments paradoxaux, comme celui selon lequel la théorie de la relativité, à laquelle je fais référence, n'est pas valable. Mais dans l'ensemble, l'argument massue est: "nous sommes un journal spécialisé sérieux, alors n'insistez pas."    

La raison: cette énergie, également appelée énergie du point zéro, est encore largement inconnue pour notre science actuelle. Elle emplit l'espace, elle est même présente dans le "vide", et on pourrait s'y brancher à tout moment et en tout lieu. Que l'énergie du point zéro existe réellement, le Pr Turtur l'a démontré de façon expérimentale et dans plusieurs communications spécialisées disponibles sur internet.

Pr Turtur: Il faut que je le démontre de façon expérimentale, sinon ce n'est pas crédible. Et c'est pour cette raison qu'à l'Université de Magdeburg, avec l'aide d'un collègue, j'ai mis en place cette expérience d'un rotor mu par cette énergie. Nous avons ainsi transformé cette énergie en une énergie mécanique de 150 nanowatts. Ce n'est pas vraiment beaucoup, mais c'est une preuve scientifique irréfutable.

Etant donné que la presse spécialisée ne veut pas entendre parler du professeur Claus Turtur et de sa démonstration, le physicien s'est mis entretemps à emprunter des chemins inhabituels. C'est ainsi qu'au lieu de s'adresser aux scientifiques, il s'adresse directement à la population, comme en avril dernier dans le local d'un groupe de yoga, à Osterode am Harz. L'intérêt du public est grand, parce que une source d'énergie propre et sûre, que chacun pourrait utiliser sans frais, chamboulerait complètement les rapports de pouvoir sur notre planète. Ce serait assurément la fin du nucléaire et du pétrole.

Pr Turtur : C'est probablement l'une des raisons pour lesquelles l'énergie du vide est si peu encouragée, parce que les groupes industriels qui font actuellement commerce de pétrole veulent continuer à vendre du pétrole et ne veulent absolument pas de l'énergie du vide.   

L'un de mes étudiants,noir,m'a dit :"Mon Dieu, dans mon pays nous avons une pénurie d'eau; avec de telles applications, nous pourrions pomper de l'eau à travers tout le pays, non seulement nous aurions de quoi boire, mais aussi de quoi irriguer les cultures, et cela nous permettrait de manger à notre faim."

La faim  n'existerait plus, ni la pauvreté. Et c'est en fait,ma vision personnelle, ou mon voeu , qu'on en arrive effectivement à ce point. ] Fin du reportage vers 09.24

Voir la vidéo de Exopolitik Allemagne

Voir aussi l'article du Post: 
www.lepost.fr/article/2011/01/25/2382055_demonstration-d-un-procede-surgenerateur-brevete-de-fusion-froide-rossi-energy-amplifier.html