mercredi 27 juin 2012

Emma Kunz et la grotte de Würenlos

A l'approche des vacances d'été, il nous a semblé judicieux d'évoquer, sur un mode plus léger, quelques lieux intéressants, de diverses natures, susceptibles de faire l'objet d'une visite, et d'une façon ou d'une autre, en lien avec cette autre "réalité", objet du blog. 

Lieux vibratoires, lieux d'énergie

Il est des lieux où l'on se sent particulièrement bien et qui, consciemment ou non, attirent ceux qui sont sensibles à leurs énergies. Connus ou non, situés en pleine nature, loin des routes bondées, ou balisés par des menhirs, dolmens, formations mégalithiques ou autres chapelles, églises, cathédrales, temples ou divers lieux cultuels de toutes traditions implantés sur ces lieux au cours des siècles ou des millénaires, partout dans le monde, ils sont dénommés "lieux vibratoires" ou  "lieux d'énergie" (Orte der Kraft, en allemand). D'intensité variable, certains restitueraient plutôt l'énergie tellurique, d'autres l'énergie cosmique, certains lieux pouvant être des lieux de jonction des deux.  Un certain nombre d'ouvrages leur sont consacrés par des géobiologues ou radiésthésistes qui, chacun à sa façon, les mesurent et leur attribuent des qualités et, éventuellement, des possibilités d'utisations thérapeutiques.   

C'est donc très certainement un aspect de cette "autre réalité" qui nous intéresse sur ce blog et il sera évoqué un cas très particulier de lieu vibratoire, qui, bien que situé en Suisse, pourrait éventuellement intéresser certains parmi les résidents ou vacanciers sensibilisés, de passage dans l'est de la France ou en Suisse.

Centre E. Kunz / photo webm. prana infos
 
Emma Kunz

Qui était Emma Kunz, la "découvreuse" de la grotte de Würenlos ? Sa biographie officielle nous apprend qu'elle est née le 23 mai 1892 à Brittnau, de tisserands dans le besoin, et que dès 1910 "elle commence à utiliser ses dons pour la télépathie, la prophétie, ses talents de naturopathe, et à manier le pendule."

Dès l'âge de 18 ans, nous dit on, avec ses conseils et ses thérapies, elle obtient d'excellents résultats auprès de personnes souffrant de maladies physiques et mentales, "succès tenant presque du miracle pour ces patients. Elle-même rejette catégoriquement le terme de "miracle". Elle s'attribue uniquement la capacité à utiliser et à activer les forces sommeillant dans chaque homme, mais qui sont enfouies et atrophiées par l'effervescence et le matérialisme du monde actuel chez la plupart des hommes."

Elle part aux Etats-Unis en 1911, mais revient l'année suivante. Elle vit avec peu d'argent, mais s'oriente peu à peu vers la recherche, "en quête inlassable de réponses aux questions de la vie et de ses rapports spirituels. En effet, seule la connaissance ainsi acquise autour de l'utilisation de forces magnétiques et spirituelles dans la nature lui permet de nouveau de soigner les gens."

Dans la carrière de pierres romaine de Würenlos, elle découvrira en 1942 "la force de la pierre guérisseuse de Würenlos" à laquelle elle confère le nom d'AION A (terme qui proviendrait du grec et qui signifierait "sans limites"; à noter que ce produit aurait été reconnu en 1984 et serait en vente dans les pharmacies en Suisse).

Elle fonde également un laboratoire avec des appareils de mesure techniques pour y vérifier ses expériences et connaissances acquises sur la voie spirituelle.

 En tant qu'"artiste", son premier recueil de poèmes "Leben" ("Vie") paraît en 1930. "En 1938, elle commence les dessins grand format sur papier millimétré." "En 1953, deux publications sont éditées à compte d'auteur sur sa méthode de dessin à l'aide du pendule: "Le miracle d'une révélation créatrice" et "Nouvelles méthodes de dessin". "Ses illustrations en partie strictement géométriques, capturées au crayon de couleur et au crayon gras sur du papier millimétré, font sensation à l'échelle internationale depuis 1973." Ces oeuvres, réalisées à l'aide du pendule, avaient pour objet d'obtenir des réponses à ses interrogations. Les dessins ont été exposés dans différents musées et 70 d'entre eux, parmi les plus importants, sont exposés de façon permanente au centre de Würenlos.

Spécimens dessins Emma Kunz / Document Centre E. Kunz

Emma Kunz s'éteint le 16 janvier 1963, à 71 ans, à Waldstatt.

La grotte

Que dire de la grotte en quelques mots ? Aucune difficulté particulière, puisque sorti de l'autoroute, le trajet d'accès ne prendra que quelques minutes. C'est une ancienne carrière de pierres romaines située à Würenlos, non loin de Zurich, qui abrite la grotte. A vrai dire, ce terme paraît impropre puisqu'en s'approchant l'on découvre un espace relativement lumineux, spacieux et très aéré; rien à voir donc avec la grotte dans son acception courante. 

Grotte, vue de l'intérieur / photo webm. prana infos
 
Un document mis à disposition sur place indique l'existence de quatre zones, d'intensité variable, d'après les mesures en unités Bovis. Il est donc recommandé aux visiteurs de suivre la progression suivante: en premier lieu, la zone dynamisant le corps physique ( Dynamische Zone für den physischen Körper) , puis vient une zone de recharge énergétique (Energetische Aufladung), suivie d'une troisième appelée secteur biodynamique, pour l'aura et la recharge des chakras ( Biodynamischer Bereich, Aura und Aufladund der Chakras), avant de terminer par une sphère vibrante sur le plan mental et spirituel ( Mental-geistige Sphäre für spirituelle Impulse). 

Le Centre Emma Kunz a été créé en 1986 par Anton C.Meier qui fut guéri, à l'âge de 8 ans, par Emma Kunz de la polyo (?). A préciser également que l'accès à la grotte se fait sur inscription préalable, à date et heure précise, ce qui permettra au visiteur (individuellement ou en famille), moyennant paiement d'un droit d'entrée pour le musée et la grotte, de s'isoler dans le lieu pendant une demi-heure.

De par les caractéristiques du lieu et les diverses facettes de son "inventeur", on est donc bien loin du lieu vibratoire classique, et ce peut-être une expérience à tenter pour se faire une idée. A chacun cependant d'en tirer ses propres conclusions.

Site: http://www.emma-kunz-zentrum.ch/f/index_f.html

mercredi 20 juin 2012

Marie: une apparition et des apparences hors normes

Précisions préliminaires

Dans notre précédent post nous avions évoqué l'ouvrage, apparemment épuisé, de James Twyman : Le Secret du Disciple Bien-Aimé. Il y sera encore fait référence aujourd'hui.

Il se trouve que, au moins par certains aspects, le récit de James Twyman, du moins la partie qui nous intéresse, pourrait faire penser aux Maîtres de Sagesse, souvent évoqués sur ce blog, tels que présentés depuis environ 30 ans par Benjamin Creme et la revue Partage International. Cependant, afin d'éviter toute confusion dans l'esprit des lecteurs du blog, il est  précisé que ce sont deux sources différentes, totalement indépendantes et n'ayant absolument aucun rapport entre elles.

Le webmestre tient à indiquer également qu'il a pu assister à un événement avec James Twyman à Lausanne, en 2008, et échanger quelques mots avec lui, sans toutefois avoir pu véritablement s'entretenir avec lui et lui demander un certain nombre de précisions. Cela étant, de par l'objet du blog, il nous a paru évident que ce récit pouvait faire l'objet d'un post, un peu à la façon d'un compte-rendu de lecture, dans lequel nous nous en tiendrons cependant exclusivement à l'aspect factuel de ce que rapporte son auteur.

Un bien étrange récit

C'est un récit bien surprenant que nous livre James Twyman dans Le Secret du Disciple Bien Aimé ( paru en français en 2000 aux Editions des 3 monts).

Pacifiste américain engagé, il avait été invité en mars 1997 par un groupe local à donner un concert pour la paix à Belgrade. Par ailleurs,par un autre canal, il lui avait également été dit qu'il devrait se rendre à Medjugorje, où il avait d'ailleurs déjà achevé un précédent périple. 

James Twyman,à Lausanne en 2008


Voyage à Belgrade

Ce voyage à Belgrade avec le père John (voir post précédent), avait un double objectif: pour JT (James Twyman) : le concert pour la paix, et, pour le père John, planter un poteau de la paix au Kosovo, au Champ des merles.

Grosse déception à leur arrivée à Belgrade: l'organisateur leur apprend que le concert est annulé, faute d'accord des instances gouvernementales. Après une fin de journée agitée lors de leur arrivée (phénomène leur semblant relever de l'agression psychique), le lendemain ils optent tous deux pour un autre hôtel, situé au centre-ville. 

Alors qu'ils devisaient tous deux sur la suite à donner à leurs missions respectives, dix minutes à peine après leur installation dans ce nouvel hôtel, ils entendirent une musique qui venait de la rue, en l'occurence un air des Beatles, qui s'amplifia et les poussa à aller voir sur le balcon ce qui se passait. Ils aperçurent ainsi une foule immense, manifestant contre Milosevic, en dansant et en chantant. Aussitôt ils descendirent et se joignirent à la foule, dans ce "carnaval" anti-Milosevic qui, chaque jour, semblait désarçonner le gouvernement, d'après les récits que leur en firent alors plusieurs étudiants.

Devant un grand immeuble gouvernemental entouré par des rangées de soldats, la foule, dans une démarche se voulant résolument pacifiste, forma des rangées, qui, l'une après l'autre, avancèrent vers les soldats, chaque individu étendant alors son bras jusqu'à toucher leur bouclier, puis les regardant droit dans les yeux en souriant, jusqu'à ce que tout le monde fût passé.

Dans la manifestation, une jeune étudiante...

Le lendemain, la manifestation repassa encore devant l'hôtel, et JT (James Twyman), seul cette fois-ci, se joignit à nouveau à la foule, désireux cette fois-ci de garder plus de distance et de seulement observer. Au bout d'un moment, il remarqua une jeune femme blonde, marchant à ses côtés. Elle semblait isolée et il ressentit une envie irrésistible de lui parler, alors qu'il avait pourtant décidé de ne pas s'impliquer.

Il la trouva "lumineuse", la plus belle femme qu'il avait jamais vue, écrit-il. Il essaya d'attirer son attention, mais elle ne sembla pas le remarquer. A vrai dire, on croit comprendre qu'il tenta, sans succès, ce qu'on qualifierait actuellement de "drague"... 

Toujours dans cette même démarche, alors qu'il était en train de se présenter, elle l'interrompit, en le tutoyant, lui disant qu'elle savait d'où il venait, mais qu'elle s'interrogeait sur sa présence ici. Interloqué par cette répartie inattendue et submergé par cette étrange énergie qu'elle dégageait, il parvint pourtant à lui demander son nom.

- " Mon nom est Maria".   

De manière irrationnelle, subjugué, profondément amoureux d'elle, il se demanda quand même qui elle était, d'où elle venait, et s'interrogea sur ce soudain phénomène d'attraction.

" [...] Il y a beaucoup plus à découvrir, dit-elle. Ne fais pas confiance à ce que tu vois immédiatement avec tes yeux car la vérité réside au-delà du regard. Regarde derrière les apparences et tu percevras quelque chose qui est beaucoup plus près de la vérité."

" [...] Il y a une vérité que tu ne peux pas voir, continua-elle, ici ou n'importe où. Tu regardes autour de toi et tu vois des étudiants qui semblent combattre pour leurs droits. Mais cela est une perspective très étroite, une très petite image, comparé à ce qui se passe réellement. Ils se recherchent vraiment eux-mêmes mais ils ne s'en rendent pas compte. Ils n'ont pas appris à regarder à l'intérieur pour découvrir la réalité, donc ils la cherchent dans le monde. Le monde finira par les décevoir et ils seront forcés de regarder plus profondément. Alors ils verront avec des yeux différents et comprendront ce qui réside au-delà de leurs sens."

Quelques instants plus tard, malgré le désir de JT de la retenir encore, Maria prit congé de lui et disparut dans la foule, non sans lui avoir promis préalablement qu'il la reverrait; promesse que JT jugeait invraisemblable: en effet, comment retrouver une inconnue dans un tel contexte ?

Finalement, le soir même, décision fut prise qu'il irait à Medjugorje avec le poteau pour la paix, dans l'espoir d'y pouvoir le planter, et que le père John se rendrait au Kosovo pour y planter un poteau de substitution, de petites dimensions, faute d'obtention d'accord pour le grand.

A Medjugorje

Le surlendemain, sur une colline de Medjugorje, en Bosnie, JT planta donc ce poteau à un endroit donné. Le même jour, remonté sur la colline en fin d'après-midi et arrivé près du poteau, il s'assit pour méditer. A moment donné, il entendit quelqu'un marcher sur le sol rocailleux et aperçut la silhouette d'une femme. Quelques instants plus tard, elle était près de lui, debout à 3 mètres, portant une veste en daim marron, un jean et des bottes en cuir, ses longs cheveux raides et blonds flottant derrière sa nuque.

- "Bonjour. Tu te rappelles de moi ? dit-elle en souriant"     

Interloqué et n'en croyant pas ses yeux, JT reconnut Maria, l'étudiante serbe, rencontrée à Belgrade. A nouveau, la même sensation d'attraction. Un moment de silence, et JT réalisa ce qui se passait. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Maria était en fait Marie, celle qui est vénérée sous divers noms...

S'asseyant près de lui, pour répondre à sa surprise, elle lui rappela qu'à l'âge de douze ans, il avait demandé à devenir un instrument de paix. Lorsque JT l'interrogea sur son apparence physique, aussi réelle que la sienne, elle lui dit:

"Dieu travaille toujours de telle manière que nous puissions comprendre. A six enfants croates qui connaissaient seulement leur catéchisme, je suis apparue comme la Reine de la Paix, tenant un rosaire. A toi... tu peux voir que c'est différent. Mais le message est toujours le même. Je suis venue pour rappeler les gens vers Dieu, pour leur demander de convertir leurs vies. Mais les gens ne comprennent pas ce que cela signifie. Souvent ils croient que cela veut dire sacrifice et pénitence, mais en réalité, cela signifie accepter l'amour au-delà de la peur. Se sacrifier, se nier soi-même ne fait pas disparaître la peur, mais l'engendre et l'encourage. Dieu vous demande seulement d'abandonner les blocages qui vous ont tenu éloignés de l'amour...qui vous ont empêché de réaliser que vous êtes un avec le Divin. Vous n'avez jamais été séparés, pas même un instant, excepté dans votre imagination. C'est le moment d'en finir avec ces idées et de retourner à la source. Alors vous réaliserez que l'amour est votre héritage...que vous êtes un Enfant de Dieu."  

"Ce même message est exprimé par plusieurs personnes et de multiples façons. Et ceci est l'essence de ce que tu as entendu: quand vous découvrez le Divin en l'autre, et en toute personne, alors vous le découvrez en vous-mêmes. Vous recherchez souvent Dieu dans l'extraordinaire, dans les phénomènes fantastiques. Mais le miracle n'est pas à l'extérieur de vous, il est à l'intérieur. Vous, vous tous, êtes le miracle, et quand vous portez votre attention sur l'essence de l'autre, vous percevez la vôtre. Ceci est le message de Dieu, et cela a toujours été mon message. Vous trouverez Dieu dans l'ordinaire, dans le sourire d'un enfant, en regardant, sans crainte, dans les yeux de quelqu'un que vous n'avez jamais rencontré, en tenant la porte ouverte, quelques secondes de plus, alors que vous attendez que quelqu'un rentre. Voilà comment l'amour se révèle dans votre vie, voilà comment vous trouverez la porte tant recherchée."

" [...] Je ne suis pas réservée à un groupe en particulier ou une religion, précisa t'elle. Je suis pour le monde entier, même si beaucoup trouveront leur propre chemin pour se rattacher à moi. La forme n'est pas importante, c'est l'énergie qui l'est. C'est l'énergie que j'apporte qui est importante et n'importe qui y a accès. Si l'humanité est capable de faire le changement vers l'énergie féminine, alors la paix commencera à se répandre à travers la planète entière. Mais si vous recherchez le pouvoir et la domination, alors vous manquerez cette incroyable opportunité, et vous continuerez à vivre dans le conflit. "

L'obscurité étant tombée, Marie s'apprêtait à partir. Elle ajouta encore:

"La raison pour laquelle je suis avec toi sous cette forme est que tout mon enseignement est contenu dans celle-ci. Trouve Dieu dans l'ordinaire. Recherche le Divin en chacun, et à l'intérieur de toi même. Voilà comment la transformation commence. Voilà comment tu te rappelleras qui tu es: le Moi Sacré que Dieu perçoit. Reviens ici demain, et nous parlerons un peu plus. Il y a encore tellement de choses que tu dois apprendre , en particulier au sujet de celui qui vient... le porteur de lumière."

Puis elle se retourna et disparut derrière le sommet de la colline.

Le lendemain matin, il remonta sur la colline et aperçut Maria / Marie déjà assise près du poteau de la paix, qui l'invita à s'asseoir près d'elle. S'en suivit un enseignement sur la "réalité", celle-ci n'étant pas limitée au monde physique, mais, bien au contraire, revêtue par de nombreux niveaux de réalité, tout aussi réels que celui-ci. 

Et encore : "[...] J'ai revêtu ce corps afin de t'enseigner une leçon particulière. La leçon terminée, le corps disparaîtra. [...]

Il fut aussi question de Jean, de Jésus, du retour du Christ, de la nature féminine de Dieu, de l'énergie de compassion et de paix, de la grande transformation qui s'annonce...

"Chacun de nous vient sur Terre avec des dons particuliers et il est de notre responsabilité de les utiliser avec sagesse et pour le bien de l'humanité. C'est comme une pièce de théâtre avec de nombreux rôles et costumes. Chaque personnage a un texte spécifique qu'il est supposé dire avec le plus de conviction possible. Certains acteurs ont plus de textes que d'autres mais cela ne veut pas dire qu'ils soient plus importants. Quand la pièce est terminée et que le rideau tombe, il n'y a plus de différence entre eux. Une fois les costumes enlevés et le maquillage effacé, rien ne les distingue les uns des autres."

A la fin de l'entretien JT formula à Marie la demande de prendre une photo d'elle, ce qu'elle accepta. La photo prise, elle prit congé et s'éloigna.

Des mois plus tard

Nous arrêterons là ce compte-rendu partiel en signalant simplement que, des mois plus tard, alors que JT cherchait avec grande difficulté à être présent dans un camp de réfugiés près de Skopje, en Macédoine, à l'occasion d'une méditation mondiale pour la paix, et y réussit de façon surprenante, Marie lui apparut encore sous les traits, successivement, en quelques minutes, d'une vielle femme édentée, rampant sur ses mains et ses genoux, ensuite d'un homme d'un certain âge, puis d'une petite fille assise toute seule près d'une tente et, enfin, d'une jeune femme; l'occasion de lui rappeler son enseignement.



Remarques complémentaires du webmestre

Gardons à l'esprit que le livre restitue le vécu, le ressenti et la compréhension personnels de James Twyman d'événements s'étant déroulés dans les années 1995-2000; à ne pas confondre cependant avec la compréhension ésotérique du rôle de Marie, de Jésus, et plus généralement des Maîtres de Sagesse, telle qu'elle est transmise par Benjamin Creme, qui s'inscrit dans le cadre des "Enseignements de la Sagesse Eternelle".

Le livre étant épuisé, nous nous sommes permis de citer quelques extraits. En illustration de ce post, l'on trouvera un montage reprenant la couverture du livre, ainsi que de deux pochettes de CD de JT. Sur l'une de celles-ci, JT a repris la reproduction au crayon de la photo de Marie (sous l'apparence de l'étudiante), reproduction que nous avons volontairement plus ou moins masquée.

Par ailleurs, la photo de James Twyman nous a été gracieusement transmise par un photographe professionnel de Lausanne, dont nous avons malheureusement égaré le nom. S'il tombe sur ce post, qu'il veuille bien nous rappeler ses coordonnées afin de pouvoir lui attribuer la paternité de cette photo.

mardi 12 juin 2012

Bosnie, Kosovo : des dessous méconnus d'un conflit ?


Ce post fait suite à celui du 23 avril 2012 évoquant le conflit en ex-Yougoslavie qui a dégénéré en guerre en avril 1992, et, en même temps, est à rapprocher d'un prochain post consacré à un récit relatant un évènement sortant de l'ordinaire, ayant eu lieu dans cette région du monde, et susceptible de mettre à mal certaines croyances religieuses étriquées. 

Conflits et guerres

Probablement n'avons nous généralement qu'une vue relativement limitée de l'origine et de la nature réelles de certains conflits. A ce titre, d'un certain point de vue, il est certainement permis de considérer les deux guerres mondiales du siècle passé comme un seul conflit s'étendant de 1914 à 1945. Quant aux racines profondes des conflits et guerres, sans doute nous échappent-elles bien souvent. L'on peut d'ailleurs s'interroger sur celles de ce conflit israélo-palestinien qui n'en finit plus de durer et la question peut se poser s'il ne faut pas les situer dans un très lointain passé, dans une époque extrêmement ancienne...

Y aurait-il donc également un éclairage particulier pour l'ex-Yougoslavie ?

Sans doute avons nous encore en mémoire les terribles images présentées tous les soirs aux journaux télévisés, de ce conflit étendu à différents pays, consécutivement à l'agression serbe. Peut-être les noms du Kosovo et de la Bosnie ont-ils été associés plus spécialement à cette horreur, sans que les tenants et les aboutissants puissent être mis en évidence, même si, en apparence, ils semblaient clairement relever de la recherche de pouvoir de l'un ou l'autre dirigeant, et d'un nationalisme exacerbé, peut-être instrumentalisé.

Comme l'indique ce passage emprunté à Wikipédia : " [...] C'était justement lors de la commémoration des 600 ans de la bataille du Kosovo, le 28 juin 1989, que Slobodan Milosevic, en tant que nouveau président de la Serbie, fait un discours ayant pour but d'exalter le nationalisme serbe, discours qui marqua un tournant tragique dans l'histoire de la Yougoslavie." (Source : Wikipédia)

Le Kosovo et la bataille de Kosovo Polje

Sans vouloir entrer dans une analyse complexe, juste quelques indications pour se faire une petite idée, en se référant à l'une ou l'autre source, la première étant une référence incontestable,  Le Monde diplomatique :

Le Monde diplomatique indique dans un article encore en ligne que  , " l'histoire du Kosovo est source de deux lectures, l'une albanaise, l'autre serbe."

"Les nationalistes serbes ont toujours considéré le Kosovo comme le "berceau" de leur civilisation, leur foyer culturel et religieux puisque c'est sur ce territoire qu'est fondé en 1219 l'archevêché de Pec. Plus de 1500 églises et monastères seront construits par la suite.[...]"  

"Les Kosovars albanais estiment que le Kosovo fit partie de la nation albanaise bien avant l'arrivée des Slaves dans la région aux VI et VIIe siècles. [...]
    
" [...] Le 28 juin 1389 à la bataille de Kosovo Polje, au Champ aux Merles, l'empire Ottoman défait le royaume de Serbie. La région devient le symbole de la tragédie nationale et de la lutte contre les Turcs. Cette bataille a également pris une dimension mythique car, selon la légende, un messager divin se présenta au prince serbe Lazar, la veille de la bataille, lui donnant le choix entre le royaume terrestre et la victoire de son armée ou le royaume céleste et la défaite. Lazar choisissant le royaume des Cieux, l'armée serbe et son prince périrent dans la bataille, ainsi investie d'un sens religieux. [...]" 

Source :   http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/kosovo/histoire

Bosnie et bataille du Kosovo : un second éclairage  

Une deuxième source intéressante à nos yeux, au vu de la thématique de ce blog, est constituée par un livre du pacifiste américain James Twyman, livre intitulé Le Secret du Disciple Bien-Aimé (Les Editions des 3 Monts - 2000), livre apparemment épuisé.

Pacifiste engagé, il s'était rendu en 1994 dans cette ex-Yougoslavie où de façon assez étrange il est entré en contact avec une communauté secrète et mystique encore active à ce moment précis dans cette contrée, entre Croatie et Bosnie, et dont on croit comprendre, après lecture également de son précédent livre de 1996: L'émissaire de la Lumière (Ed. J'ai lu ; Ariane Editions), qu'il s'agirait de "la branche la plus secrète et insaisissable de l'Ordre du Disciple Bien-Aimé fondé par Saint Jean", en quelque sorte en charge d'une mission ésotérique à travers les siècles .  

Dans Le Secret du Disciple Bien-Aimé, James Twyman rapporte également qu'à moment donné il a croisé la route du père John (  un prêtre un peu en marge de l'Eglise ?) et qu'à travers leurs échanges, ils sont arrivés à des conclusions, ou fortes présomptions, étonnantes. A savoir que les branches les plus ésotériques de cette communauté se sont retirées dans la clandestinité, et que, plus tard, plusieurs composantes de cette communauté furent déclarées hérétiques et massacrées par l'Eglise.

Quelques extraits clés de leurs conversations:

"Par exemple, la seule nation à avoir fait de cette société ésotérique sa religion officielle fut la Bosnie. Ils furent appelés Bogomils, ce qui signifie "amoureux de Dieu". Les Cathares et les Chevaliers du Temple étaient aussi membres de cet ordre, ils furent aussi massacrés."    

"[...] En fait, à proprement parler, ils ne se nommaient pas eux-mêmes Bogomils. Ils s'appelaient simplement chrétiens, et n'avaient ni hiérarchie, ni pape. Les hommes et les femmes étaient égaux. Leur foi et leur vie se déroulait simplement . En conséquence, ils étaient une menace pour l'église institutionnelle, et dans cette perspective, ils devaient disparaître. La Bosnie, comme vous le savez, est prise en étau entre la Croatie et la Serbie. Les croates catholiques et les serbes orthodoxes ont terriblement persécuté les Bogomils, et ces persécutions se poursuivent encore de nos jours. [...]"

"[...]  Au fur et à mesure que l'Eglise grandissait et gagnait en influence, il devenait de plus en plus difficile pour la hiérarchie de savoir ce que faisait sa contrepartie plus secrète. Pierre avait eu les paroles de Jésus pour confirmer le rôle de Jean, mais que pouvait-il se passer mille ans plus tard alors que l'Eglise était devenue une institution politique corrompue ? Les quelques centaines d'années qui suivirent, l'Eglise lança de nombreuses croisades pour détruire ces communautés. C'est ce qui les poussa à opérer clandestinement, et c'est ce qu'elles ont fait jusqu'à nos jours."

De plus, "Comme le dit Jésus dans l'Evangile, la lignée de Jean attendrait la Seconde Venue du Christ" .

La bataille du Kosovo : quelle interprétation ?

Dans son ouvrage (paru aux Editions des 3 monts, et traduit de l'anglais par Laurence Tayoro), James Twyman  a également inséré (pages 81 à 84) un extrait d'un rapport soumis par le père John, et intitulé : La signification réelle de la bataille du Kosovo. Bien que le livre soit épuisé, ne pouvant le reproduire intégralement ici pour des raisons évidentes de droits (mais il est disponible en anglais sur le web)  voici cependant les passages les plus significatifs, en espérant que Jean-Claude Genel, qui a également préfacé le livre, ne nous en tiendra pas rigueur :

"La bataille du Kosovo eut lieu le 28 juin 1389 entre la Coalition Chrétienne dirigée par le Tsar Lazar de Serbie et les forces Musulmanes turques menées par le Roi Murad. Le Tsar Lazar n'était pas seulement un grand chef, il était aussi très spirituel, un saint homme. Cette histoire, racontée à l'école à chaque enfant serbe depuis de multiples générations, relate un événement extraordinaire.

La nuit précédant la bataille, le prophète Elijah apparut au Tsar Lazar sous la forme d'un faucon gris et lui donna un message de la Sainte Vierge, Marie: il pouvait remporter une grande victoire matérielle ou spirituelle. C'était son choix. S'il choisissait la victoire matérielle et le Royaume sur Terre, lui et ses troupes seraient triomphants sur le champ de bataille. S'il choisissait la victoire spirituelle et le Royaume des Cieux, alors ils mourraient tous. Etant un homme d'une profonde foi chrétienne, le Tsar n'hésita pas et choisit la victoire spirituelle. Le lendemain, la bataille fut perdue et le Tsar Lazar ainsi que le Roi Murad furent tués.

La signification de la victoire spirituelle promise était la mort et la défaite du nationalisme ethnique et religieux afin de construire quelque chose de plus fort: une culture musulmane et chrétienne dans les Balkans. Le choix du Tsar Lazar à l'égard d'une grande victoire spirituelle conduisait éventuellement à l'éclosion de diverses cultures religieuses et ethniques vivant ensemble dans la paix et le respect mutuel. Cela était ressenti plus intensément en Bosnie, et à Sarajevo, où la cathédrale catholique romaine, la vieille mosquée, la vieille église orthodoxe serbe et le temple juif séfarade étaient environ à deux cent mètres les uns des autres. Ainsi Sarajevo devint un modèle d'espoir pour le futur de l'humanité et un rempart contre le fanatisme et le fondamentalisme religieux. 

La mauvaise interprétation de cet événement par les nationalistes serbes, et leur réaction négative à la défaite matérielle, les ont conduits depuis à essayer de faire machine arrière - comme si la bataille n'avait jamais eu lieu, comme si les musulmans n'avaient jamais été au Kosovo, comme si les centaines d'années d'éclosion culturelle et l'héritage unique de la cohabitation des musulmans et des chrétiens n'avaient jamais existé, comme si le Tsar Lazar avait choisi la victoire matérielle plutôt que spirituelle.

Le monument de la Bataille du Kosovo au "Champ des Merles" devint plutôt un symbole du nationalisme ethnique et religieux serbe. Les valeurs prônées par le Tsar Lazar dans son choix pour une victoire spirituelle furent répudiées. La Serbie se détourna du voeu et du choix de son plus grand chef spirituel, ainsi que de la promesse que la Sainte Mère lui avait faite.

Ceci les éloigna de l'accomplissement de leur destinée spirituelle pour laquelle le Tsar Lazar s'était sacrifié. Par mégarde, les serbes devinrent les agents des forces des ténèbres avec qui ils s'étaient inconsciemment alliés. Leur nation se transforma en un portail béant où la malveillance put s'installer, à leur propre détriment et celui du monde entier. [...]

Et le père John de faire remarquer encore dans ce rapport que la première guerre mondiale fut déclenchée par l'assassinat de l'Archiduc Ferdinand à Sarajevo par un nationaliste serbe, le 28 juin 1914, date anniversaire de cette bataille du Kosovo, entraînant de fait le grand conflit de 1914-1945 !

Commentaires du webmestre

Simples hasards de dates, ou, y a t'il des leçons à tirer de ces événements ? Pour notre part, nous ignorons quel est le degré d'exactitude de cette seconde interprétation, mais il nous a semblé intéressant d'essayer de donner un éclairage différent, complémentaire à celui de Wikipédia et celui du Monde diplomatique, déjà fort instructif. A chacun d'essayer de reconstituer le puzzle.

mardi 5 juin 2012

Ovnis en Iran


Si dans un certain nombre de contrées, avec le développement d'internet et la généralisation de l'usage du camescope, bon nombre d'observations d'ovnis sont diffusées et alimentent des débats enflammés entre "spécialistes" (ou se présentant comme tels), de telle façon qu'il est même indispensable d'effectuer un tri assez conséquent, il n'en est pas de même partout.      

Mais il n'y a aucun doute : le phénomène ovni existe sur toute la planète, même si les échos d'observations réalisées dans certains pays ne nous parviennent que très partiellement ou pas du tout. Encore faut-il que les médias locaux veuillent bien en faire état, et qu'ensuite ces informations soient relayées.

En Iran ?

Il a été fait état d'observations en Iran, ces derniers mois. Compte-tenu des aspects particuliers de ce pays, qu'ils soient géopolitiques,  économiques, sociologiques et religieux, il est sans doute difficile de savoir quelle proportion d'observations est réellement reprise par les médias.

Pourtant, le site web de Courrier international, "hebdomadaire francophone offrant une sélection en français des articles les plus intéressants, originaux et d'actualité recueillis dans la presse mondiale", publiait déjà en date du 30 avril 2004 un court post intitulé "Hallucinations iraniennes", que voici :

"Ces jours-ci, les Iraniens sont plutôt inquiets lorsqu'ils lèvent le nez au ciel. "Plusieurs objets volants non identifiés ont été aperçus dans le ciel iranien", annonce le journal conservateur Entekhab. Le quotidien iranien rapporte que "des objets bleus et circulaires émettant des rayons blancs ont été aperçus jeudi 29 avril" dans le nord du pays. 

A Kermansha, "les objets diffusaient une lumière violette, verte et rouge". Près d'Ispahan, au centre du pays, ce sont des ovnis "orange, entourés d'une lumière blanche qui sont apparus pendant une heure lundi 26 avril". La télévision d'état iranienne diffuse de son côté des images d'un disque blanc brillant qui aurait plané au-dessus de Téhéran dans la nuit du mardi 27 au 28 avril. "Les scientifiques de la Société astronomique d'Iran affirment qu'ils ne savent encore rien sur ces apparitions", précise Entekhab. "

Source : http://www.courrierinternational.com/breve/2004/04/30/hallucinations-iraniennes   

De tels récits peuvent nous laisser perplexes, et l'on aurait bien aimé que de grands médias internationaux s'intéressent au sujet, procèdent à des vérifications, fassent un travail d'investigation et en rendent compte ... 

vendredi 1 juin 2012

Surprenante conception du rôle d'une télévision

Rôle d'une télévision ?

Quelle est la finalité d'un média ? Qui détient les différents médias, écrits ou audio-visuels, en France, mais aussi dans le monde ? L'on peut légitimement se poser la question, et un certain nombre de documents existent sur le sujet. De la réponse à la seconde question, découlent probablement déjà un certain nombre de présomptions.

Surprenante déclaration du PDG de TF1 en 2004

 A l'occasion du départ d'une présentatrice du Journal Télévisé de TF1, le site www.lemonde.fr  analyse le contexte dans lequel a lieu ce départ.

Ainsi dans cet article du 31 mai 2012, intitulé "L'interminable chute de TF1", est repris l'historique de la saga TF1 depuis cette année 1987 où une chaîne de télévision jusqu'alors publique est privatisée et rachetée par un entrepreneur.

Ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, c'est cette curieuse déclaration, en 2004, de son PDG d'alors :

" [...]
  - 2004 : Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, prononce une phrase qui restera dans les mémoires : "Pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c'est à dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible."   " 

Source:http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/05/30/tf1-l-interminable-chute-de-la-reine-du-paf_1709913_3236.html

Sans commentaires...