A quand la vérité sur les ovnis ?
En complément à notre premier billet du 5 octobre 2011 sur cette extraordinaire conférence de presse d'anciens militaires américains témoignant de l'observation d'ovnis au-dessus d'installations nucléaires, conférence transmise en direct par CNN le 27 septembre 2010, nous reprenons ce que déclarait le capitaine Robert Salas après les différentes dépositions faites sous serment ce jour-là:
"Ce que vous avez entendu ici aujourd'hui est la preuve d'un phénomène. Cela semble fantastique et c'est fantastique. Nous avons présenté ces preuves dans l'intérêt public d'un gouvernement ouvert. Nos signatures sur les déclarations sous serment dans le kit de presse que vous avez, attestent de la vérité de nos déclarations. Nos preuves appartiennent maintenant au domaine public.
La vraie question est: que va en faire le public ? Que va t'il faire de ces déclarations ? L'attitude générale des médias a été de se moquer de ce type d'histoires, et de traiter ces témoignages à la légère.
Nous pouvons seulement demander que vous preniez le temps d'accorder une attention sérieuse, non seulement à nos déclarations, mais aussi aux déclarations d'autres témoins qui ont rapporté des incidents semblables. Il existe également des preuves écrites qui contribuent à confirmer ce que nous avons dit.
Nous espérons que vous prendrez le temps d'au moins y jeter un coup d'oeil, de faire quelques recherches. Et si vous le faites, je pense que vous en viendrez aux mêmes conclusions que nous. A savoir que le phénomène Ovni est réel, et non imaginaire. Il y a actuellement un secret excessif au sein de notre gouvernement autour de ce phénomène.
Des objets aériens inconnus ont en fait été observés sur beaucoup de nos bases d'armes nucléaires ainsi que sur d'autres bases nucléaires. Et dans certains cas, l'apparition de ces objets a coïncidé avec une hypothèque de la disponibilité opérationnelle de nos armes nucléaires.
Bien que chacun d'entre nous puisse avoir des opinions différentes sur la signification et sur l'intention de ces incidents, je pense que nous pouvons tous être d'accord sur le fait que l'altération d'armes nucléaires constitue une préoccupation de sécurité nationale.
[Robert Salas montre un document] Ceci est la politique officielle de l'Armée de l'air sur les ovnis. C'est daté de 2005, mais je crois qu'elle est encore d'application. Je n'en lirai qu'une partie. Il est dit: "Aucun ovni signalé, examiné et évalué par l'Armée de l'air n'a jamais constitué une indication de menace pour notre sécurité nationale." Ceci induit clairement en erreur. C'est faux, selon nos témoignages.
Cette déclaration, la décision d'interrompre les enquêtes d'ovni a été basée sur une évaluation et un rapport préparés par l'Université du Colorado en 1969. Je crois que c'était la tristement célèbre "Etude du comité Condon". Des preuves substantielles démontrent que cette étude était superficielle et biaisée. En particulier les incidents Echo et Oscar dont j'ai parlé, n'ont jamais été examinés par le Comité Condon, malgré que leur enquêteur principal était bien au courant de ces incidents.
De toute évidence, la déposition donnée ici aujourd'hui est en conflit direct avec cette déclaration de politique de l'Armée de l'air. Nous demandons que notre gouvernement réponde au public sur la divergence évidente entre notre déposition et cette déclaration actuelle. Et, de fait, nous exigeons une réponse. Sur base des fondements de notre démocratie qui dit ... Je souhaite paraphraser Franklin Delano Roosevelt, le président Roosevelt : "Les gens devraient être assez forts et suffisamment bien informés pour maintenir le contrôle souverain de leur gouvernement."
Finalement, je souhaite dire, je pense parler pour chacun d'entre nous ici, que j'ai le plus grand respect pour les hommes et les femmes de l'Armée de l'air américaine. Je suis diplômé de l'Académie de l'Armée de l'air. J'ai profondément aimé faire partie de l'Armée de l'air, et j'ai été honoré de servir mon pays de cette façon.
Notre désaccord et notre défi à l'Armée de l'air n'ont aucun rapport avec les gens de l'Armée de l'air. Cela a à voir avec la politique officielle de l'Armée de l'air. Et je pense que c'est délibérément qu'ils ne divulguent pas les faits. Pas seulement ce que vous avez entendu ici, mais vous savez, de façon continue depuis 1969.
Et en faisant cela, ils ne permettent pas aux gens de ce pays de participer aux décisions concernant des événements qui sont clairement une question de sécurité nationale et nous concernent tous. Nous demandons simplement la vérité. Merci pour votre attention."