Des croyances
Lors de ses différentes activités quotidiennes, une personne à l'écoute de son entourage constatera probablement une large palette d'idées ou de croyances, souvent contradictoires. Ainsi, pour certains, la mort constitue la fin de toute vie: le néant. Pour d'autres, au contraire, il existe une après-vie, croyance d'ailleurs colorée par les formes-pensées de sa tradition religieuse ou spirituelle.
Combien d'entre les hommes réalisent-ils que leurs croyances proviennent au moins pour partie des croyances transmises par leurs parents et pour partie de celles de la société dans laquelle ils vivent. Ainsi, un Occidental avait-il, jusqu'à il y a relativement peu d'années, de par sa naissance, de grandes chances de baigner dans la tradition de l'une des églises chrétiennes avec comme corollaire leur vision du monde. Cependant, se rend il compte que s'il était né au Moyen-Orient, il y aurait eu de fortes probabilités qu'il soit élevé dans la tradition de l'islam dont il aurait alors loué les vertus; en Inde, il aurait probablement connu l'environnement culturel et cultuel de l'hindouisme; naissant au Japon, au Népal ou au Tibet, on lui aurait fort probablement transmis les valeurs du bouddhisme, ect...
Et pourtant, tout au long de l'Histoire, les hommes n'ont cessé de se combattre, prétendant trop souvent que seules leurs propres croyances ou leur religion étaient vraies, authentiques, les adeptes des autres traditions étant, à leurs yeux, des hérétiques, des infidèles, ect... Une telle attitude n'est elle pas non seulement infondée, mais totalement irrationnelle?
Instructeurs et enseignements
Avec un certain détachement, ne peut on considérer que les religions ont été créées à partir d'enseignements donnés par les différents grands Instructeurs, venus tout au long de l'Histoire, qui eux-mêmes n'avaient rien de "religieux". Ces Instructeurs n'ont ils pas essayé de donner des préceptes de vie en société et des éléments de compréhension pour éclairer autant que possible, sur le chemin de l'évolution, la partie de l'humanité à laquelle ils s'adressaient ? Compte tenu des contingences de l'époque et du lieu où ils sont intervenus et compte-tenu de la capacité de compréhension de leurs interlocuteurs, mesure t'on la difficulté de leur mission passée ? Est on conscient du fait que bon nombre de leurs enseignements ont été très imparfaitement compris, et les textes sacrés de toutes les traditions, altérés à des degrés divers à travers les siècles ?
D'ailleurs, contrairement à la croyance habituelle des fidèles quant au caractère "fini" et intangible des divers textes de leur tradition, ne faut-il pas que des Instructeurs reviennent sans cesse pour délivrer une nouvelle révélation à un niveau plus élevé?
Un message d'un Maître de Sagesse
De par sa spécificité, ce blog prend au sérieux non seulement l'existence des Maîtres de Sagesse, mais aussi le "retour" périodique d'un Instructeur, et notamment l'émergence en cours de l'Instructeur mondial et du groupe de Maîtres de Sagesse qui l'accompagnent. Il nous a donc paru intéressant de proposer un texte paru dans la revue Partage International de mars 1995, émanant du Maître qui a un lien télépathique permanent avec Benjamin Creme, peintre, ésotériste anglais et également rédacteur en chef de cette revue. Ce texte est gracieusement mis à disposition lors des conférences de Benjamin Creme.
Des changements sont nécessaires
"D'ici peu, les hommes prendront conscience que le monde a changé de manière irrévocable, et en mieux. Malgré la tragédie de nombreuses guerres et en dépit des souffrances de millions d'hommes, la situation mondiale donne le sentiment qu'un réalisme nouveau conduit à la détente, au compromis et à la coopération, sur une échelle inconnue jusqu'ici.
Malgré les tendances belliqueuses de quelques aventuriers mal avisés, les nations, dans l'ensemble, amorcent prudemment mais sûrement des relations plus satisfaisantes. Une confiance nouvelle et inaccoutumée se développe entre les peuples, dont l'interdépendance apparaît toujours plus clairement. Il reste pourtant beaucoup à faire, et bien du chemin à parcourir, pour qu'une telle confiance s'épanouisse en une paix authentique et durable.
La redistribution des ressources de la Terre
Tout ce qui peut contribuer à ce processus de paix doit être considéré comme une priorité. La plus importante des priorités a trait au partage, à la redistribution des ressources de la Terre. C'est ce besoin fondamental que doivent, par dessus tout, avoir présent à l'esprit tous ceux qui se préoccupent du bien-être du monde. Sans le partage, les hommes ne connaîtront pas la paix. Lorsque le partage aura été érigé en principe directeur, l'humanité aura franchi l'étape la plus importante sur le chemin de la fraternité et des relations justes.
Il ne fait aucun doute que les hommes accepteront le principe du partage; la question qui subsiste est de savoir par quels moyens, et à quel rythme, ils mettront en application cette loi fondamentale. C'est pour les aider à répondre à ce besoin urgent que Maitreya et son groupe sont réapparus dans le monde. Si l'humanité suit leurs conseils, elle trouvera le plus sûr chemin vers la justice et la paix. Leur présence réveillera l'aspiration de millions d'hommes, les poussant à agir. C'est à travers ces hommes que les Maîtres changeront le cours de l'Histoire.
Les dangers de l'inaction
Beaucoup n'attendent que de voir le Grand Seigneur. Impatients et tourmentés par le moindre retard, ils ignorent tout des nombreux facteurs qui gouvernent son émergence. Maitreya doit s'assurer que le libre arbitre des hommes est respecté, que les forces du cosmos n'entravent pas son apparition mais lui sont au contraire favorables, que l'humanité se tient prête et aspire ardemment à suivre ses directives.
Le tissu économique de cette civilisation mourante doit s'effilocher encore un peu pour ramener les hommes à la raison et les sensibiliser aux besoins de leurs frères. Alors, Maitreya apparaîtra devant l'humanité, offrant ses solutions aux nombreux problèmes qui l'assaillent aujourd'hui.
Il répondra à l'invitation qui lui aura été faite de s'adresser au monde et, devant des millions d'hommes, soulignera les dangers de l'inaction, montrant que des changements sont à la fois nécessaires et possibles. Cela se produira bientôt; très, très bientôt."