dimanche 19 février 2012

Paul Hellyer : au-delà des ovnis, questions majeures à corréler... ( 2 )

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La problématique ovni peut elle cacher d'autres problématiques vitales ?

Combien de sympathisants ou militants écologistes prennent-ils au sérieux le phénomène ovni ? Difficile à dire, mais sans doute représentent-ils une frange très minoritaire. Quel dommage pourtant au vu des questions vitales englobant les préoccupations écologiques, énergétiques, technologiques ou autres qui se profilent en arrière-plan de la problématique ovni ... Et l'on pourrait probablement en dire autant des hommes politiques. Pourquoi en est il ainsi ?

Le "bon sens" modelé par les connaissances et croyances généralement considérées comme étant le "savoir", les dogmes de certaines traditions religieuses, le poids d'une science non dépourvue de dogmes elle non plus, une pensée rationaliste excessive (avec ses aspects bien positifs, mais avec aussi ses prisons mentales), le caractère non maîtrisable, voire insaisissable du phénomène ovni, le caractère "subversif" de l'information aux yeux de certains pouvoirs qu'elle dérangerait dans leurs activités, etc.... bref un ensemble de causes qui font qu'aujourd'hui encore la science "officielle" et les médias semblent oublier le plus souvent de traiter objectivement le phénomène ovni, d'investiguer et d'informer sérieusement, sans préjugés, comme c'est pourtant leur rôle, et, par conséquent, peu se posent véritablement des questions sur le sujet.  Dès lors, quel personnage public serait assez téméraire pour en parler ouvertement sans risquer quolibets, polémiques et désagréments en tous genres ? Conditionnement ? En tous cas, ce quasi silence officiel enflamme certains esprits dans lesquels germent des théories conspirationnistes à profusion et à outrance, très présentes sur le net, rajoutant ainsi à la confusion...

Dans ce contexte, quelques personnalités d'exception tentent cependant de faire entendre leur voix. C'est le cas de Paul Hellyer, ancien vice- Premier Ministre et ancien Ministre de la Défense du Canada qui, depuis quelques années, a pris à coeur ce combat pour la recherche de la vérité, notamment à travers des livres dont le dernier, intitulé : Lumière au bout du tunnel: un plan de survie pour l'espèce humaine (seulement en anglais) . Il existe cependant peu de documents en français, écrits ou vidéos, permettant de cerner un peu mieux les conclusions auxquelles il est arrivé. C'est la raison pour laquelle, à titre exceptionnel, nous reprenons ici en intégralité l'article déjà évoqué dans le post précédent, article paru dans la revue Partage International no 273 de mai 2011, bien que n'ayant pas demandé l'accord de la revue, sachant toutefois, en tant qu'abonné depuis une trentaine d'années de cet excellent  périodique (sans une once de publicité, réalisé par des bénévoles, publié en plusieurs langues et véritablement unique au monde de par la nature et la qualité des sujets traités), qu'il fait lui aussi oeuvre de déconditionnement (du moins à notre sens), et qu'en citant la source, nous ne lui porterons pas préjudice; d'autant plus que, comme on le verra dans le texte, cela semble répondre aux souhaits de Paul Hellyer de faire connaître massivement ce texte, que voici :


De l'imposture à l'espoir    par Paul Hellyer


Cet article est une version abrégée du discours prononcé par l'ex-vice- premier-ministre canadien et ministre de la Défense Paul Hellyer lors du Congrès ufologique international qui s'est tenu en Arizona (Etats-Unis), en février 2011.

Le système financier mondial est une imposture totale. Un énorme montage frauduleux dans lequel les banques prêtent le même argent à plusieurs personnes ou institutions en même temps, en prenant des intérêts de chacun d'eux. Pourtant, les banques ne font que prêter du crédit, alors que ce qu'elles reprennent en échange comme rémunération de ce service, c'est une dette trébuchante qui devra être remboursée avec les intérêts [...].

Un système mondial où la totalité de la masse monétaire est créée par la dette ne peut être qu'un désastre perpétuel. C'est comme un ballon géant plein de dette que les banques gonflent et gonflent. Le ballon grossit jusqu'à ce que sa charge de dette devienne trop lourde et le fasse éclater. Le système s'effondre et des milliers, ou parfois des millions de personnes innocentes perdent leur emploi, leur maison, leur ferme ou leur entreprise [...].

L'influence à long terme du cartel des banques est incalculable. Son plus beau coup a été la création de la Réserve fédérale des Etats-Unis. Comme les grandes banques de New-York n'aimaient pas le principe de la concurrence, quelques unes se sont réunies en secret [en 1910] dans la maison de campagne de JP Morgan sur l'île Jekyll, au large de la côte de Georgie. Leur plan, adopté plus tard par le Congrès, donne à ce petit groupe le monopole de la création de la masse monétaire américaine, pour le plus grand bien de quelques uns, en donnant l'apparence de protéger et de promouvoir l'intérêt public. En clair, le Congrès a transféré à un groupe de banquiers privés son droit constitutionnel souverain de créer de l'argent. L'ampleur du hold-up est sans précédent - le butin se compte en milliers de milliards.

Réchauffement global

Si la réforme du système bancaire global est le problème le plus urgent aujourd'hui, le réchauffement climatique a des conséquences à long terme encore plus dramatiques. Prétendre que nous avons encore 30, 40 ou 50 ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est une imposture.

Pourtant, le cartel du pétrole fait des projets comme si rien ne devait jamais changer  et comme si nous allions devoir faire avec les énergies fossiles pendant encore des décennies jusqu'à ce que les dégâts soient irréversibles. Il est trop tard pour faire de nouveaux forages en mer. Il est trop tard pour exploiter d'autres sables bitumineux dans l'Alberta. Il est trop tard pour installer de nouvelles éoliennes bruyantes. La transition doit commencer immédiatement, et s'accomplir dans un délai de dix ans. 

Est-elle possible ? Bien sûr, mais seulement par une mobilisation générale, essentielle dans cette guerre pour la survie. Une excuse pour l'inaction a été le manque d'argent dû aux déficits gouvernementaux et à la dette. Mais cet obstacle peut être surmonté en moins d'une année si les gouvernements voulaient bien légiférer pour changer le système et exercer à nouveau leur droit souverain sur la finance. L'autre obstacle a été le manque de consensus sur le type d'énergie susceptible de remplacer les énergies fossiles. Et ceci m'amène à notre sujet d'aujourd'hui :

La présence des extraterrestres et leur technologie

Le gouvernement américain ment quand il dit que les ovnis ne l'intéressent pas. En fait, les ovnis font l'objet d'un intérêt tout particulier depuis des décennies. Un spécialiste des ovnis, le canadien Wilbert Smith, employé au ministère des Transports où je suis devenu ministre peu après sa retraite, a écrit au directeur de la Communication un rapport top secret daté du 21 novembre 1950, demandant la permission de créer un groupe pour étudier le géomagnétisme des systèmes de propulsion des ovnis.

W. Smith dit dans ce rapport qu'il a fait des enquêtes discrètes parmi le personnel de l'ambassade du Canada à Washington où il a obtenu les informations suivantes:
1. Au sein du gouvernement américain, le niveau de classement top secret du sujet des ovnis est supérieur à celui de la bombe H
2. Les soucoupes volantes existent
3. Leur mode de fonctionnement n'est pas connu, mais un groupe dirigé par le docteur Vannevar Bush s'en occupe activement
4. L'ensemble du sujet est considéré par les autorités américaines comme étant de la plus haute importance [ ...]

Le Dr Vannevar Bush, grand scientifique américain, et une équipe d'experts réunis par lui, travaillaient déjà sur la rétro-ingénierie en 1950. (La rétro-ingénierie est l'activité qui permet d'étudier un objet - dans le cas présent les parties d'un véhicule accidenté - afin d'en déterminer le fonctionnement interne ou la méthode de fabrication) [...].

Il est extrêmement difficile d'évaluer les progrès qui ont pu être réalisés en soixante ans d'études de rétro-ingénierie sur une technologie extraterrestre bien plus avancée que la nôtre. Il ne fait aucun doute que des myriades de scientifiques, de techniciens, et de nombreuses entreprises américaines parmi les plus avancées dans les domaines de l'aéronautique et de l'armement ont pu accomplir ce qui aurait été décrit comme des miracles il y a à peine quelques années [...].

Le domaine de recherche le plus intéressant en rapport avec le sujet qui nous réunit aujourd'hui est est celui des sources d'énergie inconnues. Depuis des années, on nous dit que l'énergie du point zéro et la fusion à froid sont au point. Ces sources d'énergie pourraient transformer la vie sur Terre, et surtout lui permettre de s'y maintenir.

Dans l'éventualité peu probable où ces sources d'énergie ne seraient pas encore exploitables commercialement, tout ce que nous aurions à faire est de demander à ces êtres amicaux de nous aider et ils le feraient car c'est leur mission. Si nous persistons à les traiter comme des ennemis et à leur tirer dessus, nous serons finalement contraints à reconsidérer notre goût pour le conflit et à adopter un niveau acceptable de civilité intergalactique.

Devenir meilleurs

Le troisième changement essentiel concerne les individus que nous sommes. Nous ne pourrons vivre dans un monde de justice et de paix tant que règneront le mensonge et la corruption de toutes sortes. Aujourd'hui l'argent est roi et la cupidité est reine.

Les institutions doivent aussi changer. Pendant des siècles les grandes religions ont essayé d'imposer leur suprématie à la pointe de l'épée, tuant des milliers d'innocents. Les trois religions abrahamiques, par exemple, prétendent toutes être la voie directe vers le paradis. Mathématiquement, c'est impossible. Il est beaucoup plus probable, mathématiquement, qu'elles soient toutes dans l'erreur et que la vérité se trouve à un niveau bien plus universel.

L'histoire ancienne et moderne montre qu'on ne peut espérer un monde de justice et de paix que si toutes les religions - et tous les athées - oubliaient leurs différences et commençaient à travailler ensemble pour construire le royaume de Dieu sur Terre. Un monde où chaque enfant recevra une nourriture saine, boira une eau propre, sera vêtu correctement, aura un toit au-dessus de sa tête, aura accès aux soins de santé et à l'éducation, pour qu'il puisse choisir dans les meilleures conditions la façon dont il servira l'humanité avec dignité tout en favorisant son accomplissement personnel.

Quel monde merveilleux ! Mais pour y parvenir il nous faudra effectuer un virage à 180 degrés dans nos choix politiques et faire un effort sérieux pour mettre en pratique la règle d'or commune à toutes les religions [...].

Programme d'action

La priorité immédiate est de rogner les ailes des banquiers et de démocratiser la création de monnaie. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale doit être supprimée et sa supposée prérogative de régulation de la masse monétaire doit être assumée par le gouvernement fédéral ou une agence placée sous son contrôle strict. Cet outil, le plus puissant et le plus efficace de l'arsenal économique, doit être contrôlé par les élus de la nation pour qu'ils soient tenus responsables de leur succès ou échecs.

Certains recommandent que les gouvernements recréent 100 % de la masse monétaire, libre de dette. Dans l'intérêt d'une transition à la fois rapide et souple, je suggère que 34 % de la masse monétaire soit créée par le gouvernement et 66 % par les banques. Les banques se verraient imposées des réserves liquides correspondant à 34 % des dépôts.

Le plus important est que les gouvernements créent immédiatement les énormes sommes nécessaires à l'équilibre de leurs budgets afin de relancer leurs économies à un niveau maximal de production. Il faudra peut-être commencer par créer 10 000 milliards de dollars et plus si nécessaire pour remettre rapidement l'économie à son plein niveau de production et réduire le chômage de moitié dans le monde entier par la création de millions de nouveaux emplois.

Les cartels financiers objecteront que ça pourrait provoquer une inflation  massive, leur vieil épouvantail favori.C'est totalement faux. Tout économiste sait que c'est la quantité de monnaie créée qui influence les prix, et non celui qui l'imprime. Tant que les économistes sauront limiter ce que les économistes appellent "l'effet multiplicateur", il n'y aura pas de problème.

Bien sûr, le système actuel est inflationniste. Un dollar de 1950 vaut aujourd'hui seulement 7,5 cents. Un système monétaire sensé devrait pouvoir faire mieux. Il n'y a pas de raison pour que le système bancaire ne puisse être réformé en profondeur - et immédiatement !

Selon moi, il y a quatre autres actions que les peuples du monde devraient exiger de leurs représentants politiques:
1. Une loi interdisant à tous les personnels politiques, à tous les candidats à un poste politique et à tous les partis d'accepter de l'argent d'une quelconque institution financière, et de rendre ces institutions passibles de sanctions pénales si elles effectuent de tels dons.
2. Un plan sur dix ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90 %.
3. Imposer aux Etats-Unis de rendre publique l'information sur la présence extraterrestre, et sur ce qui a été accompli en 60 ans de travaux en rétro-ingénierie.
4. Demander aux Nations unies de déclarer 2012 l'année du pardon et de la réconciliation - le début d'une ère nouvelle de coopération et d'amour entre les races, les tribus, les religions, les nations, et les régions, à la fois sur  Terre et dans tout l'univers. Nous avons tellement à apprendre de nos visiteurs de l'espace dans tant de domaines, comme la médecine et la production de nourriture.

La finance internationale contre les peuples du monde

Cette vision d'un monde où règnent la justice et la paix ne deviendra réalité qu'en brisant la puissance tentaculaire des banques internationales [...]. Internet replace le pouvoir entre les mains du peuple, comme jamais auparavant il ne l'avait eu. Les jeunes du monde, leurs parents et tous ceux qui se soucient de l'état du monde, utilisent les réseaux sociaux pour faire des miracles pour leur propre bien et celui des générations futures.

Les courageux peuples tunisien et égyptien ont montré la voie en accomplissant ce que l'on croyait impossible. Nous partageons leur euphorie. Mais nous devons tous reconnaître que ce n'est qu'un début. La vraie liberté ne sera possible qu'après la chute de la tyrannie des banques internationales et quand Wall Street ne sera plus en mesure de manipuler le prix de leur pain quotidien.

Un bon début pourrait être de distribuer un million de copies de ce discours et de le traduire en plusieurs langues, pour en bombarder les barricades grâce aux réseaux sociaux. Les changements de régime ne sont nécessaires que pour les leaders qui refusent de voir la lumière. Mais les citoyens soucieux de l'avenir du monde devraient ensemble secouer les tours d'ivoire des responsables politiques. Leur demander de soutenir totalement les idées ci-dessous, sinon ils subiront une défaite inévitable lors de l'élection suivante. C'est un message simple, mais c'est le seul qu'ils comprennent.  

Lors de la conférence de presse du 29 mars 2001, où il annonça le retrait américain du protocole de Kyoto, le président George W. Bush a dit: "Un ami est quelqu'un qui vous dit la vérité."  C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. Ceci est un message d'espoir pour toutes les races, les religions et les nations du monde et un encouragement à établir des relations amicales avec les visiteurs d'autres mondes.

Pour plus d'informations : www.victoryfortheworld.net


Rappelons une fois encore, par honnêteté intellectuelle, que cet article,  reproduit intégralement tel que paru, est issu de la revue Partage International no 273 de mai 2011 et qu'il peut également être consulté directement sur le site de la revue par le biais des archives.